1
esprits et des cœurs. Pour aboutir à fédérer nos
peuples
, il faut donc agir tout d’abord sur les esprits et sur les cœurs. Le
2
’originalité et la cohésion mentale et morale des
peuples
européens ». (Esprit, juin 1952.) d. « Le dialogue Europe-Amérique »
3
disposant de loisirs, donc étrangère à l’homme du
peuple
. Comment remédier à cet état de choses, qui peut devenir désastreux p
4
o veut aider la culture, et plus encore aider les
peuples
à se cultiver, non point d’ailleurs pour le plaisir de l’art, mais pa
5
aines activités culturelles et le bien commun des
peuples
ou du groupe de nations considéré). La formule fédéraliste Nous
6
qu’une vague d’enthousiasme européen soulève les
peuples
, qu’un mouvement puissant de rénovation sociale et civique se déclenc
7
Europe, et pour quelles fins humaines. Quand nos
peuples
seront conscients du pourquoi de l’Europe fédérée, quand ils seront c
8
s proposés, l’idée d’un destin commun de tous les
peuples
de l’Europe, défini par leur unité incontestable d’origines et par le
9
ut. La recherche des origines communes à tous les
peuples
de l’Europe, nous l’avons faite sous la conduite magistrale et souria
10
crets techniques de notre puissance chez tous les
peuples
de la terre ; et puis soudain, au xxe siècle, le renversement subit
11
ulement le statu quo, mais l’avenir commun de nos
peuples
. ⁂ Objectivement, la situation pouvait paraître, au lendemain de Berl
12
oir fédéral. Voici les textes : Article 1. — Les
peuples
des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis par la présente
13
leurs constitutions, la liberté et les droits du
peuple
… (etc.) On se demande quelles grandes et nouvelles raisons s’opposer
14
nnent aujourd’hui les décisions principales et le
peuple
n’a sur elles aucun contrôle. Au contraire, les organisations suprana
15
l’Europe) rétabliront en fait la souveraineté du
peuple
, car le peuple sera associé à leur gestion. Il importe d’expliquer ce
16
bliront en fait la souveraineté du peuple, car le
peuple
sera associé à leur gestion. Il importe d’expliquer cela aux masses,
17
e une fois de plus que l’éducation européenne des
peuples
, de leurs cadres et de leurs élites, reste à faire. Deux illusions
18
de l’ignorance presque totale où sont restés nos
peuples
et leurs élites, devant le problème européen ? Notre programme
19
ges convaincantes du potentiel européen. Dire aux
peuples
et à leurs élites : voilà ce que peut devenir l’Europe une fois unie,
20
igateurs de la Renaissance à découvrir les autres
peuples
de la Terre, pour les convertir et les dominer, alors que nous Europé
21
. Mais l’Europe est elle-même en grand péril. Les
peuples
qu’elle a civilisés retournent contre elles les techniques qui avaien
22
eur intérêt actif pour la cause de l’union de nos
peuples
. Une série de prises de contact préalables aboutit à la convocation d
23
urs affaires intérieures, répond aux intérêts des
peuples
et conduirait à consolider la paix ». Après quoi M. Molotov insiste l
24
e de notre pays… pourront voir à quel point notre
peuple
est épris de liberté… Il est également facile de constater à quel poi
25
vernement (est) imprégné du souci du bien-être du
peuple
et du désir de lui assurer… une complète liberté dans le développemen
26
t intérieur et dans ses relations avec les autres
peuples
. » M. Molotov cite à l’appui de ces dires le fait que, du mois d’août
27
l’Union soviétique auraient essayé d’isoler leur
peuple
des contacts avec le monde extérieur. Ces sortes d’affirmations sont
28
versive des déchets de la société chassés par les
peuples
du territoire des pays du socialisme et de démocratie populaire… Que
29
stalgie de savoir et de voir quelque chose de nos
peuples
. Toute la méfiance est au sommet. Toute l’amitié est en bas, dans le
30
est au sommet. Toute l’amitié est en bas, dans le
peuple
. M. Pinay (14 novembre) : En fait, les propositions soviétiques sac
31
par l’idée que leur système serait ébranlé si le
peuple
était librement informé, comme il l’est ailleurs… (15 novembre) :
32
libre-échange d’idées et d’informations entre nos
peuples
n’a été jugée acceptable par l’Union soviétique. Celle-ci ne s’intére
33
racisme, la guerre atomique ou la haine entre les
peuples
». Sujets : À titre d’exemples, pourraient être proposés et acceptés
34
u’ils ne répondent en rien aux désirs concrets du
peuple
russe, ni aux nôtres. Ils appartiennent à une ère désormais dépassée
35
même. Seul l’avenir pacifique de nos relations de
peuple
européen à peuple russe, et de culture à culture, nous tient à cœur.
