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l a donné une réponse à l’exigence religieuse des
peuples
, déçue par les Églises chrétiennes. Défaut de civisme : j’en donnerai
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it les fascistes contre les moindres réactions du
peuple
— réactions aussitôt qualifiées « d’odieuses provocations marxistes »
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e, mais enfin une réponse, à l’appel religieux du
peuple
. C’est parce que les fascistes avaient une mystique, tandis que les a
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peu près cela qu’on nous propose : faire vivre le
peuple
avec ce qui doit le faire mourir. C’est la politique de Gribouille :
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rd’hui en Europe, c’est que nous avons laissé les
peuples
sans commune mesure spirituelle. Nous avons tous trahi le grand devoi
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n longtemps au besoin de croire de la majorité du
peuple
. Nous voulons croire à la mission du peuple allemand, nous voulons cr
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té du peuple. Nous voulons croire à la mission du
peuple
allemand, nous voulons croire à son immortalité, […] et peut-être réu
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chose d’aussi peu croyable que l’immortalité d’un
peuple
?… Or l’angoisse n’appelle pas la haine, mais au contraire la compass
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e virile et décidée, d’une volonté de libérer ces
peuples
en leur donnant l’exemple, dans nos pays, d’une meilleure solution de
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décisive à cette immense question religieuse des
peuples
, d’où sont issus les trois mouvements totalitaires, c’est la réponse
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urtant charitable. Car nous ne condamnons pas des
peuples
, encore une fois. Ce que nous condamnons, ce sont des solutions et de
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a dès longtemps béatifié, et que la vénération du
peuple
, surtout dans les petits cantons, a déjà mis au rang des saints (bien
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nveillante Providence. La religion est l’opium du
peuple
, disait Marx. Je lui réponds que sa croyance au Progrès est l’opium d
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l’une des causes principales de la mésentente des
peuples
réside dans ce désordre du langage, et dans l’absence de toute autori
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essés, à cause de la misère que subissaient leurs
peuples
. Et voici la faute de calcul qu’ils me paraissent avoir commise : ils
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our tous les hommes vraiment humains. L’appel des
peuples
reste insatisfait. Il continue à nous poser la plus sérieuse question
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e faut-il que cet espoir soit soutenu par tout un
peuple
, et qu’il ne se laisse pas décourager par les sceptiques professionne
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le plan social, mais sur le plan des relations de
peuple
à peuple. Tout ce que nous jugions impossible quand il s’agissait du
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ocial, mais sur le plan des relations de peuple à
peuple
. Tout ce que nous jugions impossible quand il s’agissait du vivre, no
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celles de notre monde, de dire la vérité que les
peuples
en guerre n’ont plus le pouvoir de reconnaître, dans le fracas des ch
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nts, quand on ne sait même plus qui a été tué. Un
peuple
en guerre sauve son moral en se dopant, en forçant l’illusion ; un pe
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on moral en se dopant, en forçant l’illusion ; un
peuple
neutre, en avouant le réel. Avouer ses fautes est une libération dont
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térieur du pays, dans toutes les couches de notre
peuple
suisse. Pour mille raisons qui tiennent à l’évolution sociale du xixe
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eurs intérêts de classe ; ou pour montrer à notre
peuple
sa mission positive dans l’Europe d’aujourd’hui. Toutes ces choses pe
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afin que nous puissions les corriger à temps. Un
peuple
complètement privé de toute manifestation de ce genre risque d’être u
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ations entre nos Églises et nous, les Suisses. Le
peuple
suisse, en général, n’a pas un sens des formes très raffiné. Je vous
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obligeante, et qui vous surprendra peut-être : le
peuple
suisse souffre d’un défaut qu’il me faut bien nommer le sans-gêne spi
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ion missionnaire dans toutes les couches de notre
peuple
. Poser enfin très sérieusement le problème de la liturgie, tant à nos
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ement parlant. Quant aux effets moraux, sur notre
peuple
, de ce tour de force prolongé, ils sont hélas plus discutables. Et si
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icile de trancher, ne sachant pas ce que pense le
peuple
suisse. Il ne faut pas que l’histoire nous surprenne, endormis dans l
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en revanche, quantité de préceptes moraux que tel
peuple
tient pour la traduction directe des réalités fondamentales de la Nat
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es, économiques, climatériques ou religieuses, de
peuples
que la Nature a fait semblables physiquement. Je me borne à mentionne
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mission était de régler la conduite morale de nos
peuples
n’ont pas réussi à empêcher ni même à retarder sérieusement un seul d