1
petits chiens qu’on habite tout par dehors et que
personne
s’occupe ». Dès la seconde page, c’est à pousser des cris de joie. Le
2
défaut de ce point de vue, c’est qu’il n’étonnera
personne
, alors qu’Alexandre est tout de même un phénomène assez bouleversant.
3
t-on parler réellement du mal, quand presque plus
personne
n’y croit avec sérieux, ni à l’enfer ? Quand personne ne déclare un B
4
onne n’y croit avec sérieux, ni à l’enfer ? Quand
personne
ne déclare un Bien si haut qu’on se fasse tuer pour ce Bien ? Ceci po
5
eux termes vrais, et assumés comme tels, c’est la
personne
. L’opposition de Proudhon et de Marx, sur le terrain économique, trad
6
s : elle n’est qu’une projection du conflit de la
personne
. Les marxistes nous accusent de mêler des notions « morales » — ainsi
7
ns « morales » — ainsi désignent-ils la notion de
personne
! — aux forces politiques et historiques qui selon eux déterminent en
8
que l’on ait, il faut pourtant reconnaître que la
personne
est un facteur « décisif », sinon suffisant, du processus révolutionn
9
aire, et que nier cette valeur « décisive » de la
personne
, c’est désarmer la révolution. Mais il y a plus. Si la personne est v
10
t désarmer la révolution. Mais il y a plus. Si la
personne
est véritablement l’élément décisif de la réalité humaine, toute révo
11
vaine qui se fonde sur des faits mortels pour la
personne
, même si « ces faits sont les faits » comme on voudrait nous le faire
12
aires profondes de la France. Cette révolte de la
personne
, c’est la révolte jacobine, c’est la révolte de 89, dans ce qu’elle g
13
ébat d’avoir un sens, un point d’application : la
personne
. Tel est en dernière analyse, le fondement, l’enjeu de la révolution
14
u’on manque de chefs. Parce qu’il n’y a plus de «
personnes
». 23. Le succès du communisme serait-il « de nous rendre la vie de
15
n de leur absence insurmontable. Ramuz, mieux que
personne
, peut se passer d’avoir raison, puisqu’il a pour lui la Nature27. C’e
16
mais K… ne parvient à l’instance suprême ; jamais
personne
d’ailleurs n’a pu y parvenir. À la fin du cauchemar, on le tue dans d
17
s parfaitement vaine de problèmes qui n’empêchent
personne
de dormir, diminue nettement dans ce tome IV au profit de la recherch
18
s qu’Alexandre Marc consacre à la situation de la
personne
dans le temps paraîtront par endroits un peu sommaires, mais ce défau
19
-ce un reproche ? — de G. Marcel sur l’acte et la
personne
, mériteraient beaucoup plus qu’une simple mention. J’aurais aimé anal
20
mité contre le Christ, contre l’esprit incarné en
Personne
; 5° si le clerc qui s’en lave les mains ne risque pas de faire le je
21
ent leurs vocations, leurs libertés réelles, leur
personne
. Si la personne n’est pas déjà au début d’un calcul pratique, on ne l
22
ons, leurs libertés réelles, leur personne. Si la
personne
n’est pas déjà au début d’un calcul pratique, on ne la retrouvera jam
23
et discipline ; fédéralisme et étatisme ; enfin,
personne
et individu. Cette dernière « tension », à laquelle se ramènent toute
24
elle de ses œuvres qu’à leur contenu intrinsèque.
