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tte doctrine impliquée dans une philosophie de la
personne
, que nous étions quelques-uns à construire en pleine marée totalitair
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je m’efforçai de confronter ma « politique de la
personne
» et la doctrine fédéraliste qui en résulte, avec les réalités europé
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licière, la négation du droit et des droits de la
personne
, une conception de l’homme réduit au partisan, une technique du menso
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domine en création) c’est celui que j’appelle la
personne
. Et ces institutions à sa mesure, à hauteur d’homme, traduisant dans
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éfinitions philosophiques de ces deux termes : la
personne
et le fédéralisme. Cette manière d’apparence rigoureuse s’autoriserai
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randeur et de sa spiritualité. Voilà le drame. La
personne
, en effet, c’est en chacun de nous le conflit permanent entre la libe
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dès que ce combat se relâche à l’intérieur de la
personne
, nous avons la guerre au-dehors. Je m’explique. Quand l’homme se cons
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dividualisme ». C’est, au contraire, au nom de la
personne
, de prêcher l’engagement personnel, libre, efficace et constamment cr
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r le collectivisme autoritaire. Sur le plan de la
personne
, et du civisme donc, la déviation vers l’anarchie d’une part, la dévi
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nce ardente autour de cette notion centrale de la
personne
, car ses déviations perpétuelles vers l’individu sans devoirs ou vers
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e débat créateur, le dialogue permanent, c’est la
personne
. Voilà donc définis trois types humains, qui favorisent trois types d
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ime totalitaire. Enfin, à l’homme considéré comme
personne
, à la fois libre et engagé, et vivant dans la tension entre l’autonom
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araît indispensable. Il ne faut pas penser que la
personne
soit un moyen terme ou un juste milieu entre l’individu sans responsa
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ilité et le soldat politique sans liberté. Car la
personne
, c’est l’homme réel, et les deux autres ne sont que des déviations mo
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rbides, des démissions de l’humanité complète. La
personne
n’est pas à mi-chemin entre la peste et le choléra, mais elle représe
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roupes de citoyens responsables, c’est-à-dire des
personnes
fédérées. Ayant ainsi esquissé à grands traits la conception de l’hom
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» En effet, « un pour tous » signifie l’élan des
personnes
et des régions vers l’union, tandis que « tous pour un » signifie l’a
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l’union doit apporter à chaque région et à chaque
personne
. Il est infiniment probable que, sur le plan européen, nous allons vo
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eraient ainsi dans plusieurs de ses dimensions la
personne
même de ceux qui s’y rattachent. Certes, il est plus facile de décrét
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on se forme de proche en proche, par le moyen des
personnes
et des groupes, et non point à partir d’un centre ou par le moyen des
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ment une union douanière. Et surtout, ce sont des
personnes
qui créent peu à peu des réseaux variés d’échanges européens. Rien de
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onde. La fédération sera l’œuvre de groupes et de
personnes
qui prendront l’initiative de se fédérer en dehors des gouvernements
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rnements nationaux. Et ce sont ces groupes et ces
personnes
qui formeront le gouvernement de l’Europe. Il n’y a pas d’autre voie
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ortels Après le congrès de Montreux, plusieurs
personnes
me dirent en souriant assez gentiment : « Vous avez donc pris part à
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doute la plus urgente de l’heure. Je le dis à ces
personnes
, de toute ma conviction, mais je vis bien qu’elles demeuraient scepti
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ais c’est électoral et cela passe pour pratique. (
Personne
ne sait pourquoi, et bien peu se le demandent. Le jeu électoral vit d
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oirs, ni le soldat politique sans droits, mais la
personne
à la fois libre et engagée, l’homme qui sait ce qu’il se doit et ce q
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pe, jusqu’à ce qu’ils soient dûment colonisés ! »
Personne
n’ose dire cela, ou comme cela. Mais certains le pensent, et finissen
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utira ce congrès de l’Europe. Le 19 juin de 1789,
personne
ne prévoyait le serment du Jeu de Paume, qui marqua le lendemain un t
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enne de la Charte des droits et des devoirs de la
personne
, et à laquelle puissent en appeler directement, contre l’État ou le p
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épendent, mais qu’il est avant tout l’enjeu de la
personne
, la chance de l’homme au xxe siècle. Et c’est pourquoi la hiérarchie
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rectrice de nos révolutions : c’est l’idéal de la
personne
humaine. Cette notion d’origine chrétienne, acceptée et reprise par
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malgré le refus des socialistes de donner ce que
personne
ne leur avait demandé, ils viendront à La Haye à titre personnel, par
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le nationalisme et l’esprit partisan, je ne vois
personne
au monde qui puisse le faire avec quelque chance de succès. Nous avon
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s, qui est celle d’un très vieux Parlement, mille
personnes
, mille Européens. Je reconnais dans la foule quelques têtes, la moust
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hargée de sanctionner une Charte des droits de la
Personne
; l’Assemblée de l’Europe, représentant les forces vives des nations,
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ssemblée européenne. Mais il est fort étrange que
personne
n’ait songé à le compléter au lieu de l’éliminer. Comment corriger le
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exercice effectif des droits et des devoirs de la
personne
humaine, tels que les comprend l’Occident. La conception européenne d
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rectrice de nos révolutions : c’est l’idéal de la
personne
humaine. Cette notion d’origine chrétienne, acceptée et reprise par l
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icain) qui garantit les droits fondamentaux de la
personne
, qui respecte l’opposition, et qui entretient un climat tolérable de
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especte les droits humains qui appartiennent à la
personne
, comme l’habeas corpus, le droit de circuler, le droit de professer l
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suprême 11. Enfin, la protection des droits de la
personne
, qui doit rester le but principal de l’Union exige l’institution d’un
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tion d’une Charte des droits et des devoirs de la
personne
, doublée d’une Charte des droits et des devoirs de la nation, toutes
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l’Union, ne sauraient fonctionner au bénéfice des
personnes
, groupes et nations, que s’ils sont approuvés et soutenus par l’opini
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s et les institutions qu’implique son idéal de la
personne
. L’heure est venue de rallier pour ce nouveau destin tous les peuples
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ure aux États, à laquelle puissent en appeler les
personnes
et les collectivités, et destinée à assurer la mise en œuvre de la Dé
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ur l’illustration des droits et des devoirs de la
personne
humaine, dont, malgré toutes ses infidélités, l’Europe demeure aux ye