1
ène enfin à cette opposition : panthéisme ou Dieu
personnel
. Car il n’est pas de personne sans un Dieu qui interpelle. Et l’Orien
2
in que l’identité qu’elle pose évacue l’existence
personnelle
, et que la négation de la personne postule la suppression de la diffé
3
alité du Moi, l’action de la Grâce, voire un Dieu
personnel
. L’idée de la « voie » ou « loi individuelle » (Svadharma) semble rap
4
» (Svadharma) semble rappeler l’idée de vocation
personnelle
, tandis que nous inventons le collectivisme… Et l’on aura beau jeu de
5
erme de la voie sera la Grâce, donnée par un Dieu
personnel
« qui nous a aimés le premier ». Et la Grâce est tout à la fois aide
6
e l’homme et celui du cosmos. La foi dans un Dieu
personnel
dont le commandement unique est celui de l’amour : « Tu aimeras le Se
7
ure, centralise et tyrannise. Il combat les goûts
personnels
, qui seraient source de conflits improductifs, et même éventuellement
8
lise au contraire est une communauté de vocations
personnelles
, et donc imprescriptibles. Elle appelle à la liberté dans l’obéissanc
9
eux tendances ne pourra jamais recréer la tension
personnelle
, mais au contraire aboutirait à la déprimer totalement. La personne n
10
cours calculable des temps, mais d’une intention
personnelle
, inscrutable et pourtant manifestée par une suite d’événements révéla
11
uvement désespéré toute justification de l’action
personnelle
. Rien d’étonnant si l’homme, dès qu’il croit cette Histoire, se décou
12
ur effet normal d’éliminer la croyance à l’action
personnelle
. La personne est agent de liberté. Cette Histoire nous conduit au fat
13
de celui qui a découvert simultanément la liberté
personnelle
et le temps continu (au lieu du temps cyclique). Il est même intéress
14
il pas suivi d’autres appels obscurs ? L’ambition
personnelle
, presque démente, qui a failli faire manquer toute l’entreprise, le d
15
e l’état spirituel, le projet subjectif, le motif
personnel
, le but dernier, etc., étaient considérés, au mieux, comme facteurs n
16
voir du pays, cultiver librement tel petit délire
personnel
… (Et non pas « dominer la Nature » !) À la rencontre de ces vœux mode
17
ès ? C’est qu’il y ait plus de sens dans nos vies
personnelles
: plus de joie à avoir ce qu’on a, à être ce qu’on est, à faire ce qu
18
e but est l’accroissement constant de l’autonomie
personnelle
— que chacun puisse de mieux en mieux réaliser sa vocation, donc être
19
esurer, dans notre monde présent, si le phénomène
personnel
devient plus fréquent et plus ample — ce serait la seule preuve du Pr
20
elevant d’illusions courantes. L’idéal du progrès
personnel
, de l’élargissement ambigu des pouvoirs de l’homme sur lui-même et su
21
ont pour l’Église.) Tant que l’esprit de jugement
personnel
, risque et santé de la démocratie, ne sera pas franchement cultivé, l