1 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). Contre-offensive de la liberté
1 s, le but de toute communauté digne du nom. La personne J’en viens ici à notre troisième force : la personne. Voilà la cré
2 ne J’en viens ici à notre troisième force : la personne . Voilà la création majeure de l’Occident. L’idée de la personne est c
3 à la création majeure de l’Occident. L’idée de la personne est certainement la plus originale, la plus profonde aussi qu’ait éla
4 s profonde aussi qu’ait élaborée notre Europe. La personne , c’est l’individu chargé d’une vocation qui le distingue de la masse,
5 er à la mise au pas par l’État. Avec l’idée de la personne l’Europe est née ; avec elle, elle mourrait. J’indique tout de suite
6 indique tout de suite que le mal spécifique de la personne , c’est l’individualisme, qui a fait tant de ravages chez nos intellec
7 ttise qui paye » de Hollywood ! Dans l’idée de la personne s’enracine toute liberté concrète, créatrice et vécue. Au contraire,
8 toutes les modernes tyrannies. On ne peut forcer personne à être libre, alors qu’il faut forcer les masses à être masses. Et c’
9 orcer les masses à être masses. Et c’est pourquoi Personne égale Liberté, tandis que masse égale contrainte. Il n’y aura jamais
10  beaucoup plus que d’un général américain. Chaque personne fait obstacle à la fatalité. Léviathan ne devient fatal que dans la m