1 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
1 e terre embrassée et par elle tout un pays et son peuple  ; car « c’est ici le pays de la solidité, parce que c’est le pays des
2 leau d’un grand peintre ». Ah ! la grandeur de ce peuple ramuzien, qui se meut dans je ne sais quelle lourdeur « originale » e
3 iveau des simples. » Non, Ramuz ne descend pas au peuple , on devrait dire plutôt qu’il y remonte. Son art vient de plus bas, d
4 tuels mal guéris. Certes Ramuz attend beaucoup du peuple russe, de « cette immense et secrète réserve d’innocence » d’où peut-
5 ù peut-être un jour sortira le peuple-poète, « le peuple tous en un ». Mais son œuvre est bien au-delà de l’ère machiniste que
6 29 octobre 1931. 4. Le populisme est d’après le peuple . Cette terne vision des choses en apprend plus sur le compte de la bo
7 d plus sur le compte de la bourgeoisie que sur le peuple qu’elle prétend « observer ». 5. De tout bel canto, peut-on dire. C’
2 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
8 re chose que d’arguments. À l’effort admirable du peuple russe retrouvant la grandeur des luttes élémentaires, n’aurions-nous
3 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ni gauche ni droite (août 1935)
9 troupes au cri de « Vive la Nation ! » nation et peuple se confondaient alors dans la mystique de la révolution. Aujourd’hui
10 dit « populaire ». Faudrait-il en déduire que le peuple et la nation s’opposent ? Les mots l’indiqueraient, non les faits : v
11 fait observer que l’opposition n’est pas entre le peuple et la nation — entre les noms — mais entre « national » et « populair
4 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
12 é », le racisme et le marxisme. Voilà pourquoi le peuple allemand est un peuple empoisonné (p. 19). Cette généalogie des monst
13 arxisme. Voilà pourquoi le peuple allemand est un peuple empoisonné (p. 19). Cette généalogie des monstres germaniques obsède
5 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
14 ubtile et précise qui en dit long sur l’âme de ce peuple discret. C’est l’impression que je veux retenir pour le moment des ge
15 ationaliste de la scission entre la culture et le peuple  », cela ne peut accrocher à rien dans cet être que j’ai devant moi, a
6 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
16 ches alternances de la vie ». Mais c’est aussi au peuple entier qu’ils ont appris sa gloire quotidienne. Rien de plus profondé
17 outes les autres. Et l’amour d’une femme pour son peuple , au lieu de ces vantardises en service commandé d’oudarnikis plus ou
18 e-plans de ce miracle : « Il y a mille ans que le peuple suédois est son propre maître. Tous les Suédois, hommes et femmes, jo
7 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
19 nt fondé leur paix sur deux principes : droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, arbitrage international. Au nom du premier pr
20 Sudètes au nom du droit de libre disposition des peuples , puis leur annexion au nom de « l’unité nationale ». 3. Quelle fut la
21 monie, au nom d’un idéal latent de fédération des peuples sur pied d’égalité. Une vague de fond s’éleva contre la prétention al
8 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
22 oins encore par un consensus délibéré de tous ses peuples , ou par quelque essence éternelle, comme on l’a cru de l’unité de nos
23 r de libres actions dans l’existence terrestre du peuple élu : dès lors, celle-ci ne dépendait plus des astres ni d’un cours c
24 du Christ vint accomplir cette vocation unique du peuple d’Israël. Et, certes, l’Évangile ignore absolument toute espèce de do
9 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
25 ci-bas. L’absolu, ou la négation du moi Les peuples des régions que l’Europe nomme Asie diffèrent bien plus entre eux que
26 nomme Asie diffèrent bien plus entre eux que les peuples de l’Europe, mais s’il est une croyance qu’ils ont tous en commun c’e
27 Il y aurait donc malentendu fondamental entre les peuples et leurs sages, entre la religion des uns et la métaphysique des autr
28 enchérit : « Y a-t-il un enseignement à donner au peuple  ? — Oui. Lequel ? — Il n’y a ni esprit, ni Bouddha, ni aucune chose q
29 e chose qui existe. » (Mais on ne donne jamais au peuple cette leçon. On s’en garde !) Les spirituels hindous cherchent le sam
30 nt des doctrines, — et en même temps l’Orient des peuples et sa croyance en la transmigration… Mais voici le moment d’ajuster l
31 es sont ambigus à l’infini, pour nos mesures. Les peuples sont dans l’ignorance malheureuse des origines et des fins de ce qu’i