1 1988, Inédits (extraits de cours). « L’heure est venue. Allons-y » [préface d’Alexandre Marc]
1 l’homme libre et responsable, autrement dit de la personne , leur véritable valeur révolutionnaire paraît le plus souvent restrei
2 n s’appuyant sur la plus réelle des réalités : la personne . L’œuvre de Denis de Rougemont est si riche, si variée que, pour la
3 onvaincus qu’il importe de distinguer individu et personne , autant ils ne mettent nullement en doute le caractère plutôt synchro
4 ynchronique que diachronique du déploiement de la personne par rapport à celui de l’individu. Ce n’est qu’en acceptant pleinemen
5  ; Rome – citoyen ; révolution judéo-chrétienne – personne . Quelle que soit la valeur historique de ce schéma, il s’impose, d’un
6 ive ontique. Tout homme est à la fois individu et personne (le citoyen relevant d’une autre intersériation). Deux dimensions — o
7 d’avoir recours : l’individu est plutôt donné, la personne reste plutôt à conquérir ; celle-ci est plutôt tournée vers l’à-venir
8 , à la description, au statisme, à la société, la personne , elle, étant aimantée par la transcendance, la construction, le dynam
9 mmunauté ; être individu est plutôt un état, être personne un acte. Et ainsi de suite. L’essentiel est de ne jamais perdre de vu
10 riginelle que représente l’individu, se dégage la personne , afin d’entreprendre son envol ? Mais le concept de personne, pour lu
11 fin d’entreprendre son envol ? Mais le concept de personne , pour lui, était indissolublement lié au mystère du Dieu un et trine.
12 isément à la finitude. Ce n’est qu’à partir de la personne que s’ordonne, s’éclaire, se dévoile l’œuvre — à la fois le penser et
13 ser et le faire — de l’auteur de Politique de la personne et de Penser avec les mains . Œuvre si diverse et si abondante qu’i
14 iel. Pouvait-il oublier que l’individu ne devient personne que par la participation : à sa famille, à son « environnement », à s
15 ntières, douanes, exclusives et souverainetés. La personne en tant que telle, on l’a déjà vu, ne saurait dépendre, de quelque ma
16 dit de rapprocher d’une prise de conscience de la personne par elle-même. À cette prise de conscience — dont on peut observer en
2 1988, Inédits (extraits de cours). Introduction [par François Saint-Ouen et Jean Mantzouranis]
17 des technocrates aux têtes bien pleines, mais des personnes conscientes des contradictions de notre culture et de notre vie, sach
18 ions, à la culture et, en dernière instance, à la personne . Dans la pensée de Denis de Rougemont en effet, le pôle « personnel »
19 -Ouen 2. Citons, par exemple : Politique de la personne , L’Aventure occidentale de l’homme , Vingt-huit siècles d’Europe ,
3 1988, Inédits (extraits de cours). Communautés, communes
20 egarde à la TV. 20 janvier1967 Il est évident que personne ne peut participer à la vie d’une commune comme celle de New York, qu
21 des variations dans la participation civique des personnes , dans le degré de liberté des communautés locales, les cellules de ba
4 1988, Inédits (extraits de cours). Culture
22 voit se préciser un parallélisme complet entre la personne , au sens où je l’ai définie, et le fédéralisme. Il s’agira, dans une
23 d’éduquer, de former un type d’homme qui soit une personne . C’est le problème de l’éducation d’une manière tout à fait générale 
24 4. Alignement des esprits ou réalisation de la personne  ? 11 novembre 1966 Si on pense que le but de la vie d’un homme est
25 l’État et la nation, et pas du tout de servir les personnes . 17 janvier 1969 Pour Napoléon, l’école ne devait plus former des per
26 Pour Napoléon, l’école ne devait plus former des personnes , mais des soldats pour la nation. Hegel pensait à peu près de même :
27 était un symbole vivant. Il garantissait dans sa personne l’idée d’unité, d’harmonie, de paix religieuse et universelle. Il mai
