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a commencé par les philosophes, le jour où, à la
personne
créatrice, ils ont substitué pour les besoins de leurs systèmes l’ind
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ini. Du peuple on a fait une masse, — comme de la
personne
un numéro. De la patrie on a fait la nation, — et des attachements hu
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tuellement réparatrice et proprement humaine : la
personne
. 1. But d’ailleurs de plus en plus irréel, car la mystique du trav
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l’essentiel de la révolution, suppose et pose la
personne
, définie comme l’individu engagé dans le conflit créateur6. À cet eng
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ce raisonnement, dans la bouche, il est vrai, de
personnes
que leur ignorance du marxisme excusait en partie. On croit toujours
6
déalistes qui parlent encore de l’esprit et de la
personne
. Ils repoussent tout ce qui suppose une « actualité » de la pensée :
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ons prochainement dans un volume sur L’Acte et la
Personne
. b. « La Légion étrangère soviétique », L’Ordre nouveau, Paris, n° 2
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sable, à la masse et à l’individu abstrait sur la
personne
concrète. Machiniste et productiviste, elle consacre la pire gradatio
9
ude idéologique qui entraîne la destruction de la
personne
, il est nécessaire de rompre. Tel est pour nous le premier acte : spi
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liberté. On nous a reproché de ne pas définir la
personne
qui est à l’origine de toute notre construction. Répétons donc que po
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re construction. Répétons donc que pour nous : la
personne
c’est l’individu engagé dans le conflit créateur. Conflit qui se réso
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générateurs de créations nouvelles. L’acte et la
personne
apparaissent ainsi indivisibles. Tel est le fondement de toute dignit
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ttre les institutions aux exigences vitales de la
personne
concrète. IV — Aucune confusion ne nous paraît dès lors possible en
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est la liberté, le risque. L’autorité vient de la
personne
, non de ce qui lui est le plus opposé. Il n’y a pas d’autres révoluti
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s le pouvoir des « idées », mais bien celui de la
personne
, de l’acte qui la pose et qui l’oppose aux résistances ambiantes. Nou
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décadence caractérisée, l’état de démission de la
personne
devant les mécanismes créés par d’autres. Alors le pouvoir efficace e
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inente de notre parlement. Aux républicains (mais
personne
n’emploie ce mot, ce qui a permis de ne pas percevoir le passage du t
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ge du temps où tout le inonde l’était au temps où
personne
ne l’est plus), aux républicains attardés et indulgents qui disent :
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r des lois qui désorganisent tout sans satisfaire
personne
. Dans la vie familiale ou individuelle elle-même enfin, tout effort c
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d’énergie » permanente de la révolution, c’est la
personne
humaine telle que nous l’avons définie. 5° Dans l’« Ordre nouveau »,
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egrés le conflit et la tension qui définissent la
personne
en acte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la
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la guerre. Tout cela est assez connu, mais peu de
personnes
en tiennent compte. Si nous le répétons, c’est afin d’insister, une f
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ls s’arrêtent à la dénonciation des moyens et des
personnes
. Le danger est beaucoup plus profond : il est dans la conception rati
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oute philosophique : celle de l’individu et de la
personne
. Thèse I. — Considérer l’homme en tant qu’individu abstrait (princi
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auté du paraître sur l’être. ⁂ Définitions. — La
personne
, c’est l’homme concret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit v
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t vital qui l’unit et l’oppose à son prochain. La
personne
, c’est l’homme en tant qu’il a une vocation particulière dans la soci
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iété. Thèse II. — Considérer l’homme en tant que
personne
et fonder sur cette personne toutes les institutions, c’est reconnaît
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l’homme en tant que personne et fonder sur cette
personne
toutes les institutions, c’est reconnaître la nature concrète de l’ho
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poir sur une réalité déjà utopique elle-même. Les
personnes
existent, bien que brimées. L’individu n’a jamais existé qu’à l’état
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Pour nous, la véritable cellule sociale, c’est la
personne
, et non point la famille, qui lui est subordonnée. La personne, telle
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non point la famille, qui lui est subordonnée. La
personne
, telle que nous venons de la définir9, n’est pas un état, mais un act
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n’est pas un état, mais un acte. L’homme devient
personne
dans la mesure où il se manifeste concrètement, d’une façon qui lui e
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s le monde abstrait et juridique de l’égalité, la
personne
s’enracine au contraire dans le concret d’une vocation. L’apparition
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ans le concret d’une vocation. L’apparition de la
personne
est liée à l’apparition d’une tension. Car d’une part elle est déterm
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son risque propre. Ainsi, la valeur suprême de la
personne
, c’est, à la limite, l’héroïsme. Nous savons bien que ce mot introdu
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e l’État veut lui imposer. Le héros véritable, la
personne
dans sa pureté, c’est l’obstacle irréductible que rencontre le fascis
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voir un destin ?i Le destin, c’est le fait d’une
personne
. Croire à la réalité du « destin » souverain de la masse, de la class
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alités de l’État. Nous croyons à la liberté de la
Personne
. Je connais bien la réaction qui accueille d’ordinaire nos déclaratio
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le, vous n’avez rien à proposer que votre chétive
personne
? Vous serez emportés comme les autres. Votre réaction “révolutionnai
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vous dénoncez. Et d’ailleurs, qu’est-ce que cette
personne
dont vous nous rebattez les oreilles ? » J’ai vu de jeunes sympathisa
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mes ; comment croiraient-ils à la puissance de la
personne
? C’est le « prolétariat » personnaliste. On s’occupera d’eux en temp
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endre, attaquez. On vous dit : « Qu’est-ce que la
personne
? » Répondez : « Que sont ces mythes collectifs sous lesquels vous pr
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, n’ont de réalité que celle qu’on leur prête. Si
personne
n’y croyait, ils n’existeraient pas. Dès que l’on croit à la personne
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, ils n’existeraient pas. Dès que l’on croit à la
personne
, on limite effectivement leur pouvoir. Mais si ces mythes représenten
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omme de toutes les démissions particulières, — la
personne
au contraire représente l’attitude créatrice, la vocation de l’homme.
