1
ce xxe siècle. C’est que nous sommes devenus un
peuple
de bourgeois. L’ère de la bourgeoisie, ère du « confort moderne » et
2
t entre les hommes et le sol, entre l’armée et le
peuple
, entre le présent et les traditions historiques, s’est vu raffermi pa
3
n. Et ce qu’ils donnent fait toute la renommée du
peuple
. (Aujourd’hui c’est l’inverse qu’on observe ; c’est ce que donne la f
5
es vedettes. Mais où était dans tout cela le vrai
peuple
de la vraie France ? Ce peuple naguère invisible, c’est le malheur le
6
tout cela le vrai peuple de la vraie France ? Ce
peuple
naguère invisible, c’est le malheur le plus affreux de son Histoire q
7
ance à l’intérieur du pays occupé nous parlent du
peuple
de France ; les récits et les témoignages qui ont été publiés secrète
8
et qui parviennent sous nos yeux nous parlent du
peuple
de France ; et les films composés à Hollywood ou à Londres sur l’orga
9
is ou en province, ne nous montrent encore que le
peuple
de France, pour la première fois. Le peuple anonyme, le peuple unanim
10
ue le peuple de France, pour la première fois. Le
peuple
anonyme, le peuple unanime, le peuple sans vedettes et le voici enfin
11
nce, pour la première fois. Le peuple anonyme, le
peuple
unanime, le peuple sans vedettes et le voici enfin devenu la vraie ve
12
re fois. Le peuple anonyme, le peuple unanime, le
peuple
sans vedettes et le voici enfin devenu la vraie vedette, malgré lui,
13
our ma part qu’ils nous présentent enfin le petit
peuple
français comme le grand héros de la France. Soudain, l’étranger s’ape
14
souvent par la faute des élites parisiennes : le
peuple
de France est grave, ou plus exactement il est sérieux. Il n’est pas
15
d et d’abord, il est sérieux, plus qu’aucun autre
peuple
dont j’aie vécu la vie. Seulement, il est sérieux sans pose, avec pud
16
tout dire, le naturel de l’héroïsme populaire. Ce
peuple
en noir au regard vif s’est révélé face au danger. Il manquait d’arme
17
: le regard sérieux de l’homme et de la femme du
peuple
, ce jugement précis et humain, bien plus insupportable que tous les c
18
Allemands, on ne leur avait jamais parlé du vrai
peuple
de la vraie France. Ils ont continué à le piller et à le fusiller ave
19
Depuis qu’ils ont rencontré ce regard… j. « Un
peuple
se révèle dans le malheur », Fontaine, Alger, n° 33, février 1944, p.
20
evient pour nous l’équivalent de la fête chez les
peuples
anciens, elle en possède les attributs les plus aisément reconnaissab
21
sarmement général, total et définitif de tous les
peuples
, appuyé par une interdiction absolue de fabriquer des armes et d’ense
22
e de la religion. 3. Il faut une religion pour le
peuple
. Entendons : pour qu’un peuple subsiste. Toute la sociologie moderne
23
e religion pour le peuple. Entendons : pour qu’un
peuple
subsiste. Toute la sociologie moderne le prouve. À son défaut, Hitler
24
auraient transmis à l’Europe. Mais on sait que le
peuple
tzigane ne vint en Europe qu’en 1417 sous la conduite du « Duc d’Égyp
25
mée de délégués des États, l’autre de députés des
peuples
. (Je prends le modèle courant. Il faudrait l’ajuster.) Le cabinet que
26
nutile même de la nommer.) Il est évident que les
peuples
se révolteront contre cette nation et son régime, tôt ou tard. Il est
27
jeu de société mondiale qu’est la comparaison des
peuples
deux à deux. Jeu plus sérieux d’ailleurs qu’il n’y paraît. Car l’une
28
n ne s’entend vraiment bien qu’entre gens du même
peuple
. 17 septembre 1940 Chaque soir, les passagers se pressent devant la p
29
ne serons jamais battus, parce que nous sommes un
peuple
qui ne sait pas quand il est battu. » J’ai pensé aux chefs français t
30
e luxueuse tapisserie… La rivière s’élargit et se
peuple
de mâts. Au sommet d’une falaise qui fuit obliquement éclate une long