28 les communautés ; le monde chrétien, la notion de personne et d’un autre type de communauté interpersonnelle ; enfin, le monde c
29 969 Quels que soient les termes que l’on retient, personne , hypostase, ousia, relation, ce qu’on cherche toujours à exprimer dur
30 aradoxe : comment exprimer la diversité des trois personnes dans l’unité du seul et même Dieu ? Comment exprimer l’unité substant
31 ’unité substantielle dans la diversité réelle des personnes  ? En somme, on essaie (ce qui est à peu près impossible logiquement)
32 out ce qui avant était activité responsable de la personne  : la souveraineté de la personne est déléguée à l’État. Si bien que l
33 esponsable de la personne : la souveraineté de la personne est déléguée à l’État. Si bien que l’homme ainsi créé devient de plus
34 a gestion des affaires publiques. Identifié à une Personne majuscule, il récupère pour son compte la souveraineté active du cito
5 1988, Inédits (extraits de cours). État-nation
35 t ; l’État considéré comme un individu, comme une personne , qui a sa vocation, qui doit l’accomplir, et, quand il l’aura accompl
36 ereur, déclare donc qu’il n’est plus le vassal de personne , qu’il se suffit à lui-même comme seul un « tout » peut le faire. (Je
37 es droits que l’on pourrait refuser à l’individu, personne privée, mais qu’on ne peut plus refuser à la majesté de l’État. 22 no
38 ns qui ont eu lieu en juillet 1914, il semble que personne ne voulait la guerre et n’osait dire qu’il la voulait, mais qu’un méc
39 À part certains dirigeants de l’Autriche-Hongrie, personne n’a voulu ce qui s’est passé. 20 juin 1969 Pour réaliser une autarcie
40 ent les frontières. Ces traités ne satisfaisaient personne , et les principes sur lesquels on les fondait étaient complètement dé
41 aider : les échanges culturels, les mouvements de personnes , la concertation rationnelle des productions industrielles et agricol
42 té et le pluralisme symbolisés et garantis par la personne de l’empereur. Les moyens d’action de l’État stato-national sont prin
6 1988, Inédits (extraits de cours). Europe
43 obstacle à la libre circulation des biens et des personnes . Et voilà pourquoi, si l’Europe veut vraiment se fédérer, ce n’est pa
44 arantit ». Jusqu’alors, elle n’était garantie par personne . La transposition est tentante sur le niveau européen d’aujourd’hui,
45 ue cela n’est pas du tout le cas aujourd’hui, par personne . 26 juin 1970 Si l’on me dit que c’est une utopie que de vouloir dépa
7 1988, Inédits (extraits de cours). Fédéralisme
46 our but la puissance collective ou la liberté des personnes . Si nous attribuons pour finalité à la Cité européenne de demain la p
47 es plus grandes possibilités d’épanouissement des personnes , de participation des citoyens et d’autonomie des communautés (la pro
48 d’une fédération 3 février 1972 Le lieu où la personne se forme en s’actualisant est le groupe le plus proche réunissant lib
49 l’on choisit la liberté, à la fois au niveau des personnes et des communautés, on s’oriente vers une fédération dans laquelle ch
8 1988, Inédits (extraits de cours). Histoire
50 changement instantané de tous, qui était pour la personne la conversion, qui sera pour la société la révolution, contre le refu
9 1988, Inédits (extraits de cours). Liberté
51 précisément pour but de garantir les libertés des personnes et des communautés. »
10 1988, Inédits (extraits de cours). Moyens et fins
52 r le souci des fins dernières de la cité et de la personne dans la communauté. 9 février 1968 Il faut s’habituer à penser en ten
53 européens. 3. Fins et moyens au service de la personne 23 janvier 1970 Une communauté des personnes n’est pas la fin de l
54 la personne 23 janvier 1970 Une communauté des personnes n’est pas la fin de l’homme, mais un moyen pour les personnes de se r
55 est pas la fin de l’homme, mais un moyen pour les personnes de se réaliser. Le but final n’est pas une plus grande puissance de l
