1 1963, L’Opportunité chrétienne. Préface
1 é dans la quête spirituelle, qui doit inventer sa personne et qui découvre sa vocation. Je ne dis pas cela contre un maître admi
2 é. Or, il révèle qu’il est autant de voies que de personnes créées par lui. Je me dis parfois que ces voies sont toutes « hérétiq
3 itaire est inséparable — ni la conception de la «  personne  » qui suppose la tradition grecque et le vocabulaire romain, ni même
2 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 1. Une fausse nouvelle : « Dieu est mort »
4 ient ? D’une caricature commode ou de la première Personne de la Trinité ? Du Dieu des philosophes ou du Dieu des Prophètes ? D’
5 e Révélé était mort, après avoir vécu en tant que personne , il se serait donc produit, à un certain moment précis, dans le temps
6 ble qu’au cœur, c’est-à-dire au plus intime d’une personne bien réelle et distincte. Il est donc normal que le Dieu personnel re
3 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 2. Sécularisme
7 es proportions du corps, mais non pas l’homme, la personne , celui qu’une vocation met en question et somme de répondre. Nous pou
8  le processus consiste à remplacer l’action de la Personne divine par un système impersonnel, contre lequel il n’y a pas de reco
9 ques allusions au « Tout-Puissant » qui ne gênent personne . C’est ce qu’ils appellent, non sans satisfaction, « donner la note r
10 ré d’une emphase triste et correcte qui ne trompe personne , et qui suffirait à ridiculiser n’importe qu’elle vérité simple habil
4 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 3. L’opportunité chrétienne
11 se fera, comme elle s’est toujours faite, par des personnes et par des petits groupes ; par quelques « fous de Dieu » comme saint
5 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 5. Un langage commun
12 se prépare, une nécessité commune qui les relie ? Personne ne peut répondre quant à l’avenir. Mais si j’essaie de situer dans l’
6 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
13 le ne tire pas son origine de circonstances ou de personnes nécessairement imparfaites ou partielles. Elle ne laisse aucune conti
14 parmi les autres peuples, non seulement entre les personnes du commun qui disent chacun au hasard ce qui leur vient dans l’esprit
15 ations d’un phénomène économique que par ailleurs personne — non pas même Marx, quoi qu’on en pense souvent — n’a su définir cla
16 hitlériennes privent de tous droits civiques les personnes qui ne peuvent prouver par les registres la pureté de leurs origines 
7 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 8. La mission de l’artiste
17  crée » une symphonie, qu’il « crée » des formes. Personne ne peut prouver qu’un homme crée quelque chose, puisque personne ne c
18 t prouver qu’un homme crée quelque chose, puisque personne ne connaît la totalité des choses existantes, de leurs structures et
19 rit qui s’arrête devant le mystère de la Première Personne . Ainsi méditer sur le mystère du Père pourrait conduire à mieux compr
20 t-être ses normes dans la doctrine de la deuxième Personne de la Trinité, et dans une méditation de son mystère. En troisième li
8 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
21 rai, fidélité à ses propres désirs plutôt qu’à la personne qui était le prétexte, mais conservant au moins ces deux traits impor
9 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
22 ment active et totalement salutaire, au nom d’une Personne vivante et de son amour éternel. Il annonçait l’homme changé. Trop b
23 sur l’homme et sa mission cosmique. Erreur sur la personne — dans mon vocabulaire. Ma critique porte sur l’essentiel du marxisme
24 n homme qui reçoit et qui saisit la Révélation en Personne . Et du coup le Royaume est au-dedans de lui. Cet homme n’est plus le
25 es et sa pensée la plus intime. Dès maintenant sa personne est recréée. Dès maintenant, elle entre en conflit avec le monde et s
26 tiel, que Marx voyait au terme de l’histoire : la personne . Et alors, il attaque le monde ! Mais un homme qui se convertit au co
27 n parallèle — sans doute dangereux — ce serait la Personne vivante de Jésus-Christ, et non pas la théologie, simple autocritique
10 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 11. La baleine qui avait faim
28 nous Européens, n’avons jamais été découverts par personne , notez-le bien. C’est une passion inquiète de vérifier sans cesse le
11 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 12. Le mouvement œcuménique et le fédéralisme
29 ie de l’œcuménisme implique une philosophie de la personne dont l’application est une politique du fédéralisme. Théologie du m
30 le modèle même de l’union dans la distinction des personnes  ? Posons ces questions-là aux docteurs de l’Église. Mais voici ce que
31 ionner le plus tôt possible. Philosophie de la personne Les positions œcuméniques que nous venons d’esquisser enveloppent
32 er les notions d’individu, de collectivité, et de personne par des exemples historiques susceptibles de faire image. L’individu
33 à la fois autonome et en relation. Ainsi, le mot personne avec son sens nouveau, et la réalité sociale qu’il désigne, sont bel
34 re, des créations de l’Église chrétienne. Dans la personne ainsi définie se résout l’éternel conflit entre la liberté individuel
35 sa chance. Mais la liberté et l’engagement de la personne chrétienne se définissent du même coup par la formule : à chacun sa v
36 part la dissidence obstinée, la philosophie de la personne prévient d’une part le collectivisme oppressif, d’autre part l’indivi
37 ant. Mais ici encore, insistons sur ce point : la personne n’est pas un moyen-terme entre l’individu trop flottant et le soldat
38 aliste en politique. Quant à la philosophie de la personne , elle sera normalement celle du bon citoyen d’une fédération. La devi
39 etc.). C’est en effet dans le groupe local que la personne peut se réaliser. Car les tâches civiques y sont à l’échelle de l’ind
40 alitaire, le couple de frères amis que forment la personne et la communauté fédérale. Vouloir le fédéralisme sans accepter l’œcu
41 es termes, dans la diversité « des Églises et des personnes particulières ». Elle doit donc s’organiser en fédération de paroisse
42 héologie de l’œcuménisme, et la philosophie de la personne qu’elle implique, sont les seules bases actuellement concevables pour
43 théologie de l’œcuménisme et la philosophie de la personne sont les seules bases actuellement existantes, et sur lesquelles on p
44 de la communauté vivante, celle qui rassemble les personnes , et non pas celle qui fond, en une masse informe et grossièrement enc
45 a théologie de l’œcuménisme, la philosophie de la personne et la politique du fédéralisme sont seules en mesure, aujourd’hui, de
46 orité nouvelle. Si les Églises n’y répondent pas, personne d’autre, je le crains, ne répondra. »
12 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 13. La fin du pessimisme
47 t pas un homme automatique, comme des millions de personnes le croient encore sur la foi de quelques films et de la science-ficti
13 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
48 u progrès, l’égalité des droits, le respect de la personne humaine, les sciences de la matière et de la vie, la technique et l’e
49 me résume : une machine-outil n’a jamais converti personne au christianisme. Mais posez-la et mettez-la en marche au milieu d’un
50 Occident s’arrêtait au latin liturgique : or plus personne ne comprend ces langues, sauf les prêtres ! Faudra-t-il adopter désor
51 irituelle commune les termes de grâce, de foi, de personne et surtout d’amour qui sont les fondements du christianisme et que le