36
r pacifique de nos relations de peuple européen à
peuple
russe, et de culture à culture, nous tient à cœur. 22. Le Capital
37
apportent une organisation politique étrangère au
peuple
; Byzance, une culture et des formes religieuses hellénisées, plus l’
38
). Dès le début, l’État superpose à la réalité du
peuple
— indifférent et passif — ses structures dictatoriales et centralisée
39
me de plus en plus rigide et conservateur dans le
peuple
. (C’est le peuple qui s’opposera, avec les Vieux Croyants, et au nom
40
rigide et conservateur dans le peuple. (C’est le
peuple
qui s’opposera, avec les Vieux Croyants, et au nom du ritualisme anti
41
e, créant des valeurs proprement russes, et si le
peuple
ne la comprenait qu’à moitié, ce n’était pas qu’elle ne fut pas assez
42
s pratiquée, dans les institutions et coutumes du
peuple
paysan, ainsi que dans les vestiges historiques de la Russie ancienne
43
es vestiges historiques de la Russie ancienne. Le
peuple
et l’histoire furent leurs idoles, à l’instar des romantiques alleman
44
rt au problème brûlant de l’union fédérale de nos
peuples
. De là les trois articles synthétiques qui forment le corps de ce num
45
ans les habitudes et non dans la nature », et nos
peuples
préféreront bientôt ceux qui oseront leur dire « que l’Europe est une
46
ui n’a de nom dans aucune langue » a fondu sur un
peuple
européen. Fallait-il interrompre nos travaux ? Renvoyer leur publicat
47
tant lié à l’union politique et économique de nos
peuples
, comme l’âme est liée au corps ; ni plus ni moins. L’année 1956 a per
48
ope, non plus pour empêcher des guerres entre nos
peuples
— car elles sont devenues pratiquement impensables — mais bien pour q
49
pratiquement impensables — mais bien pour que nos
peuples
trouvent ensemble la force de résister aux pressions formidables qui
50
pénurie d’essence qui affecte également tous nos
peuples
, sans distinguer entre les bons et les méchants, les neutres ou les «
51
villes qui préparent l’élection d’un « Congrès du
peuple
européen ». La presse découvre que le sort de l’Europe est un sujet d
52
avec les institutions qui ont pour but d’unir nos
peuples
. Les intérêts de la Suisse et ceux de l’Europe entière sont inséparab
53
ésoudre les problèmes de l’union politique de nos
peuples
, mais elle atteste mieux que la science — autre produit typique de l’
54
Europe, celle qui doit un jour regrouper tous nos
peuples
, de Gibraltar à l’Oural si possible ! Mais la seule annonce de la mis
55
Monde comme pour elle-même. Car une fédération de
peuples
embarqués pour un même destin, qui négligerait encore la recherche d’
56
sur toute la Terre, imités et copiés par tous les
peuples
. Or ces produits sans les valeurs qui les ont rendus possibles et qui
57
valeurs et procédés de l’Occident, à l’usage des
peuples
techniquement arriérés. — Les possibilités démographiques, techniques
58
culquent par la force le marxisme-léninisme à des
peuples
entiers. S’ils s’inclinaient devant les « faits matériels » — comme l
59
l lui faut dix ou quinze ans pour convaincre le «
peuple
européen » qu’il est un peuple, et au surplus qu’il est perdu s’il ne
60
ur convaincre le « peuple européen » qu’il est un
peuple
, et au surplus qu’il est perdu s’il ne le comprend pas tout de suite
61
cratisme, alors qu’elle demande l’appel direct au
peuple
; enfin une méthode culturelle qui prétend à la fois informer les mas
62
s préjugés initiaux41. La méthode du « Congrès du
peuple
européen » (et du CIFE) forme des militants plus durement entraînés e
63
emblée chargée d’élaborer le statut politique des
peuples