56 ïsme collectif. Finalement, il faut répéter de la personne ce qu’en disait Kant : la personne, c’est ce qui, dans l’homme, ne pe
57 répéter de la personne ce qu’en disait Kant : la personne , c’est ce qui, dans l’homme, ne peut jamais être utilisé comme instru
58 munauté doit être réhabilitée comme moyen pour la personne de se réaliser, c’est-à-dire d’atteindre ses buts vis-à-vis d’elle-mê
11 1988, Inédits (extraits de cours). Occident
59 u’on a appelé les « droits imprescriptibles de la personne humaine » ; c’est une phrase qui revient dans tous les grands discour
60 Comme si, en tout cas en théorie, idéalement, la personne était l’absolu, la société n’étant que son instrument, la société éta
61 strument, la société étant là pour le service des personnes , le moyen de la réalisation des personnes. La personne est donc le bu
62 ice des personnes, le moyen de la réalisation des personnes . La personne est donc le but de la société, pour cette tradition cons
63 nes, le moyen de la réalisation des personnes. La personne est donc le but de la société, pour cette tradition constante europée
64 ques et politiques. Or, tous ces caractères de la personne , ce caractère paradoxal, vous le retrouvez terme à terme dans les déf
65 ce de rencontre, de convenance essentielle, entre personne et fédéralisme ; il semble que la définition de l’homme comme personn
66 me ; il semble que la définition de l’homme comme personne soit précisément la définition de l’homme qu’il faut à un système féd
67 , a consisté à fixer les grandes catégories de la personne , de la communauté des personnes, de l’universalité et de la diversité
68 s catégories de la personne, de la communauté des personnes , de l’universalité et de la diversité des fonctions. Et non seulement
69 mais par une réalité d’ordre religieux qui est la personne , la nouvelle définition de l’homme, de l’homme en relation. C’est do
70 héologique : c’est la formulation de la notion de personne , fruit des débats des grands conciles (ive , ve , vie siècles). Ces
71 s se définit en raison de son objectif qui est la personne humaine. Il se réalise à travers des moyens qui sont fort divers : en
72 réalisation de cet idéal commun que constitue la personne . Ainsi, par-delà toutes les différences qui y sont cultivées, la cult
73 éléments qui ont contribué à la définition de la personne . »
12 1988, Inédits (extraits de cours). La personne
74 La personnek 1. Individu et personne 18 février 1966 La personne, dans l’individu humain, c’est la part
75 1. Individu et personne 18 février 1966 La personne , dans l’individu humain, c’est la partie de nous-mêmes qui peut dire
76 « je », qui prend conscience. 23 janvier 1970 La personne est distincte de l’individu, mais ne peut pas exister sans lui. L’ind
77 sans lui. L’individu n’est pas le contraire de la personne , c’est plutôt la condition nécessaire. Enfin, la personne n’existe qu
78 , c’est plutôt la condition nécessaire. Enfin, la personne n’existe que dans ses actes. Elle n’est pas une essence, elle est une
79 e du droit romain est que l’esclave n’est pas une personne (servus non est persona), parce qu’il n’est pas déterminé par l’emper
80 appeler judéo-chrétienne, qui crée la notion de «  personne  », d’homme défini par sa vocation transcendante, notion qui synthétis
81 ividu et la notion romaine de citoyen, puisque la personne chrétienne est à la fois l’homme unique, distinct, et l’homme en rela
82 ion, c’est ce que le christianisme va nommer la «  personne  ». 2. La personne comme « tension » 20 janvier 1967 J’ai défini
83 christianisme va nommer la « personne ». 2. La personne comme « tension » 20 janvier 1967 J’ai défini et situé jusqu’ici u
84 évrier 1972 Dans la plupart des définitions de la personne  : libre et responsable, distingué et relié, solitaire et solidaire, o
