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ance, chose subie, prépondérance du destin sur la
personne
libre et responsable. Aimer l’amour plus que l’objet de l’amour, aime
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rai Dieu — s’est fait homme, et vrai homme. En la
personne
de Jésus-Christ, les ténèbres vraiment ont « reçu » la lumière. Et to
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nce. Qu’est devenue cette doctrine parmi nous ? «
Personne
ne saurait dire jusqu’à quelles couches profondes de l’humanité d’Occ
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ie des troubadours au xiie siècle, c’est ce dont
personne
ne saurait plus douter. « Oui, entre les xie et xiie siècles, la po
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cent III d’avoir causé la mort de cinq-cent-mille
personnes
! D’ailleurs, quand on démontrerait, à supposer que ce fût possible e
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’Église d’Amour. Normalement, il ne serait venu à
personne
cette idée, strictement moderne, que les symboles, pour être valables
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r et d’abuser des esclaves, qui ne sont pas des «
personnes
» pour le droit romain : persona est sui juris ; servus non est perso
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nt une joie recomposée ?108 » Je ne pense pas que
personne
, de nos jours, soit en mesure de trancher toutes ces questions. Les s
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nt à l’esprit. J’ai même entendu dire à certaines
personnes
qu’elles évitaient de les entendre. Ô Dieu ! que notre misère est gra
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nir à cette constatation empirique. Mais en fait,
personne
ne s’y tient. La conscience moderne, par exemple, victime des réflexe
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primitive. Il se peut. Mais d’où le sait-on ? Les
personnes
qui croient cela, le croient-elles pour des raisons qu’elles seraient
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n, un à peu près, une erreur tolérée ? En vérité,
personne
ne se livre à ces recherches : on affirme sur la foi d’un préjugé que
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sique adoucit les mœurs » ? Je n’en sais rien, et
personne
ne saurait le démontrer. Et la peinture, quelle peut bien être son ac
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nie dont il faut secouer le joug ; et qu’enfin la
personne
aimée nous a beaucoup plus d’obligation de notre amour, alors qu’elle
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ins le principe de la liberté, c’est-à-dire de la
personne
— sans lui sacrifier toutefois les effets délicieux et torturants du
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s amants incestueux. Ensuite, Racine se punit par
personnes
interposées en refusant à la passion de Phèdre toute réciprocité de l
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sécurité ; si forte est la certitude générale que
personne
ne croira son message. ⁂ Le drame débute par une évocation monumental
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es hypocrisies idéalisées et perverses auxquelles
personne
ne sait plus croire. Vous avez fait de la femme une espèce de divinit
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age d’une époque en faillite — une dette que plus
personne
, là-bas, n’est disposé à reconnaître. On n’a plus de comptes à rendre
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f de tous les « moyens de production », choses et
personnes
assimilées. La guerre n’est plus un viol mais un assassinat de l’obje
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s intéressés, mais il est réellement inconscient.
Personne
n’ose dire : je veux la guerre ; non plus que dans l’amour-passion, l
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mes fidèles, deux corps aptes à procréer, et deux
personnes
juridiques. Il se trouvait donc sanctifier les intérêts fondamentaux
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lieux communs les plus usés des moralistes : mais
personne
ne peut plus le croire, à l’âge du film et du roman — nous sommes tou
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t comme les signes certains d’une décadence de la
personne
chez les modernes, et d’une espèce de maladie de l’être. Presque tout
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même pas du danger spirituel que fait courir à la
personne
l’éthique de l’évasion, qui est née du mythe). D’où les multiples ten
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hymen idéalement réalisé (d’après les recettes).
Personne
, que je sache, n’a encore osé dire que l’amour tel qu’on l’imagine de
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ut rien fonder qui dure sur le mensonge. Il n’y a
personne
au monde qui puisse me combler : à peine comblé je changerais ! Chois
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et que c’est un fait absolu, sur quoi se fonde la
personne
même des époux. Il faut bien voir que cette fidélité est à contre-cou
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pas à fuir. Je dis qu’une telle fidélité fonde la
personne
. Car la personne se manifeste comme une œuvre, au sens le plus large
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s qu’une telle fidélité fonde la personne. Car la
personne
se manifeste comme une œuvre, au sens le plus large du terme. Elle s’
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uelque chose qui n’était pas, mais que l’on crée.
Personne
, œuvre et fidélité : les trois mots ne sont point séparables ou conce
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ance de faire œuvre, et de s’élever au plan de la
personne
. (À condition bien entendu que cette promesse ne soit pas faite pour
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détour, à travers l’autre, que le moi rejoint sa
personne
— au-delà de son propre bonheur. Ainsi la personne des époux est une
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ersonne — au-delà de son propre bonheur. Ainsi la
personne
des époux est une mutuelle création, elle est le double aboutissement
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et son naturel égoïsme, c’est cela qui édifie la
personne
. À ce terme, on découvrira que la fidélité dans le mariage est la loi
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son amour pour une femme en la traitant comme une
personne
humaine totale, — non comme une fée de la légende, mi-déesse mi-bacch
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nouvelle, inconnue du monde de l’Éros : comme des
personnes
, non plus comme des reflets ou des objets. Cet « exercice spirituel »
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son efficace : ce n’est plus lui qui détermine la
personne
. En d’autres termes, on pourrait dire que la fidélité se garantit ell
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ssance fatale qui agissait en lieu et place de ma
personne
. » Pieux mensonge203 du servant d’Éros. Mais de combien de complaisan
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as encore en mesure de concevoir la réalité de la
personne
chez la femme. C’est autant dire qu’il ne sait pas encore aimer. Le v
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il se refuse à une violence qui nie et détruit la
personne
. Il prouve ainsi qu’il veut d’abord le bien de l’autre. Son égoïsme p
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Nous, nous cherchons la densité de l’être dans la
personne
distincte, sans cesse approfondie comme telle. « D’autant plus nous c
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ps les conditions profondes de la fidélité, de la
personne
, du mariage, — et du refus de la passion. Elle suppose l’acceptation
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ions nationalistes : tout ce qui tend à ruiner la
personne
. Mais ce sont là des phénomènes complexes et collectifs, qui échappen
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s sur des institutions solides, à la mesure de la
personne
. Il se peut que les excès mêmes de la passion provoquent des résistan
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autre, par l’admission de sa vie étrangère, de sa
personne
à tout jamais distincte, mais qui offre une alliance sans fin, initia
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on s’écarte de l’espèce pour se rapprocher de la
personne
, plus le choix devient singulier. À cette personnalisation de l’être
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que l’on reconnaît dans un être la totalité d’une
personne
. La personne, selon la fameuse définition kantienne, c’est ce qui ne
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nnaît dans un être la totalité d’une personne. La
personne
, selon la fameuse définition kantienne, c’est ce qui ne peut être uti
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davantage de la fidélité et de la constance de la
personne
aimée. C’est léser le droit des amants que de refuser, sous un prétex
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nommer un chat un chat : c’est que cela ne choque
personne
— et non du tout qu’il est un débauché. Ayant choisi le symbolisme am