1 on, et l’on n’a pas oublié son fameux message aux peuples chinois, publié à Tokyo pendant le bombardement de Shanghai, et qui l

2 me leurs œuvres, parce qu’il s’y retrouve ; et le peuple les aime, parce qu’elles décrivent ses désirs réalisés. Cet amour à p

3 e idéaliste du régime. « Littérature », opium des peuples incroyants. Notre troisième espèce est plus rare, et vaut un peu mieu

4 nne, et ce regret d’une dignité que la raison des peuples et des clercs s’accorde à révoquer en doute ? L’imagination de la per

5 de fer qui sauvera l’Europe menacée par tous les peuples de couleur ? Aux dernières pages, nous voyons Bell, le chef du groupe

6 seule vraie communauté qui puisse exister pour un peuple . » N’est-il point là le vrai tragique de l’Allemagne actuelle, que so

7 re et le mieux-connaître avec l’effort des autres peuples . Dans un cadre chargé d’histoire et rayonnant de beauté, au bord de l

8 termes de philosophie. C’est d’avoir enseigné au peuple un culte de l’esprit intemporel — comprenez : distingué, oisif — tout

9 risque matériel, le nomadisme, le contact avec le peuple et ses difficultés souvent sordides et parfois émouvantes, enfin l’es

10 prépondérantes. À tout péché miséricorde, dit le peuple , mais le pardon n’est pas l’oubli, il est toujours un acte créateur e

11 conception n’est pas seulement spontanée dans le peuple — ce ne serait pas grave — elle est inculquée au peuple par les clerc

12 — ce ne serait pas grave — elle est inculquée au peuple par les clercs bourgeois, dont l’enseignement converge ici avec celui

13 académique. 28. J’entends : à la grande masse du peuple , à tous ceux qui ne sont pas intellectuels, et qui sont les premiers

14 réjugé praticiste : technicien signifiant pour le peuple  : homme de métier, esprit pratique et informé. Or, la plupart de ceux

15 se moque de nos psychologies. 36. Histoire du peuple d’Israël, t. III, p. 497. Le vieillard qui écrit cela, est-ce bien le

16 es joueraient automatiquement en sa faveur. Et le peuple qui croit les clercs, croit aussi qu’ils ne peuvent rien faire, et bi

17 nouvelle. Par exemple un discours du Führer à son peuple . Je roulais ces pensées, hier soir, debout parmi la foule qui n’avait

18 Je ne puis vivre que si ma foi puissante dans le Peuple allemand est sans cesse renforcée par la foi et la confiance du Peupl

19 ans cesse renforcée par la foi et la confiance du Peuple en moi ! — un seul cri des masses confessant leur fidélité lui répond

20 un poids à elle et une densité », écrit Ramuz. Le peuple dit, encore plus simplement : « Si c’était vrai, ça se verrait. » Tel

21 esquelles vit le bourgeois46. Ce milieu, c’est le peuple ramuzien, peuple créé d’abord à l’image du Ramuz créateur, avec des é

22 bourgeois46. Ce milieu, c’est le peuple ramuzien, peuple créé d’abord à l’image du Ramuz créateur, avec des éléments tirés du

23 iveau des simples ». Non, Ramuz ne descend pas au peuple , on devrait dire plutôt qu’il y remonte. Son art vient de plus bas, d

24 cipe de cette lourdeur originelle et unanime d’un peuple en communion avec les éléments. Ce n’est point là un art « d’après le

25 s éléments. Ce n’est point là un art « d’après le peuple  », mais on dirait plus justement : d’avant. Un art qui vient du fonds

26 dent à la fois les lois d’un art, la coutume d’un peuple , et l’authentique raison d’être, l’identité d’une personne en communi

27 le qui paraît bien s’être emparée d’une partie du peuple russe ; assez ignorants au surplus des théories de Marx et de Lénine,

28 communiste pour unifier la pensée et l’action du peuple et de ses conducteurs en vue d’une fin à laquelle tout doit s’ordonne

29 de choc » ont appris à écrire en même temps qu’un peuple immense apprenait à les lire. Cette situation exceptionnelle et provi

30 e : pour la nouvelle école soviétique, l’unité du peuple et des clercs n’est pas « quelque chose de donné »… mais « quelque ch

31 re qui fasse battre pendant cinq ans le cœur d’un peuple . Cela suffira sans doute à rendre vaines toutes mes critiques aux yeu

32 t imposée. Et je ne préjuge rien de l’avenir d’un peuple qui dispose de ressources mystiques aussi puissantes. Peut-être était

33 s économiques, décadence d’une culture séparée du peuple et divisée contre elle-même, grabuge des factions partisanes, vieilla

34 , s’élève un même et formidable appel profond des peuples . Il a jailli de la misère, mais il exige bien davantage que la fin de

35 e rappeler deux faits récents : l’enthousiasme du peuple russe pour le premier plan quinquennal, alors que la famine régnait s

36 diale, de l’appel qui surgit de l’inconscient des peuples vers une réalité commune, communautaire. La puissance de cet appel ne

37 re seule chance de collaboration féconde avec les peuples impériaux est là. L’avenir dira si la révolution des « libéraux » peu

38 Il y a longtemps que Diderot l’a dit : Tirer un peuple de l’état de barbarie, le soutenir dans sa splendeur, l’arrêter sur l

39 i, Venise et Moscou — 1786 et 1936 —, et ces deux peuples  : la convoitise et l’astuce attentive de l’un, la résignation de l’au

40 s » pour si peu. Je constate simplement ceci : le peuple allemand, dont le régime me paraît spécialement dangereux pour la cul

41 ières et séparatistes, — et Noske, commissaire du peuple devenu ministre de la Guerre, figure classique du marxiste au pouvoir

42 écouvrant, les liens profonds qui m’unissent à ce peuple de paysans et d’ouvriers, si délibérément superstitieux dans leur con

43 deux faits définis, revenons à la superstition du peuple . Je l’approuve et je la partage en fait le plus souvent, quand elle e

44 agissent à contre-fin. Que l’armée soit proche du peuple , cela doit avoir pour effet idéal de « civiliser » la milice ; que ce

45 oute action précise, il importe de rendre à notre peuple le sens d’un destin qui le dépasse. Petit peuple chargé d’une grande

46 peuple le sens d’un destin qui le dépasse. Petit peuple chargé d’une grande mission : s’il l’oublie, il étouffe bientôt dans

47   1. — Contraintes sacrées. Le mariage, chez les peuples païens, s’est toujours entouré d’un rituel dont nos institutions gard

48 glorifier dans la guerre au nom de l’innocence du Peuple  ! Mais pour moi, ici et maintenant, le problème ne comporte pas d’éc

49 nces n’ont pas produit les mêmes effets parmi les peuples de l’Orient ? C’est qu’elles n’y ont pas trouvé les mêmes obstacles.

50 e ne demande qu’à s’ouvrir à l’amitié de ce grand peuple des plaines, qui se met à vous ressembler si curieusement. Nous n’avo

51 d plus rien ne l’est en nous ni autour d’elle. Un peuple , s’il éduque son sens des formes, cesse d’imiter et se met à créer.

52 d’eux, par un exécutif et un législatif issus des peuples . […] Seul, le fédéralisme ouvre des voies nouvelles. Seul il peut sur

53  au sens actif du mot, cette fois — à l’égard des peuples décolonisés. Je concluais en effet par ces lignes : « Devant la crise