85 tensions en équilibre mouvant. 18 février 1966 La personne se définit comme une réalité paradoxale, toujours. Elle est à la fois
86 en communication avec autrui. 18 novembre 1966 La personne ou la fédération ne sont pas des synthèses de deux termes, ni des sol
87 p sur ce point qui a l’air très théorique : ni la personne , ni la fédération ne supposent une rencontre à mi-chemin. Elles suppo
88 sion. Dans le fédéralisme ou dans la notion de la personne , c’est tout à fait différent, puisque chacun des deux éléments reste
89 r l’autre à mi-chemin. 3. Manifestations de la personne 5 décembre 1969 L’histoire de la personne humaine prend son départ
90 e la personne 5 décembre 1969 L’histoire de la personne humaine prend son départ seulement au vie siècle, au moment où les t
91 produit, comme un précipité, cette doctrine de la personne . Il est évident que le fait que l’on croie ou que l’on ne croie pas à
92 e croie pas à la Trinité et à la définition de la personne de Jésus-Christ n’est pas important. Il est indéniable que cela défin
93 olastique, transformé par l’appel de l’esprit. La personne , c’est donc la vocation qui transforme tel ou tel individu en son ins
94 re chrétien, était un appel qui s’adressait à une personne seule. Dans le christianisme, la vocation est un appel (vocare : appe
95 que très loin. 23 janvier 1970 La doctrine de la personne implique une morale et une politique. On peut dire que la morale de l
96 t une politique. On peut dire que la morale de la personne , c’est ce qui découlera de sa vocation et de l’exercice de cette voca
97 uté. De même, on peut dire que la politique de la personne découlera des buts de toute communauté et de ses conditions de format
98 n peut dire que la morale est une politique de la personne , tandis que la politique est une morale de la communauté. 3 février 1
99 de la communauté. 3 février 1972 L’écologie et la personne ont les mêmes ennemis, les mêmes conditions et exigences, les mêmes c
100 ectivisation, correspondent à deux maladies de la personne et les traduisent dans l’histoire. L’individualisme s’est traduit une
101 sens général pour la vie des hommes. 4. De la personne à la fédération 4 mars 1977 Le trait le plus frappant de la théori
102 en ; on dirait même, en termes plus modernes, une personne . Ce n’est donc pas un simple homme, individu de l’espèce, mais un com
103 e l’École française du xxe siècle appellera « la personne  » ; c’est-à-dire l’individu défini par son rôle dans la communauté. 2
104 vention majeure de la civilisation européenne, la personne est l’invention majeure de la culture européenne, la civilisation éta
105 st l’ensemble des valeurs. Si on comprend bien la personne , qui est la valeur de base, on comprendra du même coup les formes pol
106 qui traduisent cette valeur. La dialectique de la personne se retrouvera dans la cité. La personne est donc l’individu totalisé
107 que de la personne se retrouvera dans la cité. La personne est donc l’individu totalisé et orienté par ce que les chrétiens appe
108 sponsabilités. La définition la plus simple de la personne est que c’est l’individu libre et responsable. 20 janvier 1967 La par
109 n dans la vie civique sera la participation de la personne complète — individu plus vocation, ou individu fois vocation — à la p
110 type d’homme en équilibre dynamique que j’appelle personne et qui est le module de tout régime fédéraliste. 4 février 1966 C’est
111 les et beaucoup plus tard encore, que le terme de personne a joué un rôle dans la vie civique et dans la vie politique, et que l
112 squ’à saint Thomas, qui ont fait la théorie de la personne humaine — c’est de là qu’on répète encore souvent aujourd’hui « la pe
113 e là qu’on répète encore souvent aujourd’hui « la personne humaine », ce qui a l’air d’un pléonasme, parce qu’il n’existe pas de
114 l’air d’un pléonasme, parce qu’il n’existe pas de personne animale, mais on donne cette précision, puisque, au début, le mot per
