1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
1 ène enfin à cette opposition : panthéisme ou Dieu personnel . Car il n’est pas de personne sans un Dieu qui interpelle. Et l’Orien
2 in que l’identité qu’elle pose évacue l’existence personnelle , et que la négation de la personne postule la suppression de la diffé
3 alité du Moi, l’action de la Grâce, voire un Dieu personnel . L’idée de la « voie » ou « loi individuelle » (Svadharma) semble rap
4  » (Svadharma) semble rappeler l’idée de vocation personnelle , tandis que nous inventons le collectivisme… Et l’on aura beau jeu de
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
5 erme de la voie sera la Grâce, donnée par un Dieu personnel « qui nous a aimés le premier ». Et la Grâce est tout à la fois aide
6 e l’homme et celui du cosmos. La foi dans un Dieu personnel dont le commandement unique est celui de l’amour : « Tu aimeras le Se
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
7 ure, centralise et tyrannise. Il combat les goûts personnels , qui seraient source de conflits improductifs, et même éventuellement
8 lise au contraire est une communauté de vocations personnelles , et donc imprescriptibles. Elle appelle à la liberté dans l’obéissanc
9 eux tendances ne pourra jamais recréer la tension personnelle , mais au contraire aboutirait à la déprimer totalement. La personne n
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
10 cours calculable des temps, mais d’une intention personnelle , inscrutable et pourtant manifestée par une suite d’événements révéla
11 uvement désespéré toute justification de l’action personnelle . Rien d’étonnant si l’homme, dès qu’il croit cette Histoire, se décou
12 ur effet normal d’éliminer la croyance à l’action personnelle . La personne est agent de liberté. Cette Histoire nous conduit au fat
13 de celui qui a découvert simultanément la liberté personnelle et le temps continu (au lieu du temps cyclique). Il est même intéress
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
14 il pas suivi d’autres appels obscurs ? L’ambition personnelle , presque démente, qui a failli faire manquer toute l’entreprise, le d
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
15 e l’état spirituel, le projet subjectif, le motif personnel , le but dernier, etc., étaient considérés, au mieux, comme facteurs n
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
16 voir du pays, cultiver librement tel petit délire personnel … (Et non pas « dominer la Nature » !) À la rencontre de ces vœux mode
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
17 ès ? C’est qu’il y ait plus de sens dans nos vies personnelles  : plus de joie à avoir ce qu’on a, à être ce qu’on est, à faire ce qu
18 e but est l’accroissement constant de l’autonomie personnelle — que chacun puisse de mieux en mieux réaliser sa vocation, donc être
19 esurer, dans notre monde présent, si le phénomène personnel devient plus fréquent et plus ample — ce serait la seule preuve du Pr
20 elevant d’illusions courantes. L’idéal du progrès personnel , de l’élargissement ambigu des pouvoirs de l’homme sur lui-même et su
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
21 ont pour l’Église.) Tant que l’esprit de jugement personnel , risque et santé de la démocratie, ne sera pas franchement cultivé, l