1 ance, chose subie, prépondérance du destin sur la personne libre et responsable. Aimer l’amour plus que l’objet de l’amour, aime

2 rai Dieu — s’est fait homme, et vrai homme. En la personne de Jésus-Christ, les ténèbres vraiment ont « reçu » la lumière. Et to

3 nce. Qu’est devenue cette doctrine parmi nous ? «  Personne ne saurait dire jusqu’à quelles couches profondes de l’humanité d’Occ

4 ie des troubadours au xiie siècle, c’est ce dont personne ne saurait plus douter. « Oui, entre les xie et xiie siècles, la po

5 s hérétiques, Guilabert de Castres, la dirigea en personne dès 1193 (notre poème pouvant être daté des environs de 1190) et c’es

6 Innocent III d’avoir causé la mort de cinq-cents personnes  ! D’ailleurs, quand on démontrerait, à supposer que ce fût possible e

7 ’Église d’Amour. Normalement, il ne serait venu à personne cette idée, strictement moderne, que les symboles, pour être valables

8 e d’un destin, d’une force aveugle, étrangère aux personnes , d’une volonté de la Déesse Minne, reviviscence de la Grande Mère des

9 seuil mortel de la dualité, de la distinction des personnes . Ce paradoxe essentiellement manichéen sous-tend l’immense poème du R

10 à la nuit de la passion, non point au salut de la personne mais bien à sa dissolution. Tout le passage cité trahit d’ailleurs un

11 r et d’abuser des esclaves, qui ne sont pas des «  personnes  » pour le droit romain : persona est sui iuris ; servus non est perso

12 4. Ce qui n’empêchera pas l’Église de Rome, en la personne du pape Innocent III qui rêvait de « l’empire du monde » et ne pouvai

13 t une joie recomposée ? »116 Je ne pense pas que personne , de nos jours, soit en mesure de trancher toutes ces questions. Les s

14 nt à l’esprit. J’ai même entendu dire à certaines personnes qu’elles évitaient de les entendre. O Dieu ! que notre misère est gra

15 nir à cette constatation empirique. Mais en fait, personne ne s’y tient. La conscience moderne, par exemple, victime des réflexe

16 primitive. Il se peut. Mais d’où le sait-on ? Les personnes qui croient cela, le croient-elles pour des raisons qu’elles seraient

17 n, un à-peu-près, une erreur tolérée ? En vérité, personne ne se livre à ces recherches : on affirme sur la foi d’un préjugé que

18 sique adoucit les mœurs ? » Je n’en sais rien, et personne ne saurait le démontrer. Et la peinture, quelle peut bien être son ac

19 nie dont il faut secouer le joug ; et qu’enfin la personne aimée nous a beaucoup plus d’obligation de notre amour, alors qu’elle

20 ins le principe de la liberté, c’est-à-dire de la personne — sans lui sacrifier toutefois les effets délicieux et torturants du

21 s amants incestueux. Ensuite, Racine se punit par personnes interposées en refusant à la passion de Phèdre toute réciprocité de l

22 sécurité ; si forte est la certitude générale que personne ne croira son message. ⁂ Le drame débute par une évocation monumental

23 es hypocrisies idéalisées et perverses auxquelles personne ne sait plus croire. Vous avez fait de la femme une espèce de divinit

24 age d’une époque en faillite — une dette que plus personne , là-bas, n’est disposé à reconnaître. On n’a plus de comptes à rendre

25 f de tous les « moyens de production », choses et personnes assimilées. La guerre n’est plus un viol mais un assassinat de l’obje

26 s intéressés, mais il est réellement inconscient. Personne n’ose dire : je veux la guerre ; non plus que dans l’amour-passion, l

27 mes fidèles, deux corps aptes à procréer, et deux personnes juridiques. Il se trouvait donc sanctifier les intérêts fondamentaux

28 lieux communs les plus usés des moralistes : mais personne ne peut plus le croire, à l’âge du film et du roman — nous sommes tou

29 t comme les signes certains d’une décadence de la personne chez les modernes, et d’une espèce de maladie de l’être. Presque tout

30 même pas du danger spirituel que fait courir à la personne l’éthique de l’évasion, qui est née du mythe.) D’où les multiples ten

31 hymen idéalement réalisé (d’après les recettes). Personne , que je sache, n’a encore osé dire que l’amour tel qu’on l’imagine de