Personne
peut-être n’a si jalousement pris souci de dire au bon moment ses vér
25
ma part qu’un seul moyen de s’engager de toute sa
personne
à la suite de Kierkegaard… Tout le reste est littérature, « littératu
26
devons prendre au sérieux que le sérieux, que la
personne
, tout le reste peut devenir l’objet de notre jeu. » p. 26. z. « Kier
27
des rapprochements fort instructifs. Ce terme de
personne
, que nous jetions alors dans le débat politique et culturel, et qu’on
28
tinent à lui accoler un adjectif pléonastique : «
personne
humaine ».) En 1932, les marxistes prononçaient ici même — contre les
29
les fascistes sont les pires adversaires « de la
personne
humaine, cette grande force spirituelle ». Et aussi « qu’au-dessus de
30
qu’il y a là quelque absurdité, et si énorme que
personne
ne pense à la dire… Peut-être, dans un siècle ou deux, se demandera-t
31
u bel hiver ! La colère y jaillit sans rencontrer
personne
. J’ai à craindre qu’elle ne m’attaque par désir famélique de créer du
32
n, non détachables. Un essai philosophique sur la
personne
: destiné à une revue non payante. Autres ressources : néant. Reste :
33
ugeais plus ni pied ni patte et n’écrivais plus à
personne
. Je crois à la valeur d’appel de l’absence, ou plutôt du retrait. (Il
34
outume, ici ils n’aiment pas qu’il y ait d’autres
personnes
dans la salle quand ils payent ou quand ils touchent de l’argent ! C’
35
se fait toute seule », que rien ne dépend plus de
personnes
responsables, mais que tout le monde se trouve secrètement impliqué d
36
n est capable de faire aboutir des réformes. Mais
personne
ne la prépare. M. Staline a d’autres plans, et Ce soir a d’autres ver
37
t — et le désire sans se l’avouer. Voilà pourquoi
personne
ne bouge. C’est effrayant, cette immobilité devant le péril. La dicta
38
une logique qui, n’étant plus le fait des grandes
personnes
— « ce qui va de soi » — apparaît tantôt ridicule, tantôt tyrannique
39
ux systèmes mais pour les appliquer avec rigueur.
Personne
ne sut opposer au Führer l’idéal qui avait fait jusqu’alors la force
40
e type de l’homme qui n’atteint pas au plan de la
personne
, où pourrait se manifester ce qu’il y a d’unique dans un être. Pourqu
41
pour peu qu’on ait l’envie de nier des règles que
personne
n’ose plus dire inviolables ! Qui donc se ferait tuer pour une vertu
42
Une aube vient. C’est encore l’aube de la terre.
Personne
n’a parlé. Dieu est mort ! De chaque idée, de chaque croyance, de cha
43
ouvrir l’intime hiérarchie qui trahirait la vraie
personne
dans ce complexe individuel. D’autant plus que certains détails, cert
44
» les plus typiques de l’Occident (le concept de
personne
humaine et le développement de la technique, par exemple) une origine
45
ent les tient pour illusoires.) Ôtez l’idée de la
personne
, déduite des grandes définitions trinitaires et christologiques, vous
46
apitre. 2. Co-naissance de l’Histoire et de la
Personne
Un fait quelconque n’est historique au sens exact qu’en vertu de s
47
mais au Mythe. De même l’individu ne devient une
personne
que par l’unicité que lui confère sa vocation, autrement il est vu co
48
lié, chez ceux qui l’éprouveraient, au sens de la
personne
? Presque toutes les cultures et civilisations que nous avons exhumée
49
isse aucune place à l’Histoire, ni davantage à la
personne
. Seule la religion juive fait exception dans le monde antique. Ses pr
50
eux. Et, dans ce temps nouveau, le rôle de chaque
personne
devient unique et décisif, comme l’était sous l’Ancienne Alliance le
51
liance le rôle collectif d’Israël. Le dialogue de
Personne
à personne entre Dieu qui appelle et l’âme qui répond libère celle-ci
52
ôle collectif d’Israël. Le dialogue de Personne à
personne
entre Dieu qui appelle et l’âme qui répond libère celle-ci des décret
53
étoiles et sur la mort, qui libère et suscite la
personne
. Ce n’est pas un hasard si le premier auteur d’une philosophie de l’H
54
ut aussi le premier auteur d’une biographie de sa
personne
: les Confessions. 3. Du Mythe à l’Histoire Mais il reste à mie
55
la présente. Que Dieu se soit manifesté comme une
Personne
; par un geste sans précédent ; au temps choisi par lui ; « une fois
56
ts de l’Histoire s’y trouvent tellement noyés que
personne
n’a le souci de les dater. C’est un mouvement exactement contraire qu
57
et proprement congénitale entre l’Histoire et la
personne
humaine. Ceci pose un problème encore neuf. 4. Être ou non dans l’
58
tes d’ensembles étendus, négligent l’action de la
personne
et nous inclinent à douter de sa réalité. Le « réel historique », ain
59
lle le coupe de l’esprit. Ce faisant, elle nie la
personne
, car la personne se fonde dans ce qui juge le temps, le détruit et le
60
’esprit. Ce faisant, elle nie la personne, car la
personne
se fonde dans ce qui juge le temps, le détruit et le renouvelle. Et,
61
d’éliminer la croyance à l’action personnelle. La
personne
est agent de liberté. Cette Histoire nous conduit au fatalisme. Comme
62
us conduit au fatalisme. Comment l’Histoire et la
personne
ont-elles pu devenir exclusives l’une de l’autre, alors qu’elles sont
63
ins autant qu’un fléchissement réel du sens de la
personne
et de la liberté. Ce n’est pas qu’on n’aime plus être soi librement,
64
us être soi librement, ni vraiment qu’on renie la
personne
: mais on ne croit plus, on n’ose plus croire qu’elle puisse répondre
65
atal, mais dans une seule et même démission de la
personne
, qui désespère de ses pouvoirs d’innovation et de toute espèce de rec
66
au nom d’un sens qui ne peut s’originer qu’en la
personne
. Bref, la question n’est pas de deviner l’Histoire, mais de la faire.