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’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la
personne
. Et c’est dans l’homme qu’a lieu le choix, et non pas dans la rue, da
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ire. Le lieu de toute décision qui crée, c’est la
personne
. Ici le rôle des jeunes intellectuels apparaît dans toute sa grandeur
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la dictature du nombre et de l’irresponsable. La
personne
, au contraire de l’individu charrié par tous les destins collectifs e
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au a pour mesure fondamentale cette réalité de la
personne
responsable. Tout notre système en découle, toutes nos revendications
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och n’est pas de ceux pour qui la démission de la
personne
devant les déterminismes historiques tient lieu de méthode politique.
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absolue intransigeance morale : en un mot, sur la
personne
et sur les personnes ; c’est que l’Ordre nouveau affirme avec plus de
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ce morale : en un mot, sur la personne et sur les
personnes
; c’est que l’Ordre nouveau affirme avec plus de rigueur et plus de c
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nce surtout que tous les autres « le primat de la
personne
humaine sur toutes autres valeurs ou sur toutes nécessités ». Et ce r
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rons de plus en plus, un ordre, une communauté de
personnes
qui ont fait la révolution dans leur vie, qui souffrent à cause de ce
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1. — La culture ne doit pas tendre à former des
personnes
. Mais elle doit être formée par des personnes dans l’exercice de leur
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des personnes. Mais elle doit être formée par des
personnes
dans l’exercice de leur vocation. La personne est, ou n’est pas. (Le
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s personnes dans l’exercice de leur vocation. La
personne
est, ou n’est pas. (Le plus souvent, elle n’est pas.) À la différence
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s la singer, ne pas apprendre à la singer. Car la
personne
est vocation, — et l’homme ne choisit pas sa vocation, mais c’est ell
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seule une culture constituée et transmise par des
personnes
assujetties aux ordres de leur vocation, et responsables de son exerc
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sibilité, toujours latente chez tout homme, de la
personne
. Or nous voyons la culture actuelle constituée et transmise par deux
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de mort pour l’épanouissement et l’exercice de la
personne
. Car la personne est choix, et donc prise de parti : or c’est là ce q
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anouissement et l’exercice de la personne. Car la
personne
est choix, et donc prise de parti : or c’est là ce que raille l’équip
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n d’une civilisation nouvelle ne peut être que la
personne
. Une mesure vivante, ce n’est pas un étalon fixe. C’est un principe d
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iste est au contraire infiniment vivante : car la
personne
est un principe universel, et quand bien même tous les hommes seraien
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nd bien même tous les hommes seraient devenus des
personnes
, la tension, loin de disparaître, atteindrait au contraire son maximu
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atteindrait au contraire son maximum créateur. La
personne
est par excellence la mesure d’une société ouverte. La société person
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a pour fin l’extension maximum du phénomène de la
personne
. On peut concevoir et souhaiter une « personnalisation » infinie de l
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bre d’hommes, du seul fait de leur accession à la
personne
. La plupart des institutions actuelles pourraient être gardées comme
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onfond réellement avec la mesure universelle — la
personne
—, la méthode ne saurait être que l’exercice des vocations particuliè
70
e vigilance doctrinale, gardienne du statut de la
personne
». Nietzsche, me semble-t-il, avait prévu et précisé l’action proprem
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matérielle n’est pas un élément constitutif de la
personne
, bien au contraire. Le révolutionnaire est pauvre, non tant par goût
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lution. Elle nie et ruine le fondement même de la
personne
, mesure par excellence d’une société ouverte. L’erreur de Nietzsche e
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rté effective, celle d’accéder à l’exercice de la
personne
, — d’obéir à sa vocation. 22. Cf. Arnaud Dandieu : Y a-t-il un seui
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sous le régime de la révocation des droits de la
Personne
. Et c’est pourquoi la considération de certains précédents, qui paraî
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l’un et l’autre cas destructeur de la liberté des
personnes
, destructeur du sentiment patriotique, destructeur à gauche et à droi
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ils faire contre la menace qui les rassemble ? Si
personne
ne répond d’urgence à la question, n’indique d’urgence une direction
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pressé ; « priorité au plan d’action ». Seulement
personne
ne sait au juste comment cela se fait, la nationalisation des banques
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ance, jusqu’ici. Si incroyable que cela paraisse,
personne
ne s’est encore préoccupé de ce problème tactique vraiment crucial, e
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celui de l’aventure et des routines, celui de la
personne
et de l’impersonnel. Mais, depuis peu, les écrivains sont menacés, en
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domaine : 1° Les institutions sont au service des
personnes
; en particulier, l’édition est un moyen au service de l’esprit créat
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e nationale-socialiste, c’est-à-dire au Führer en
personne
. En fait, il ne s’agissait pas d’élections, au sens parlementaire, ma
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Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)t 1.