32 t de l’individu, enfin de l’accomplissement de la personne et de l’Absolu qui seul la suscite et la juge. 187. Voir sur ce po

33 ut rien fonder qui dure sur le mensonge. Il n’y a personne au monde qui puisse me combler : à peine comblé je changerais ! Chois

34 et que c’est un fait absolu, sur quoi se fonde la personne des époux. Il faut bien voir que cette fidélité est à contre-courant

35 pas à fuir. Je dis qu’une telle fidélité fonde la personne . Car la personne se manifeste comme une œuvre, au sens le plus large

36 s qu’une telle fidélité fonde la personne. Car la personne se manifeste comme une œuvre, au sens le plus large du terme. Elle s’

37 uelque chose qui n’était pas, mais que l’on crée. Personne , œuvre et fidélité : les trois mots ne sont point séparables ou conce

38 ance de faire œuvre, et de s’élever au plan de la personne . (À condition bien entendu que cette promesse ne soit pas faite pour

39 détour, à travers l’autre, que le moi rejoint sa personne — au-delà de son propre bonheur. Ainsi la personne des époux est une

40 ersonne — au-delà de son propre bonheur. Ainsi la personne des époux est une mutuelle création, elle est le double aboutissement

41 et son naturel égoïsme, c’est cela qui édifie la personne . À ce terme, on découvrira que la fidélité dans le mariage est la loi

42 son amour pour une femme en la traitant comme une personne humaine totale — non comme une fée de la légende, mi-déesse mi-baccha

43 nouvelle, inconnue du monde de l’Éros : comme des personnes , non plus comme des reflets ou des objets. Cet « exercice spirituel »

44 son efficace : ce n’est plus lui qui détermine la personne . En d’autres termes, on pourrait dire que la fidélité se garantit ell

45 ssance fatale qui agissait en lieu et place de ma personne . » Pieux mensonge204 du servant d’Éros. Mais de combien de complaisan

46 as encore en mesure de concevoir la réalité de la personne chez la femme. C’est autant dire qu’il ne sait pas encore aimer. Le v

47 il se refuse à une violence qui nie et détruit la personne . Il prouve ainsi qu’il veut d’abord le bien de l’autre. Son égoïsme p

48 Nous, nous cherchons la densité de l’être dans la personne distincte, sans cesse approfondie comme telle. « D’autant plus nous c

49 ps les conditions profondes de la fidélité, de la personne , du mariage — et du refus de la passion. Elle suppose l’acceptation d

50 ions nationalistes : tout ce qui tend à ruiner la personne . Mais ce sont là des phénomènes complexes et collectifs, qui échappen

51 s sur des institutions solides, à la mesure de la personne . Il se peut que les excès mêmes de la passion provoquent des résistan

52 autre, par l’admission de sa vie étrangère, de sa personne à tout jamais distincte, mais qui offre une alliance sans fin, initia

53 on s’écarte de l’espèce pour se rapprocher de la personne , plus le choix devient singulier. À cette personnalisation de l’être

54 que l’on reconnaît dans un être la totalité d’une personne . La personne, selon la fameuse définition kantienne, c’est ce qui ne

55 nnaît dans un être la totalité d’une personne. La personne , selon la fameuse définition kantienne, c’est ce qui ne peut être uti

56 davantage de la fidélité et de la constance de la personne aimée. C’est léser le droit des amants que de refuser, sous un prétex

57 nommer un chat un chat : c’est que cela ne choque personne — et non du tout qu’il est un débauché. Ayant choisi le symbolisme am

58 s croyez possible de fonder la cohérence de votre personne sur un dogme qui lui est extérieur, et non sur ses données psychiques

59 nul n’a mieux situé dans son temps et son lieu la personne fulgurante de Guillaume et le conflit merveilleusement fécond qui opp

60 ontre cinq assassins convaincus d’avoir tué douze personnes  : certains détails de l’instruction semblent donner matière à quelque

61 dra jamais que de l’être même : l’autonomie de la personne aimée, son étrangeté fascinante ? » Cette recherche de l’Ange, qui es

62 eut éliminer ni le bien ni le mal, et pas même sa personne du jeu. Croire qu’il résulte de mon livre que la passion doive ou pui

63 et de la mise en tension des pôles contraires. La personne , source et fin de toute valeur morale, c’est l’homme libre et relié à