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e terre embrassée et par elle tout un pays et son
peuple
; car « c’est ici le pays de la solidité, parce que c’est le pays des
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leau d’un grand peintre ». Ah ! la grandeur de ce
peuple
ramuzien, qui se meut dans je ne sais quelle lourdeur « originale » e
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iveau des simples. » Non, Ramuz ne descend pas au
peuple
, on devrait dire plutôt qu’il y remonte. Son art vient de plus bas, d
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tuels mal guéris. Certes Ramuz attend beaucoup du
peuple
russe, de « cette immense et secrète réserve d’innocence » d’où peut-
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ù peut-être un jour sortira le peuple-poète, « le
peuple
tous en un ». Mais son œuvre est bien au-delà de l’ère machiniste que
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29 octobre 1931. 4. Le populisme est d’après le
peuple
. Cette terne vision des choses en apprend plus sur le compte de la bo
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d plus sur le compte de la bourgeoisie que sur le
peuple
qu’elle prétend « observer ». 5. De tout bel canto, peut-on dire. C’
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re chose que d’arguments. À l’effort admirable du
peuple
russe retrouvant la grandeur des luttes élémentaires, n’aurions-nous
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troupes au cri de « Vive la Nation ! » nation et
peuple
se confondaient alors dans la mystique de la révolution. Aujourd’hui
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dit « populaire ». Faudrait-il en déduire que le
peuple
et la nation s’opposent ? Les mots l’indiqueraient, non les faits : v
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fait observer que l’opposition n’est pas entre le
peuple
et la nation — entre les noms — mais entre « national » et « populair
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é », le racisme et le marxisme. Voilà pourquoi le
peuple
allemand est un peuple empoisonné (p. 19). Cette généalogie des monst
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arxisme. Voilà pourquoi le peuple allemand est un
peuple
empoisonné (p. 19). Cette généalogie des monstres germaniques obsède
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ubtile et précise qui en dit long sur l’âme de ce
peuple
discret. C’est l’impression que je veux retenir pour le moment des ge
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ationaliste de la scission entre la culture et le
peuple
», cela ne peut accrocher à rien dans cet être que j’ai devant moi, a
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ches alternances de la vie ». Mais c’est aussi au
peuple
entier qu’ils ont appris sa gloire quotidienne. Rien de plus profondé
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outes les autres. Et l’amour d’une femme pour son
peuple
, au lieu de ces vantardises en service commandé d’oudarnikis plus ou
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e-plans de ce miracle : « Il y a mille ans que le
peuple
suédois est son propre maître. Tous les Suédois, hommes et femmes, jo
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nt fondé leur paix sur deux principes : droit des
peuples
à disposer d’eux-mêmes, arbitrage international. Au nom du premier pr
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Sudètes au nom du droit de libre disposition des
peuples
, puis leur annexion au nom de « l’unité nationale ». 3. Quelle fut la
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monie, au nom d’un idéal latent de fédération des
peuples
sur pied d’égalité. Une vague de fond s’éleva contre la prétention al
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oins encore par un consensus délibéré de tous ses
peuples
, ou par quelque essence éternelle, comme on l’a cru de l’unité de nos
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r de libres actions dans l’existence terrestre du
peuple
élu : dès lors, celle-ci ne dépendait plus des astres ni d’un cours c
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du Christ vint accomplir cette vocation unique du
peuple
d’Israël. Et, certes, l’Évangile ignore absolument toute espèce de do
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ci-bas. L’absolu, ou la négation du moi Les
peuples
des régions que l’Europe nomme Asie diffèrent bien plus entre eux que
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nomme Asie diffèrent bien plus entre eux que les
peuples
de l’Europe, mais s’il est une croyance qu’ils ont tous en commun c’e
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Il y aurait donc malentendu fondamental entre les
peuples
et leurs sages, entre la religion des uns et la métaphysique des autr
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enchérit : « Y a-t-il un enseignement à donner au
peuple
? — Oui. Lequel ? — Il n’y a ni esprit, ni Bouddha, ni aucune chose q
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e chose qui existe. » (Mais on ne donne jamais au
peuple
cette leçon. On s’en garde !) Les spirituels hindous cherchent le sam
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nt des doctrines, — et en même temps l’Orient des
peuples
et sa croyance en la transmigration… Mais voici le moment d’ajuster l
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es sont ambigus à l’infini, pour nos mesures. Les
peuples
sont dans l’ignorance malheureuse des origines et des fins de ce qu’i