115 donne cette précision, puisque, au début, le mot personne ne désignait que les Personnes divines. Baignant dans le milieu de l’
116 e, au début, le mot personne ne désignait que les Personnes divines. Baignant dans le milieu de l’Église qui reprend toutes les s
117 es deux guerres mondiales a défini comme étant la personne , l’homme à la fois libre et engagé. Un homme antinomique, qui vit dan
118 dictature. 18 novembre 1966 Nous trouvons dans la personne ou dans le fédéralisme, parce que ce sont deux réalités bipolaires, l
119 anente dont on a passablement d’exemples. Dans la personne , elles s’exercent d’une part vers l’individualisme atomisé (on renie
120 égime fédéral. Correspondant à la déviation de la personne vers l’individualisme, on a la déviation d’un régime fédéral vers le
121 troduction suivante des éditeurs : « La notion de personne est primordiale chez Denis de Rougemont et conditionne chacune des fa
122 , en termes variés, d’une même préoccupation : la personne . La personne suppose l’existence d’un individu, mais ne s’y réduit pa
123 ariés, d’une même préoccupation : la personne. La personne suppose l’existence d’un individu, mais ne s’y réduit pas. Elle n’est
124 nautaire, et les relie en tension dialectique. La personne , ainsi, suppose deux pôles irréductibles : l’un individuel, l’autre c
125 e et participante. Elle n’existe qu’en actes : la personne se réalise elle-même en se réalisant avec les autres, elle est un ind
126 nsi se manifeste une dialectique nécessaire entre personne et communauté : la personne ne peut s’épanouir dans n’importe quelle
127 ique nécessaire entre personne et communauté : la personne ne peut s’épanouir dans n’importe quelle forme de communauté. Selon D
128 me qui se trouve favoriser le mieux l’essor de la personne . En effet, comme la personne, le fédéralisme est le produit d’une ten
129 mieux l’essor de la personne. En effet, comme la personne , le fédéralisme est le produit d’une tension entre deux pôles antinom
130 mie des parties et la cohérence du tout. Comme la personne , le fédéralisme est confronté à deux déviations majeures : le renonce
13 1988, Inédits (extraits de cours). Politique
131 Montesquieu, l’art de gouverner. 19 juin 1969 La personne , c’est l’individu à la fois libre et responsable, librement engagé da
132 communauté qui doit servir à l’épanouissement des personnes , non pas à la puissance de l’État-nation. Voilà le principe fondament
133 orrespondant aux exigences du développement de la personne . 29 octobre 1971 La politique, c’est la prévision des moyens en fonct
134 force du Léviathan. Le roi, dit Hobbes, revêt la personne du Léviathan, et dès ce moment-là, il est souverain et tous les homme
135 la prise du pouvoir, c’est l’uniformisation. Que personne ne diffère, car ceux qui diffèrent pourraient devenir les juges du no
136 e la société, c’est l’homme, c’est la liberté des personnes , obtenue par l’union (que j’oppose toujours à l’unité) volontaire dan
137 a démocratie pluraliste et aux fédérations est la personne , au sens approfondi par toute la philosophie des mouvements personnal
138 es mêmes cadres de pensée pour les appliquer à la personne . 7. Utopie, langage, politique 10 février 1964 Le politicien pa
139 es institutions favorisant le développement de la personne . Ainsi, une telle “politique de la personne” libre et responsable déb
140 de la personne. Ainsi, une telle “politique de la personne ” libre et responsable débouche sur le fédéralisme par association vol
14 1988, Inédits (extraits de cours). Révolution
141 s « à hauteur d’homme », dont le module serait la personne , le module et le but final. Je m’explique : ces groupes étaient à la
142 nalistes des années 1930, c’est l’avènement de la personne libre et responsable qui mettra fin au “désordre établi” des États-na