1
vu de foi, l’homme détendu, vague et fiévreux qui
peuple
nos cités, l’homme sans visage et sans prochain, — sans vocation ! —
2
de journaux, avec état, nation, mystique raciale,
peuple
et coutumes, ou terre natale, clocher, etc. D’où l’embrouillamini de
3
nc des fins dernières à quoi elle tend ? Quand le
peuple
d’Israël oublie sa vocation et se détourne de l’Éternel son Dieu, il
4
Si bien que les écrivains ne sont plus compris du
peuple
, et que la langue vulgaire s’encombre d’équivoques, de confusions et
5
reurs de l’homme. Dans le culte de ces images, le
peuple
croit trouver son unité, et il y retrouve en effet le symbole agrandi
6
t en l’homme réel et personnel, cette alliance du
peuple
avec sa vocation qui faisait la grandeur des cultures authentiques. E
7
humaine, malgré tout. Pourtant c’est bien ici le
peuple
« raisonnable » qu’on donne en exemple aux barbares de l’Europe centr
8
en exemple aux barbares de l’Europe centrale. Le
peuple
qui sait calculer, faire son budget, bourrer le bas de laine et nourr
9
par exemple. Les instituteurs d’A… ? Ils sont du
peuple
. Oui, mais bourgeois par leur profession. Et les Calixte ? Prolétaire
10
e — où l’on s’imagine bien à tort que les gens du
peuple
sont spécialement adroits de leurs mains, débrouillards et pleins de
11
alement, les mots n’ont plus le même sens pour le
peuple
et pour ceux qui voudraient lui parler. Le petit exemple que je viens
12
et précise. Ils n’éveillent plus chez l’homme du
peuple
les mêmes espoirs, les mêmes dégoûts, que chez nous. Leur résonance s
13
surveillé des écrivains dans le langage parlé du
peuple
fut affectée de malentendus de ce genre. Voire. Le peuple ne lisait p
14
ut affectée de malentendus de ce genre. Voire. Le
peuple
ne lisait pas, avant l’école de Guizot. Le « public », c’était la nob
15
se, et les bourgeois imitant la noblesse. Le vrai
peuple
les comprenait dans la seule mesure de l’utile. L’Église faisait le t
16
provoquant chaque fois de gros rires. L’homme du
peuple
— et je pense qu’il en va de même du bourgeois peu cultivé, et sans d
17
rapides se trouve par là même inefficace sur le «
peuple
». Elle manque de durée. Évitant méticuleusement les reprises, les re
18
sont peut-être moins bas que ces « assurés ». Ce
peuple
à la retraite qui meurt en rouspétant contre les bureaucrates ne sait
19
sur tout plein d’objets. » Malchance affreuse du
peuple
français : il n’échappe aux jésuites que pour tomber dans le fétichis
20
ouve simplement, une fois de plus, que l’homme du
peuple
ne comprend pas profondément ce qu’on lui donne à lire ou à entendre.
21
avril 1935 Réflexion de « personnaliste ». — Le
peuple
tel qu’on le voit paraît tout ignorant de ses intérêts véritables. Ma
22
loin, d’aborder des réalités. Donc, par amour du
peuple
, n’écoutons plus ses assemblées, ce n’est pas lui. Écoutons les obser
23
seule solution de ceux qui refusent d’éduquer le
peuple
. Dictature ou éducation, voilà le dilemme du xxe siècle. La dictatur
24
re et l’art. Disons tout de suite que le Père des
peuples
n’a fourni pour sa part qu’une dizaine de pages (sur 150) relatives s
25
ngé. Voici ce qu’écrit, à cette date, le Père des
peuples
, sur le même Maïakovski : Il a été et il demeure le poète le meilleu
26
vent qu’un étranger s’initiant aux croyances d’un
peuple
soit le premier saisi par ce frisson d’absurdité que l’on baptise ins
27
pressenti qu’une fable à ce point célèbre dans un
peuple
ne pouvait exprimer qu’un fait humain élémentaire. J’étais déçu de le
28
du son ombre et qui emprunte celle d’une fille du
peuple
. Mais Andersen, comme on pouvait s’y attendre, fait dominer l’aspect
29
ubtile et précise qui en dit long sur l’âme de ce
peuple
discret. C’est l’impression que je veux retenir pour le moment des ge
30
qui en sont dépourvus, attribuent par erreur au «
peuple
» en général. Sans compter les moyens techniques dont ils disposent e
31
ble, nous reviendrons plus tard sur ce point.) Le
peuple
— et la bourgeoisie donc ! — répète que l’habit ne fait pas le moine,
32
e. Ce qui est vrai du prophète l’est aussi de son
peuple
, — peuple entre tous prophétique. Ce qui est vrai de la biographie d’
33
est vrai du prophète l’est aussi de son peuple, —
peuple
entre tous prophétique. Ce qui est vrai de la biographie d’un homme q
34
t plus que cela : le jamais vu, ce qu’aucun autre
peuple
au monde n’a jamais pu seulement imaginer, ce qui ne répond à nul bes
35
tâche de reconstituer l’évolution immanente d’un
peuple
, telle qu’on peut vraisemblablement la styliser et la chiffrer, c’est
36
n’a pas la plus petite raison de supposer que le
peuple
d’Israël, s’il n’avait pas été « élu », eût évolué d’une autre sorte
37
triomphante : celle que prêchent les prophètes au
peuple
et qui seule l’élève, l’assemble et donne un sens à la vie de chacun.
