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on premier livre publié à Paris, Politique de la
personne
1, s’ouvre par un chapitre intitulé « L’Engagement politique », dont
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des mythes collectivistes nés de la maladie de la
personne
. Puis il s’agit de retrouver une définition concrète de la personne.
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s’agit de retrouver une définition concrète de la
personne
. Enfin de la traduire en institutions et coutumes. Ou, tout au moins,
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ncipe de cohérence s’appelle responsabilité de la
personne
humaine. C’est une politique dont chaque temps et chaque but se trouv
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subordonnés à la défense et à l’affirmation de la
personne
, module universel des institutions. Cette politique s’oppose au gigan
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eut être humanisé. Le but de la société, c’est la
personne
. On n’y atteindra jamais que par une politique établie dès le départ
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la pensée, c’est-à-dire du passage de l’acte à la
personne
et de la personne à la communauté. Trois citations tirées de la derni
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-dire du passage de l’acte à la personne et de la
personne
à la communauté. Trois citations tirées de la dernière partie de l’ou
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ve, non moins qu’ordonnatrice. […] De même que la
personne
se distingue de la masse, mais aussi de l’individu, le style d’une pe
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visible ou secrète, la dialectique joyeuse de la
personne
en acte. Que celui qui s’engage dans leur lecture éprouve de tout son
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utomne 1978)f I Si l’homme, au sens de la
personne
, est mort ou doit mourir bientôt, il n’y aura plus d’Europe digne du
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très bien comment pourront encore s’épanouir les
personnes
, puisqu’on sera tombé, probablement, dans un système totalitaire mond
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e de Dieu, était mort, comment le saurions-nous ?
Personne
n’a jamais dit : « je suis mort » sans démontrer par là qu’il ment. L
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ces motivations de rejet du moi, du sujet, de la
personne
, je vois un rejet non pas de la religion en général, au sens sociolog
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e son anthropologie, c’est-à-dire du modèle de la
personne
. À l’anthropologie évangélique, paulinienne et conciliaire, Lévi-Stra
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oi — d’où procèdent les notions indissociables de
personne
et de communauté, tandis qu’à « l’entropologie » correspondent les no
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que dans la réalité d’une communauté. Le terme de
personne
a été élaboré par les grands débats conciliaires de Nicée (325) et de
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Dieu était une seule essence manifestée en trois
personnes
ou rôles : le Père, le Fils, le Saint-Esprit. Et ce fut la deuxième p
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, le Fils, le Saint-Esprit. Et ce fut la deuxième
personne
qui fournit le modèle de la personne humaine. Elle était la coexisten
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la deuxième personne qui fournit le modèle de la
personne
humaine. Elle était la coexistence en un seul être de Dieu et de l’Ho
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dant, le « modèle », dirions-nous, de la deuxième
personne
de la Trinité. Ce modèle christologique, antinomique, de la personne
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ité. Ce modèle christologique, antinomique, de la
personne
humaine, sera mis en forme par les frères de saint Victor, par Thomas
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urrait faire observer aussi que, bien loin que la
personne
doive sa constitution à la science moderne, c’est l’inverse qui se vé
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a jamais faite par le ça, mais uniquement par des
personnes
, à la fois libres et responsables. Les conditions d’un renouveau de l
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qu’on n’y peut rien. Le civisme est le fait de la
personne
. Mais point de personne hors d’une communauté, et encore la faut-il a
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civisme est le fait de la personne. Mais point de
personne
hors d’une communauté, et encore la faut-il assez petite pour que l’h
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chain, un semblable pour qui l’on puisse agir. La
personne
se dissout dans les grandes dimensions, celles des villes millionnair
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’âme collective, en vue d’une guerre générale que
personne
ne veut, paraît-il, que tout prépare et qui éclatera le 1er août 1914
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commission est la moins nombreuse du congrès (150
personnes
au plus, contre 300 et 400 aux deux autres) et c’est normal. Mais ell
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ussitôt pour décorer, récupérer, embrigader en la
personne
de ses auteurs toute espèce de recherche authentique, possiblement cr
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s colloques restreints, groupant au maximum vingt
personnes
, à l’optimum une douzaine. Si quelqu’un désire absolument donner une
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tyrannies racistes et collectivistes au nom de la
personne
, seul fondement de l’universel ». (Non cité par Lévy.) Lévy disloque
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ommune ne sera pas collective, extérieure à notre
