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Solutions pratiques ? (mars 1933)c Beaucoup de
personnes
, après avoir lu notre premier cahier, nous ont écrit ceci : « Quelles
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son contre quelqu’un : l’esprit de vérité n’est à
personne
. Bien souvent, parmi nous, on répond mal aux questions parce qu’on se
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brassement général et sans condition, beaucoup de
personnes
auraient trouvé, qu’enfin ! nous apportions quelque chose de « positi
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s la gravité du cas humain. Nous n’avons à guérir
personne
, mais à montrer que la maladie est sérieuse, si sérieuse qu’il serait
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ns cesse renaissants que suscite l’exigence de la
personne
lorsqu’elle s’insère dans le donné hostile du monde ambiant. Elle ne
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agement, mais bien vers l’acte créateur par où la
personne
accède à une plus dangereuse réalité. Ceci peut rappeler le jeune Heg
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que. Le tragique s’évanouit, le choix s’élude, la
personne
se dissout dans un processus qui nie l’acte et le risque. Il n’y a pl
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alectique fondée sur l’actualité permanente de la
personne
nous oppose d’une part à l’idéal bourgeois, synthèse eudémonique à l’
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? Et le rendement créateur de cette éthique de la
personne
, par quoi, au bout du temps, se trouve-t-il à son tour jugé ? Si l’on
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Grammaire de la
personne
(janvier 1934)f L’individu, tel que les libéraux — en politique —
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i n’a pas de prochain et qui n’est le prochain de
personne
. Ou encore, comme le dit Keyserling, c’est l’homme pour lequel le pro
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voudrions montrer ici d’une part l’identité de la
personne
, telle qu’on peut l’opposer à cet individu, et du prochain, tel que l
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s. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la
personne
. Toute l’agitation du monde n’est rien de plus qu’une certaine questi
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me. Ramener la question sociale aux limites de la
personne
, c’est constater que la question sociale, en tant qu’elle est questio
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vue, cette image, soient pour moi une « deuxième
personne
», un tu sujet d’une parole qui m’advient6. On voudrait nous faire cr
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ritable entre les hommes, c’est la communauté des
personnes
responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que les personnes
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es. Mais la communauté n’est rien de plus que les
personnes
: elle n’est que l’expression de leurs rapports spécifiques. Elle a s
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rts spécifiques. Elle a son centre en chacune des
personnes
qui la composent, et n’est pas définie par autre chose que par ce cen
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le prochain. Il a cessé d’être un des pôles de la
personne
. Le nous n’est rien qu’un biais, c’est un tu sans visage et qui vient
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tisans du nous, en vérité, ont fait erreur sur la
personne
. Si la personne est la mise en question d’un je par un tu, donc une r
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en vérité, ont fait erreur sur la personne. Si la
personne
est la mise en question d’un je par un tu, donc une rencontre, cette
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i, où tu m’atteins en moi, que nous devenons deux
personnes
, et l’un pour l’autre le prochain. Ainsi le phénomène personnel deme
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fin que s’opère l’acte d’une communion réelle. La
personne
est un lieu d’héroïsme, et cela signifie qu’elle est le lieu, l’origi
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ncarnation, de toute création, de tout risque. La
personne
est aussi, par conséquent, l’individu moral, l’individu social par ex
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i l’on se réfère au rapport primitif qui fonde la
personne
humaine : le rapport de l’homme à son Créateur. Le Droit romain a peu
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utre « isme » qu’on voudra. f. « Grammaire de la
personne
», Hic et Nunc, Paris, n° 5, janvier 1934, p. 18-23. Une note ajoute
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ntre tous les êtres moraux et physiques. Il n’y a
personne
, je le pense, qui, laissant errer ses regards sur un horizon sans bor
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us savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car
personne
ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus
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une expression exacte de sa substance que dans la
personne
de ses saints », écrit le père Congar en une fort belle définition24.
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uin25, seuls témoignages qui nous restent de la «
personne
» de ces saints… On pourrait remarquer que tout cela, même simplifié
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e tout, même les profondeurs de Dieu... De même —
personne
ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. » I Cor.