38
’assemble et donne un sens à la vie de chacun. Ce
peuple
errait sans « fin » dans le désert, sans but jusqu’à ce que Dieu l’él
39
ces idoles et les traîtres qui les adorent : Mon
peuple
consulte son bois Et c’est son bâton qui lui parle ! Car l’esprit
40
voque : l’Arche de l’Alliance présente au sein du
peuple
, aussi nommée arche du témoignage, parce qu’elle atteste les volontés
41
lle qui rappelle à la fois l’origine et la fin du
peuple
en tant qu’il est un « nouveau » peuple, élu par Dieu et « mis à part
42
la fin du peuple en tant qu’il est un « nouveau »
peuple
, élu par Dieu et « mis à part »64. C’est à elle que tout acte se réfè
43
est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du
peuple
hébreu. Et parce qu’elle est la loi de Dieu — qui définit la vérité —
44
s, dans la guerre, comme le symbole de l’unité du
peuple
, mais son usage est interdit pendant les guerres civiles : c’est que
45
puisse être consacrée au ministère sacerdotal du
peuple
élu. Idole, tout ce qui n’est pas ordonné à la fin que les prophètes
46
stes, les savants docteurs de la Loi, ceux que le
peuple
honorait à peu près comme on le fit plus tard des Pères de l’Église,
47
r cette interprétation de la Loi, comme mesure du
peuple
hébreu, qu’un texte que je trouve dans le plus grand des historiens p
48
rsement de Dieu, comme il arrive parmi les autres
peuples
, non seulement entre les personnes du commun qui disent chacun au has
49
de s’oublier dans les voies vulgaires des autres
peuples
, une sorte de génie sombre lui montrait l’envers de toute chose, et a
50
uvreté même garantit la fidélité de la culture du
peuple
hébreu. C’est une ascèse : il s’agit de détruire en germe tout ce qui
51
Cette « pauvreté » philosophique — mais quand un
peuple
a des prophètes, a-t-il besoin de philosophes ? — est ainsi l’aspect
52
t que la culture la plus pauvre, qui fut celle du
peuple
hébreu, fut aussi la plus convenable aux fins suprêmes de l’esprit. T
53
arts, ou dans le langage, au lieu que les autres
peuples
méritent beaucoup de louange d’y apporter de continuels changements,
54
sont maintenant les idolâtres. Voilà pourquoi le
peuple
juif, qui n’a pas cru à sa victoire, et qui repousse la nouvelle mesu
55
t-à-dire la Nouvelle Alliance, est aujourd’hui le
peuple
sans mesure, sans limites et sans foyer. Sans espérance, il crée des
56
e second Israël, l’héritière du Royaume promis au
Peuple
de Dieu. Aussi conserva-t-elle à l’égard du monde des gentils cette a
57
e l’Ancien Testament était la vraie Antiquité des
peuples
de l’Europe protestante. Mais il y a bien davantage que cet arrière-p
58
urgeoise ! Le thème de la vocation et le thème du
peuple
élu sont de ceux qui émeuvent le plus profondément la « sensibilité s
59
« sensibilité spirituelle » d’un réformé. Le «
peuple
élu » Le simple fait que le calvinisme ait été dès le début une ég
60
choisis » pour témoins, en tant que collectivité,
peuple
ou église. En vertu de cette « élection » dont ils ont l’assurance d’
61
ne pas. De même que la loi de Moïse maintenait le
peuple
juif, malgré le péché, dans une économie provisoirement vivable et pr
62
mais qui ont cessé de croire à la mission de leur
peuple
, et qui exercent désormais à vide les facultés psychologiques forteme
63
haque membre de l’Église. Or, Israël qui était le
peuple
élu, a trahi sa mission et s’est livré à son destin. Sa dispersion en
64
« Je demande maintenant : Dieu a-t-il rejeté son
peuple
? Non certes, car je suis moi-même israélite, de la postérité d’Abrah
65
e la tribu de Benjamin. Dieu n’a point rejeté son
peuple
qu’il a connu d’avance » (c’est-à-dire prédestiné) (Rom., II, 1-2). C
66
écrit Calvin, j’étends ce nom d’Israël à tout le
peuple
de Dieu, en ce sens, après que les gentils seront entrés dedans (l’Ég
67
’ont eus de tout temps les chrétiens à l’égard du
peuple
d’Israël. Tout dépend de lui, et il refuse ! D’où la haine sourde, et
68
à l’origine que par la vocation spirituelle de ce
peuple
. Il n’est pas du tout biologique. Il ne le devient qu’accessoirement,
69
présente étude. Du point de vue de l’histoire du
peuple
juif, ce raccourci souffre, entre autres, d’une très grave lacune en
70
liste de la religion d’Israël qui aurait donné au
peuple
l’expression légale de sa commune mesure : le Décalogue. Ainsi la fin
71
rait bel et bien donné les rudiments de la Loi au
peuple
juif dès la sortie d’Égypte. Les prophètes seraient alors ceux qui ra
72
s prophètes seraient alors ceux qui rappellent le
peuple
au culte du vrai Dieu — contre les prêtres des dieux étrangers — mais
73
rad. d’Arnaud d’Andilly. 68. Renan, Histoire du
peuple
d’Israël, t. II, p. 265. 69. « L’embarras de l’hébreu pour expliquer
74
e, idéaliste, ne saurait suffire à la tâche. « Le
peuple
a besoin — nous dit l’auteur — de chefs d’une souveraine dignité, d’u
75
jeunes filles, avec des balayeurs, avec le petit
peuple
qu’il aimait par-dessus tout. Tout le monde, à Copenhague, connaissai