personne
: cela n’a pas de sens pour nous. Elle ne sera pas non plus individue
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evel61, que dans la distinction entre individu et
personne
se fonde la notion chrétienne de l’homme telle que l’ont élaborée les
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sable, à la masse et à l’individu abstrait sur la
personne
concrète. Machiniste et productiviste, elle consacre la pire dégradat
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t antifascistes et antinazis, de Politique de la
personne
(1934) à La Part du diable (1942), en passant par le Journal d’Al
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té de l’esprit sur les mythes collectifs et de la
personne
sur l’État-nation ? Le minimum vital ? Le service civil comme relève
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tellectuels parisiens qu’ils méprisaient plus que
personne
? Mais surtout : s’il est vrai, comme l’écrit noir sur blanc Raymond
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el semble croire, en effet, que la doctrine de la
personne
a été inventée par Mounier et que « son succès ne survécut pas à son
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de l’Europe… », disait un journaliste. Justement,
personne
n’en parlait. Il s’agissait de savoir si la gauche ou la droite étaie
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uin est le renouvellement du Parlement européen :
personne
n’en parle ou presque, et seulement pour le dénigrer. Sauf l’un des r
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evant les corps législatifs, va concentrer sur sa
personne
tous les pouvoirs, — et cela fait, il sera élu empereur, en 1804, sou
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évolution, la souveraineté a été transférée de la
personne
sociale au petit groupe des détenteurs du pouvoir exécutif, c’est-à-d
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n compris — qu’une convention tacite lie les deux
personnes
du drame : ni la vraie guerre ni la vraie paix ne sauraient être tolé
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isée, étant ce que l’on vient de rappeler, et que
personne
ne peut contester de bonne foi, quel est l’obstacle majeur qui paraly
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s de membres : ceux qui sont désignés comme « des
personnes
libres », c’est presque incroyable, et, d’autre part, les « fonctionn
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taux » — faut-il comprendre qu’ils ne sont ni des
personnes
, ni libres ? — la totalité représentant six-cents personnes. Ce n’est
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ni libres ? — la totalité représentant six-cents
personnes
. Ce n’est donc pas un colloque, on appelle cela un forum et ce n’est
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tégrées et exemplifiées par des œuvres et par des
personnes
. Il peut y en avoir des millions, et cela sera juste dans la mesure o
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t cela sera juste dans la mesure où ce seront des
personnes
qui intégreront à leur manière, selon leur vocation unique, sans préc
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États, des gouvernements, mais de la liberté des
personnes
. Et voilà sans doute le sujet d’un autre colloque encore, pour ce gro
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ur l’illustration des droits et des devoirs de la
personne
humaine, dont, malgré toutes ses infidélités, l’Europe demeure aux ye
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mera pas les peuples sans une propagande massive.
Personne
n’a les moyens de la financer. La seule solution concevable, c’est un
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e professeur et sénateur belge Fernand Dehousse ?
Personne
, à ma connaissance, ne l’a mieux fait en moins de mots que J.-P. de D
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nt été obtenus dans ce domaine : les droits de la
personne
, à de nombreuses reprises, ont prévalu sur les « raisons d’État » aut
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de la « construction européenne » — situation que
personne
n’a prévue et moins encore voulue, mais qui consiste, au fait et au p
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pensée autour d’une idée de l’homme, en tant que
personne
, opposée à l’individu, ce que Marx appelait l’individu atomisé. Nous
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moment-là, à la préciser un peu sur l’idée de la
personne
, par opposition à l’individu, d’homme à la fois libre et responsable,
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a même chose. Nous nous opposions à tout cela, la
personne
, l’homme libre et responsable étant notre but. Finalement ce que nous
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été trop content de pouvoir se débarrasser de ma
personne
: j’étais devenu gênant en Suisse, on m’a donné un passeport diplomat
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s eu, comme nous l’avons vu, l’homme, en tant que
personne
libre et responsable, par opposition à l’individu anonyme perdu dans
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me libre et responsable, ce que nous appelons une
personne
. Donc, et là je me répète, il faut que la société soit faite pour l’h
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re du genre humain, après quoi il n’y aurait plus
personne
pour en parler. Éviter la guerre, concrètement, c’est faire une Europ
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les difficultés actuelles dans le Marché commun :
personne
ne veut faire de sacrifices. Ce que les hommes feraient entre eux, le
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ixer à peu près en même temps, simultanément, les
personnes
et la société. C’est nous qui devons faire ce premier choix : voulons