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de vivre, c’est-à-dire de lutter pour devenir une
personne
devant Dieu. Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simpl
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ait d’obéir à la mesure de la foi. Je n’étonnerai
personne
si je constate que dans l’humanité contemporaine, le chrétien n’est p
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mière vue, que le chrétien ne peut plus rien, que
personne
ne l’écoute plus, qu’on le laisse parler dans ses temples justement p
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rétien est cet homme qui, ayant mesuré, mieux que
personne
peut-être, la vanité de toute action, agit tout de même, non point pa
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la classe opprimée. Que faire, sinon payer de sa
personne
? Kagawa n’hésite pas. Il va vivre dans les bas-fonds. Avec un peu d’
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e phrase. La cité moderne est en crise, parce que
personne
n’a su ou n’a osé prévoir l’aboutissement matériel et moral de la rév
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ux du capitalisme. Chacun tire à hue et à dia, et
personne
ne sait où il va. Il n’y a plus de commune mesure entre la pensée et
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d principe qui les anime, c’est la primauté de la
personne
. — L’expression paraît bien abstraite. Que faut-il entendre par là ?
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e faut-il entendre par là ? Qu’est-ce donc que la
personne
humaine ? Exactement et tout simplement, la personne, c’est ce que j’
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sonne humaine ? Exactement et tout simplement, la
personne
, c’est ce que j’appelais l’exercice de la vocation. Ce qu’on nomme à
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u’on nomme à Esprit ou à L’Ordre nouveau : la
personne
, c’est cette réalité que tout chrétien connaît : l’homme qui a reçu u
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n homme qui n’a pas son pain ne peut pas être une
personne
ni exercer sa vocation ; combattre aussi l’État totalitaire, qui oppr
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ue tout homme a une vocation, et peut devenir une
personne
, et doit devenir une personne, — idée qu’apporta dans le monde le mes
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et peut devenir une personne, et doit devenir une
personne
, — idée qu’apporta dans le monde le message de l’apôtre Paul, idée ce
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re un monde à la mesure de l’homme concret, de la
personne
, voilà le mot d’ordre du personnalisme ; voilà son but, à la fois pol
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certains reçoivent l’ordre d’aller payer de leur
personne
, comme Kagawa dans les bas-fonds ou la prison. Qu’ils le fassent, si
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ique. Le style est direct, l’emploi de la seconde
personne
est la règle ; aussi ne peut-on lire ces méditations sans se sentir p
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se fera, comme elle s’est toujours faite, par des
personnes
et par des petits groupes ; par quelques « fous de Dieu » comme saint