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ue, politique et culturelle. Car, en fait, si nos
peuples
ont une possibilité d’union, c’est parce qu’il y a, à la base de notr
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sée de votre livre : La Suisse ou l’histoire d’un
peuple
heureux, où vous écrivez : « L’Europe fédérée reste la seule solution
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Rougemont, le citoyen suisse, qui appartient à ce
peuple
heureux que vous décrivez, ne semble pas très prêt à assumer les resp
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L’Europe en jeu et La Suisse ou l’histoire d’un
peuple
heureux . Doté d’une somme de 25 000 marks, le prix Robert Schuman es
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d’ensemble de la vie politique selon laquelle un
peuple
souverain délègue, en vue de sa sauvegarde, une part de sa souveraine
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litique d’unification européenne vise à mêler les
peuples
pour éliminer peu à peu les caractéristiques nationales et les rempla
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: fort comme un Turc ! Les clichés sur son propre
peuple
sont, par contre, toujours laudatifs. Par ces stages, nous cherchons
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ple. Dans mon livre La Suisse ou l’histoire d’un
peuple
heureux , j’avais lancé l’idée de transformer la Suisse en district f
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réunis forment l’exécutif, le souverain étant le
peuple
. Cela me paraît un modèle parfaitement valable pour l’Europe et qui p
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que une péripétie dans la Quête de l’union de nos
peuples
et de leurs élites responsables. Cheminement vers l’Europe fédérée :
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t les forêts : elle doit monter d’une terre, d’un
peuple
, d’une histoire, de leurs besoins et de leurs désirs, à la rencontre
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de ce week-end réside dans le fait que c’est “le
peuple
”, en l’occurrence les hommes, qui se prononcera. Partout ailleurs, où
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r la commodité de l’exposé : mais dans le cœur du
peuple
révolutionnaire, ils sont unis d’un lien indissoluble. Cette liaison
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que la guerre révolutionnaire, recréant entre les
peuples
ces frontières que niait précisément l’esprit de la Révolution, a fai
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cratie directe. Le souverain, en Suisse, c’est le
peuple
. Vous lisez dans nos journaux : « Le souverain s’est prononcé hier. »
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leurs constitutions, la liberté et les droits du
peuple
, ainsi que les droits et attributions que le peuple a conférés aux au
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uple, ainsi que les droits et attributions que le
peuple
a conférés aux autorités ». Ainsi, la force garante des autonomies lo
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rantir effectivement l’autonomie de chacun de nos
peuples
, autonomie ou « souveraineté » relative que rien ne protège aujourd’h
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ouffre, cette minute où, retenant son souffle, le
peuple
attend l’annonce fatidique, et tout d’un coup, à grandes volées, les
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que une péripétie dans la Quête de l’union de nos
peuples
et de leurs élites responsables. Cheminement vers l’Europe fédérée :
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insi qu’on nous a inculqué que le Rhin sépare les
peuples
de ses deux rives, mais que le Rhône les unit ; allez savoir pourquoi
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on nous cachait, c’est que la culture de tous nos
peuples
est une, qu’elle s’est formée à partir des mêmes influences indo-euro
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éritage La bourgeoisie occidentale (et tout le
peuple
à sa suite, et l’École à sa tête) croit encore, dans l’ensemble « naï
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mmes tous tributaires de deux mémoires, celle des
peuples
et celle des gènes. Celle des grandes bibliothèques, des monuments, d
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x dialectes italiens et le basque, parlés par des
peuples
entiers dans l’Hexagone, les différences sont aussi grandes qu’entre
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. Pourquoi ? Pour pouvoir mobiliser rapidement un
peuple
. Pour pouvoir faire la guerre, qui est la raison fondamentale, généti
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, voués aux seules parades militaires. Mais si le
peuple
d’une cité trop vaste ne peut plus s’assembler pour discuter, s’il es
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e deux sortes, que Rousseau dénommait « nombre du
peuple
» et « étendue de l’État ». De l’une et l’autre dimension dépend dire
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gouvernement doit être plus fort à mesure que le
peuple
est plus nombreux » et qu’en revanche « plus les magistrats sont nomb
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des chefs diminue en raison de l’augmentation du
peuple
». Ou enfin : « si […] le nombre des magistrats suprêmes doit être en
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tique convient aux petits États », à ceux où « le
peuple
est facile à rassembler » (Contrat social, III, 1 à 3). Rousseau en v
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e où les dimensions de la communauté (« nombre du
peuple
» et « étendue de l’État ») ou les conditions architectoniques ne s’y
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rien de moins que la prédominance accordée par un
peuple
à la saveur de vivre sur le niveau de vie. Gens de Lavaux, vous habit
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la démographie, la théologie, la psychologie des
peuples
, ou la sociologie seules. Pas une seule de ces disciplines ne serait
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« naturelles » selon les cas (le Rhin divise les
peuples
de ses rives, mais le Rhône les unit ; allez savoir pourquoi ?) se dé
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insi qu’on nous a inculqué que le Rhin sépare les
peuples
de ses deux rives, mais que le Rhône les unit — allez savoir pourquoi
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on nous cachait, c’est que la culture de tous nos
peuples
est foncièrement une, et que cette unité de base permet seule de défi
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éjà pour sa cité idéale. Un Conseil élu par le
peuple
européen Oui, mais comment coordonner toutes ces activités régiona
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à ce niveau qu’il faudrait un Conseil élu par le
peuple
européen et composé non de spécialistes, mais de citoyens qui aient u