68
u’on nie de l’autre ? Est-ce bien le même ? La
Personne
Le christianisme a formé l’Occident, en formant, dès les premiers
69
, ses modèles de pensée en tension : Incarnation,
personnes
divines à la fois distinctes et reliées. D’où la définition de la per
70
s distinctes et reliées. D’où la définition de la
personne
humaine ou du vrai moi, reprise et précisée par toutes les grandes ép
71
peut suivre l’évolution du concept et du terme de
personne
, forgé par la doctrine trinitaire ; il s’appliquera de mieux en mieux
72
s’oppose au moi phénoménal, et reprend le nom de
personne
. Chez Renouvier, la personne apparaît comme « fonction à plusieurs va
73
et reprend le nom de personne. Chez Renouvier, la
personne
apparaît comme « fonction à plusieurs variables », par là douée d’une
74
age courant confond sans l’ombre d’un scrupule la
personne
et tout ce qu’elle n’est pas — l’individu, la persona, la « forte ind
75
istinct et le recours à la « valeur absolue de la
personne
» sont à peu près universels en Occident. Comme l’attestent tant de n
76
us loin. L’ange Quelle est cette part de la
personne
dès maintenant libérée du monde, où elle vit encore en exil, mais « h
77
cette partie que nous appelons présentement notre
personne
, car cette totalité inclut également une autre personne, une contrepa
78
ne, car cette totalité inclut également une autre
personne
, une contrepartie transcendante qui nous demeure invisible, ce qu’Ibn
79
vénement majeur, la scène capitale du drame de la
personne
ainsi constituée se produit à l’aube de la troisième nuit qui suit la
80
s contrées ; c’est bien plutôt à notre idée de la
personne
qu’ils opposent leur idée du non-moi. Le vrai malentendu se serait-il
81
des premiers bouddhistes, ce n’est pas encore la
personne
, mais l’obstination de l’ego qui veut durer au-delà de la mort sans r
82
oute trois pages plus loin « Nous devenons vraies
personnes
dans la mesure où nous faisons face à l’Un tout-transcendant.71 » (Ce
83
hen-Chi qui cite ce koan : Parfois, j’arrache la
personne
mais sauve l’objet. Parfois j’arrache l’objet, mais sauve la personne
84
l’objet. Parfois j’arrache l’objet, mais sauve la
personne
. Parfois, j’arrache en même temps l’objet et la personne. Parfois, je
85
e. Parfois, j’arrache en même temps l’objet et la
personne
. Parfois, je n’arrache ni l’objet ni la personne. Le même commente :
86
personne. Parfois, je n’arrache ni l’objet ni la
personne
. Le même commente : « Supprimer la personne et sauver l’objet signif
87
i la personne. Le même commente : « Supprimer la
personne
et sauver l’objet signifie éliminer le questionneur, non sa question.
