1 1938, Journal d’Allemagne. Avertissement
1 temps nouveau : elle traduit les relations d’une personne avec les passions collectives. Demain peut-être, il n’y aura plus que
2 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
2 chluss ? dit notre hôte. Cela se fera si vite que personne n’aura le temps de bouger. Aucun danger de guerre. Un éclair, et tout
3 s comprendre. Ce doit être le discours du Führer. Personne dans la maison ne répond plus aux sonneries, et toutes les portes ont
4 fait un peu de place pour respirer. Sept heures. Personne ne s’impatiente, ni ne plaisante. Huit heures. Les dignitaires du Rei
5 la tribune. Pendant six minutes, c’est très long. Personne ne peut remarquer que j’ai les mains dans mes poches : ils sont dress
6 la divinisation des masses et la suppression des personnes . Des sans-culottes aux chemises brunes, le progrès est pourtant notab
7 tte le Dieu personnel parce qu’il est le Dieu des personnes , et l’on adore un Dieu cosmique, non révélé, non incarné, qui est l’i
8 ente publication, bon nombre de remarques sur des personnes privées, et quelques interrogations « naïves » auxquelles la suite ré
3 1938, Journal d’Allemagne. Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
9 e nationale-socialiste, c’est-à-dire au Führer en personne . En fait, il ne s’agissait pas d’élections, au sens parlementaire, ma
4 1938, Journal d’Allemagne. Les jacobins en chemise brune
10 ces propos m’ont été tenus spontanément, par des personnes très favorables à Hitler, mais qui gardaient leur sens critique. Ce n
11 ont passer les intérêts de leur parti ou de leurs personnes avant ceux de la nation et de son « honneur ». Cette situation dicte