Personne
n’aurait l’idée de poser cette question dans un temps où l’autorité e
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choses au clair. Ce qui fait croire à beaucoup de
personnes
que notre siècle est celui de l’autorité, c’est l’abondance de pouvoi
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e », ou ce qui a le droit de commander ? Non. Car
personne
n’ignore qu’il y a des gens ou des institutions qui ont le droit de c
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e fait-il qu’une élite ou un gouvernement, ou une
personne
, en viennent à perdre leur autorité ? Autrement dit, comment se fait-
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coles de rhétorique vulgaire, et les questions de
personnes
, le jeu des vieilles rancunes, y priment nécessairement toute espèce
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rance, des préjugés crétinisants, des rancunes de
personnes
médiocres et des plaisanteries à tant la ligne la plus propre à nous
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politique ne saurait être qu’une expression de la
personne
même. Elle s’enracine dans l’homme, en tant qu’il est actif, créateur
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e homme, de chaque membre d’une communauté. Toute
personne
, lorsqu’elle se manifeste comme telle, crée aussitôt une tension. D’u
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rminées. C’est en vertu de notre conception de la
personne
que nous voulons subordonner l’État à la liberté créatrice de ceux qu
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ation46. C’est en vertu de notre conception de la
personne
que nous voulons assurer à chacun un « minimum vital », c’est-à-dire
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civil.) C’est en vertu de notre conception de la
personne
que nous voulons restaurer le sens de la mission nationale des França
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nçais47. C’est en vertu de notre conception de la
personne
, enfin, que nous jugeons désirable et féconde la pluralité des vocati
94
lle consiste à faire la part, dans l’activité des
personnes
aussi bien que dans celle des peuples, de ce qui est organisation et
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duire à une vaste échelle le mouvement même de la
personne
en exercice, ce double mouvement d’organisation des appuis matériels,
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ela, je demande : 1° Est-ce une raison, parce que
personne
au monde n’a jamais mené une vie parfaitement morale, pour renoncer à
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« modèle » d’action juste et bienfaisante ? Et si
personne
ne veut plus s’occuper de la vérité, sous prétexte que le mensonge a
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ime, avec ses confrères Lefebvre-Guterman, que la
personne
, c’est le serf, et que notre but est la restauration de l’esclavage,
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on nécessaire, p. 39, et passim. Politique de la
personne
, p. 220-225, et Dictature de la liberté, passim. 49. Est-ce de bonn
100
n quoi Mounier voit le « garant » du statut de la
personne
! — et l’emploi équivoque de termes tels que « décentralisation » ou
101
ces propos m’ont été tenus spontanément, par des
personnes
très favorables à Hitler, mais qui gardaient leur sens critique. Ce n
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ont passer les intérêts de leur parti ou de leurs
personnes
avant ceux de la nation et de son « honneur ». Cette situation dicte
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bue au créancier non seulement les terres mais la
personne
même du débiteur insolvable, qui tombe en esclavage. Après quelques c
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ement : de la nature des liens entre sexualité et
personne
. 6. Expéditions latérales dans le domaine des mythes, de la psychanal
105
ersonnelle. Il n’est pas antérieur à l’acte de la
personne
. Il n’est défini et précisé que par cet acte même : il n’existe donc
106
s du corps social, agissant et créant en tant que
personnes
dans une perspective commune. Ce principe de communion ne consiste ce
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ques ou aux paniques, c’est dans la conscience de
personnes
humaines que naissent les nouvelles tables des valeurs. Toute créatio
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s, dans la mesure où ces conflits intéressent les
personnes
humaines en tant que telles. Plus encore tout membre de la fédération
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autorité réelle étant pour nous l’émanation de la
personne
, se trahirait elle-même et cesserait d’exister dans la mesure où elle
110
. Quiconque a compris ce que nous entendons par «
personne
humaine » doit constater la nécessité de l’autorité spirituelle dans
111
ise, — comme on dit. Peu importent d’ailleurs les
personnes
: c’est la tendance qui est significative. ad. « Trop d’irresponsabl