fédérés de toute l’Europe. On trouvera ci-après (page 41) le tableau
64
es, à ratifier soit par les parlements ou par les
peuples
des États, soit par le peuple européen dans les divers États. Là-dess
65
lements ou par les peuples des États, soit par le
peuple
européen dans les divers États. Là-dessus les uns disent aux autres :
66
n d’une Assemblée européenne chargée de doter nos
peuples
d’un pouvoir politique commun. Le problème de l’union politique domin
67
s nationalistes, en réveillant dans chacun de nos
peuples
le sens de son appartenance à un ensemble humain et spirituel qui dép
68
e a donné son nationalisme, son idée du droit des
peuples
à disposer d’eux-mêmes, sa science, son hygiène, sa technique, son ca
69
un luxe, mais une nécessité vitale pour tous nos
peuples
. En effet, leur niveau de vie et leur statut social dépendent de leur
70
ationales, l’union économique et politique de nos
peuples
peut et doit aujourd’hui s’édifier. On nous demande : quelles seront
71
ue et scientifique, et qui est commune à tous nos
peuples
, se trouve cloisonnée par des barrières de préjugés partisans et nati
72
Monde comme pour elle-même. Car une fédération de
peuples
embarqués pour un même destin, qui négligerait encore la recherche d’
73
l’on imite partout, et c’est d’elle enfin que les
peuples
ont reçu cette idée de la liberté et ces moyens de se libérer qu’ils
74
voulons faire l’Europe, c’est-à-dire fédérer nos
peuples
et les doter d’institutions communes, il est bien clair que cette féd
75
publics », 3 à « l’élection des représentants du
peuple
» et 1 à la « constitution de la DDR », le tout revenant à l’étude de
76
écrira-t-il, il a découvert l’interdépendance des
peuples
et la nécessité de meilleures relations internationales. Il y consacr
77
dans ses notes révèlent qu’il a vraiment aimé ce
peuple
, et qu’aux motifs fortuits et théoriques de son activité là-bas est v
78
écouvert. Le sens inné de la conspiration dans un
peuple
opprimé depuis plusieurs générations, et l’extraordinaire discipline
79
iant les forces vives de la culture dans tous nos
peuples
, et en leur offrant : un lieu de rencontre — des instruments de coord
80
dramatique, de la technique au mode de vie de ses
peuples
. (Le marxisme est né d’un moment particulier de ce drame européen !)
81
l’unification doctrinale qu’impose le Parti à des
peuples
très divers, soit par le brassage continuel d’une population d’origin
82
n, et dégageant les caractères communs à tous ses
peuples
ou pays. Ces ouvrages seraient ensuite traduits dans les autres régio
83
voulons faire l’Europe, c’est-à-dire fédérer nos
peuples
et les doter d’institutions communes, il est bien clair que cette féd
84
e chaîne de montagnes ou tel fleuve divisent deux
peuples
, fatalement, et les obligent donc à se faire la guerre, alors qu’on p
85
si bien dire qu’ils unissent et relient ces mêmes
peuples
. Le Rhin divise Français et Allemands ? Mais le Danube unissait les s
86
discutée mais très discutable d’une réduction des
peuples
les plus divers par leur culture, à une sorte de commun dénominateur
87
de ces calculs ne suppose-t-elle pas que tous les
peuples
auraient accepté les options fondamentales, les valeurs et vertus spé
88
n’importe quel prix, fût-ce au prix de l’âme des
peuples
. Je ne vous parlerai pas ce matin des trois commissions finales qui a
89
ge aimé. L’absence d’exigence esthétique, dans un
peuple
, correspond à son absence de sens civique : ce rapport devient manife
90
se proposer « d’inspirer à l’élève le respect des
peuples
étrangers » comme le dit une directive pédagogique d’un de nos pays.