88
eptionnellement doué, le maître ne touche ni à la
personne
, ni à l’objet. » Enfin ceci : « Ainsi que Bodhidharma (le fondateur d
89
l’intégrité du moi et qui nient ou détruisent la
personne
… Mais l’Oriental sourit et nous laisse « nos » problèmes. Trois éc
90
re les phénomènes et le noumène, l’individu et la
personne
, l’âme et l’ange, l’ego et le Soi. Observons que les trois partent d’
91
sa vocation singulière. Aimer le prochain dans sa
personne
, c’est discerner sa singularité, sa vocation, même virtuelle, la sout
92
intégrant l’animique au spirituel, va toujours de
personne
à personne. Mais alors, d’où vient la personne ? Quel que soit le nom
93
’animique au spirituel, va toujours de personne à
personne
. Mais alors, d’où vient la personne ? Quel que soit le nom que lui on
94
de personne à personne. Mais alors, d’où vient la
personne
? Quel que soit le nom que lui ont donné les trois religions abrahami
95
unité, que l’amour spirituel crée dans l’homme la
personne
. Si la plus haute valeur de l’Occident chrétien n’est pas la connaiss
96
a nature de l’amour véritable l’explique seule. «
Personne
n’a un plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’il aime. »
97
er qu’il s’arrête en chemin, que son élan vers la
personne
singulière retombe au plan de l’individuel, du générique. Capté par l
98
e et de glorification qui lui est propre. » Toute
personne
s’origine en Dieu, qui l’a créée afin d’être connu par elle et de « d
99
t donc en Dieu que tout amour peut reconnaître la
personne
de l’autre et l’aimer « comme soi-même », — comme étant née du même a
100
ter en lui la divinité. Un être n’aime en réalité
personne
d’autre que son créateur.76 » Ibn Arabi distingue trois amours : l’am
101
» en proie aux déchirements). » Telle est donc la
personne
unifiée et tel est son amour de soi-même. Quant à l’amour-passion (ic
102
manière que l’autre… ; il n’y a jamais chez deux
personnes
un bien absolument identique… C’est l’amour qui fait le prochain, et
103
des écoles bouddhistes, comme on l’a vu, nient la
personne
ou la survolent, ne connaissent que l’ego tout transitoire et le Soi
104
lent bien affirmer, par exemple, la réalité de la
personne
ou du prochain) on n’en saurait déduire qu’elles excluent leur contra
105
out s’arrangera.) Ils en ont fait autant pour les
personnes
, potentialisées dans une seule Personne-cosmique, Purusha (dont la co
106
s psychanalystes nous l’ont dit : l’erreur sur la
personne
de l’être aimé est la source des pires conflits, une violence faite à
107
ncarné — la vue juste imagine — au sens fort — la
personne
. Il ne faut pas jeter la vie avec l’erreur, mais aimer mieux. Non pas
108
ul, et qui est elle-même. Tu dis le Soi, ce n’est
personne
. — Il n’y a personne. Personne ne peut aimer, sauf l’égoïste. Il y a
109
ême. Tu dis le Soi, ce n’est personne. — Il n’y a
personne
. Personne ne peut aimer, sauf l’égoïste. Il y a l’amour, et nous pouv
110
s le Soi, ce n’est personne. — Il n’y a personne.
Personne
ne peut aimer, sauf l’égoïste. Il y a l’amour, et nous pouvons seulem
111
ui qu’il est amour. — Mais Dieu pour nous est une
Personne
, et nous crée comme personnes bien distinctes. Tu ne vois pas la femm
112
eu pour nous est une Personne, et nous crée comme
personnes
bien distinctes. Tu ne vois pas la femme que tu crois aimer. — Quand
113
atériel calculé par la science occidentale : mais
personne
ne sera là pour constater que leurs doctrines sur la Lumière finale e
114
t la vraie ? Si les sages de l’Orient ont raison,
personne
ne pourra le vérifier à la consommation des temps, pas même le Soi qu
115
de l’énergie universelle. Car c’est au secret des
personnes
que nous tentons d’écouter la Personne, mais c’est dans la matière qu
116
ecret des personnes que nous tentons d’écouter la
Personne
, mais c’est dans la matière que nous cherchons le Soi. La création to
117
our. 60. Cf. Charles Baudoin, Découverte de la
Personne
, 1940, p. 22. Cet ouvrage est le meilleur exposé du personnalisme mod
118
a David-Neel donne une Parabole tibétaine de la «
personne
» dans l’op. cit. « Une “personne” ressemble à une assemblée composée
119
bétaine de la « personne » dans l’op. cit. « Une “
personne
” ressemble à une assemblée composée d’une quantité de membres. La dis
120
éléments physiques et mentaux qui constituent la “
personne
” ; ce sont nos instincts, nos tendances, nos idées, nos croyances, no
121
éphane Lupasco y aura sans doute pensé. av. « La
personne
, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient », La Nouvelle Re