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a roue qui compte en soi, mais bien l’usage qu’un
peuple
a décidé d’en faire : chars et wagons en Occident, jouets et ornement
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fait de la croyance en l’Histoire, et ce que les
peuples
de l’Orient proche et lointain risquent de faire du nationalisme — j’
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personne ne lui contestait. Si, aujourd’hui, les
peuples
affectés par ses méthodes de pensée, de production matérielle ou d’or
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« moyens de diffusion » permettant de toucher les
peuples
. Cette première grande révolution de l’Amour, si soudaine dans son ex
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forme le climat des milieux bien-pensants dans le
peuple
et la bourgeoisie, catholiques, protestants ou laïques. Cette morale
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es ». (Il faut lire tout cela dans l’Histoire des
peuples
de l’Afrique noire que publie Robert Corvenin.) Les successeurs d’Aga
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e colonialisme, malgré ses crimes, a réveillé les
peuples
du tiers-monde dans le très bref espace de deux générations. Il leur
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es, le nationalisme et la fureur idéologique, ces
peuples
se sont mis à revendiquer les avantages de notre civilisation et la s
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de liberté, de justice et d’égalité pour tous les
peuples
, et de respect pour toutes les personnes, qu’elle avait elle-même for
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’a jamais connu ? Le prêtre parle, entonne, et le
peuple
répond, et le chœur chanté, et dans l’église, manifeste à son tour la
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ondes diversités et imposer au continent et à ses
peuples
un visage uniforme et anonyme, comparable au portrait-robot du produc
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aux quatre coins de la terre l’idée du droit des
peuples
à disposer d’eux-mêmes, idée au nom de laquelle les Alliés s’étaient
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le qu’on veuille la juger, a réveillé en fait les
peuples
du tiers-monde. Ils ont découvert qu’ils étouffaient dans leurs régim
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liberté, la dignité de la personne, l’égalité des
peuples
et des races — mais aussi de quelques-unes de nos folies les plus con
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lamer contre eux, mais libèrent en même temps des
peuples
entiers, habitués depuis des siècles aux plus cruels régimes d’oppres
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lement bien plus de traditions oubliées par leurs
peuples
que nos armées et nos missions n’en ont jamais détruites ou dénaturée
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autant progressé dans l’âme et dans les mœurs des
peuples
hier encore colonisés. Mais voici le troisième grand fait : nos idéau
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ussi fâcheuses pour nous, Européens, que pour les
peuples
du tiers-monde. Fâcheuses pour nous d’abord. Car il est évident que n
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os jours, du côté de l’Occident ; et nous autres,
peuple
du noyau, nous serons trop dégradés, trop avilis pour savoir autremen
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istorien Adolphe Thiers : Il n’y a plus que deux
peuples
. La Russie, c’est barbare encore, mais c’est grand… La vieille Europe
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ur le globe nous fait voir, au contraire, que les
peuples
nouveaux se tournent vers l’Europe, même quand ils l’injurient en la