91
espect des auteurs, s’ils le méritent, et non des
peuples
. Un peuple n’écrit rien, ne produit pas de littérature. Il arrive au
92
uteurs, s’ils le méritent, et non des peuples. Un
peuple
n’écrit rien, ne produit pas de littérature. Il arrive au contraire q
93
je m’élève contre ces expressions (« respect des
peuples
», « apports des pays »), c’est qu’elles traduisent l’obsession natio
94
— quand c’est un parti qui s’en empare au nom du
peuple
, comme ce fut le cas des jacobins puis des « démocraties » plébiscita
95
toutes les places. « Il faut une religion pour le
peuple
» assure-t-on, et comme ce n’est plus guère le christianisme, ce sera
96
pas. Dans cette Europe unie la représentation du
peuple
français sera assurée par l’État fédéral français. Parmi les plus gra
97
cle, et pas du tout les nations au sens premier —
peuples
, régions, ethnies ; elles sont du type France, Espagne, Grande-Bretag
98
sans l’ombre d’un droit ni d’une consultation des
peuples
. 80. « Avant-propos », Bulletin du Centre européen de la culture : «
99
ipal foyer de fidélité, particulièrement pour les
peuples
récemment émancipés et économiquement arriérés. » (Z. Brzezinski)93
100
té nationale, terme absolu de toute histoire d’un
peuple
digne de ce nom. Ayant « fait son unité » (comme on fait sa puberté),
101
« fait son unité » (comme on fait sa puberté), un
peuple
devient une « nation immortelle » et l’État qui agit en son nom dispo
102
pas : en ce sens que l’obstacle à l’union de nos
peuples
par la fédération continentale des régions est d’ordre culturel, éduc
103
t souverain de cette politique-là n’est jamais le
Peuple
mais l’État, substitut du roi qu’il fallait servir.) En revanche, si
104
carte des États ne coïncide pas avec la carte des
peuples
; et les écarts définissent les minorités. » (Guy Héraud, Peuples et
105
écarts définissent les minorités. » (Guy Héraud,
Peuples
et langues d’Europe, Paris, 1966). « Cicatrices de l’Histoire »114 ou
106
dans les villes universitaires, s’est étendu aux
peuples
parlant la même langue, sans qu’il fût question pour autant de les en
107
inculqué que le Rhin sépare « naturellement » les
peuples
de ses rives, tandis que le Rhône les unit. De même, les Pyrénées « s
108
rir. La vérité, c’est que la culture de tous nos
peuples
est une, quoique tissée de contradictions dans sa genèse même ; qu’el
109
iques s’avèrent insuffisantes pour convaincre les
peuples
, et où, en revanche, les nécessités conjointes d’un effort d’éducatio
110
e personne ne me dise qu’elle n’intéresse pas les
peuples
ou qu’ils s’y opposent : tous les derniers sondages opérés dans les p
111
’un appareil étatique centralisé sur un groupe de
peuples
unifiés par la force, dotés d’une mystique belliqueuse, et dès lors b
112
t par exemple en une providentielle « réunion des
peuples
de l’Hexagone » la suite de conquêtes à coups de canon, d’exactions e
113
e Rhin « sépare » alors que le Rhône « unit » les
peuples
. Toute l’économie est à refaire, faussée à la base par l’idée d’« éco
114
aux, sera seule capable d’accepter l’union de nos
peuples
, au-delà de nos États : elle jugera cela tout naturel. Une autre cond
115
ce nationale ». (C’est dire quelle résistance des
peuples
on a dû vaincre, ne fût-ce que pour oblitérer sept langues par une se
116
éaires. Rien de plus déprimant pour la santé d’un
peuple
que l’obsédant recours à la « nécessité » contre la liberté du choix
117
névitables, refusées certes par la conscience des
peuples
mais inscrites dans les inconscients individuels dans la littérature,
118
i musicale) que l’on impose à la sensibilité d’un
peuple
, — lequel n’est pas en mesure d’en déchiffrer le message : il ne peut
119
9 av. J.-C.), aujourd’hui désigné comme ennemi du
peuple
et suppôt de l’impérialisme national-soviétique et yankee. La moderni
120
ité ne saurait se développer spontanément dans un
peuple
que toute sa tradition préparait à refuser le nouveau, le moderne, co
121
e danger et prenne des mesures pour immuniser son
peuple
, si l’on en juge par l’une des directives récentes que « le Grand Tim
122
borés, et peuvent l’être. L’union fédérale de nos
peuples
pourrait seule permettre une lutte efficace contre les périls écologi
123
tiers-monde une influence décisive, orientant les
peuples
à travers l’élite de leurs responsables, vers des formules de communa
124
Liban, et une part virtuellement considérable du
peuple
russe. 140. Le marxisme fait évidemment partie de l’Occident christi