1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 ions. Laissons les « mystiques » synthétiques aux peuples qui en ont grand besoin, parce qu’ils n’ont pas nos réalités — et leu
2 et par toutes nos histoires nationales. Tous les peuples du monde, sans exception, peuvent nous envier à cet égard. Il semble
3 un seul que n’ait conquis l’immense majorité des peuples libres qui vivent à l’ouest du rideau de fer : parmi lesquels près de
4 aux) au service de la vocation commune à tous nos peuples , le monde entier verra que l’Europe c’est l’espoir, qu’elle a pris su
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Culture et famine (novembre 1951)
5 préjugé, qui relèvent à la fois de la sagesse des peuples et d’une erreur courante sur la culture. Ventre affamé n’a point d’or
6 es que la reine Marie-Antoinette conseillait à un peuple sans pain. Culture n’est pas consommation, mais production. C’est ce
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
7  : jeunes intellectuels éduqués en Angleterre, ou peuples de la côte du Malabar, très anciennement christianisés. Pour admettre
8 Voici le trait que l’on doit souligner : tous les peuples du monde aujourd’hui, nous imitent — pour leur bien et leur mal à la
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
9 ’originalité et la cohésion mentale et morale des peuples européens. » (Esprit, juin 52.) f. « Le dialogue Europe-Amérique »,
5 1953, Preuves, articles (1951–1968). À propos de la crise de l’Unesco (mars 1953)
10 o veut aider la culture, et plus encore aider les peuples à se cultiver, non point d’ailleurs pour le plaisir de l’art, mais pa
11 aines activités culturelles et le bien commun des peuples ou du groupe de nations considéré). S’il fallait résumer encore ces r
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). « Nous ne sommes pas des esclaves ! » (juillet 1953)
12 , on vient de le sentir à Berlin, surgissant d’un peuple écrasé. Et ce n’est pas l’Europe des marchandages entre nations qui e
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
13 par la science pure, du moins par l’idée que les peuples et leurs éducateurs se font de la science. De plus en plus, l’on acco
14 ès est un parlement des intellectuels de nombreux peuples qui ont reconnu leur dépendance mutuelle. La liberté de la science se
8 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
15 enée par des esprits aussi divers que le sont nos peuples et les familles intellectuelles qui les composent. Mis aux prises ave
16 s proposés, l’idée d’un destin commun de tous les peuples de l’Europe, défini par leur unité incontestable d’origines et par le
17 ut. La recherche des origines communes à tous les peuples de l’Europe, nous l’avons faite sous la conduite magistrale et souria
18 crets techniques de notre puissance chez tous les peuples de la terre ; et puis soudain, au xxe siècle, le renversement subit
19 lle a réduit en servitude et parfois massacré des peuples entiers, en Amérique, en Asie, en Afrique. Elle a produit Hitler, les
20 l’acceptation de nos guerres intérieures par nos peuples . Deux arguments m’ont frappé, comme étant propres à éduquer le sens e
21 nent aujourd’hui les décisions principales, et le peuple n’a sur elles aucun contrôle. Au contraire, les organisations suprana
22 l’Europe) rétabliront en fait la souveraineté du peuple , car le peuple sera associé à leur gestion. Il importe d’expliquer ce
23 bliront en fait la souveraineté du peuple, car le peuple sera associé à leur gestion. Il importe d’expliquer cela aux masses,
9 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
24 ement le statu quo, mais l’avenir commun de leurs peuples . Deux mois plus tard, tout est déjà changé. L’Occident s’est laissé g
10 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
25 patriote éclairé parce qu’il avait connu d’autres peuples et d’autres coutumes — dans la fédération austro-hongroise — il atten
11 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
26 dirigeant chinois, est maintenant d’atteindre le peuple . » Seule, une « petite fraction de la société chinoise » est communis
12 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
27 tion à régner au nom de tous contre une moitié du peuple , le Parti vit dans l’obsession des « ennemis de la liberté », appelan
28 . Toutefois, cette idéologie n’est pas le fait du peuple entier, mais d’un parti ; et ce parti agit par le moyen de l’État. À
29 érante : elle veut apporter la Liberté aux autres peuples , sous la contrainte des baïonnettes. Mais voici que la guerre nationa
30 erre), puis fatalement décline et meurt. « Chaque peuple mûrit un fruit ; son activité consiste à accomplir son principe, non
31 monde. » Et encore : « À chaque époque domine le peuple qui incarne le plus haut concept de l’Esprit. » Voici donc les peuple
32 e plus haut concept de l’Esprit. » Voici donc les peuples élevés à la dignité d’intentions particulières de l’Esprit mondial, m
33 va du nationalisme occidental « attrapé » par les peuples de l’Orient comme de notre rhume de cerveau, souvent mortel pour les
13 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
34 ensibles en soi, et souvent tout obscures pour le peuple chrétien. Tout cela serait absurde si ce n’était sublime, si ce n’éta
14 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
35 rçue. Qu’a-t-elle changé aux habitudes de vie des peuples et des individus ? Si peu que rien. On voit très bien que l’introduct
36 u’il prend par erreur pour « technique » chez les peuples anciens. L’histoire des inventions n’est pas celle de besoins qui aur
37 Et pourquoi l’or fut-il pur ornement chez tant de peuples  ? À cause de leur magie, de leurs rêves différents, et des règles par
38 l’ensemble. Mais il serait faux de penser que les peuples d’Occident aient jamais cherché et voulu ce qu’ils reçoivent aujourd’
39 . Au xixe siècle, l’essor technique crée dans le peuple une misère inhumaine, mais dans la grande majorité des élites bourgeo
40 a roue qui compte en soi, mais bien l’usage qu’un peuple a décidé d’en faire : chars et wagons en Occident, jouets et ornement
15 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
41 ralité au produit de leur commune exploitation du peuple , personne ne songe à contester à ces joyeux et francs butors l’usage
42 oire, autrement, qu’elle ne sert qu’à tromper les peuples , à nier les évidences, à fuir les châtiments, et à mettre les crimes
43 illions d’innocents, condamnés comme « ennemis du peuple  » au nom des intérêts « historiques » du Parti ; 7. que la politique
44 ccusation produits par la « justice » au nom du «  peuple  » hongrois étaient proprement scandaleux, et visiblement fabriqués. B
45 de mon vieux Togliatti »)55. Mais Thorez, Fils du Peuple , s’accroche au Père des peuples : il n’a pas liquidé ses complexes. S
46 is Thorez, Fils du Peuple, s’accroche au Père des peuples  : il n’a pas liquidé ses complexes. Sa « rare capacité d’adaptation »
47 effet, dire que Staline était le génial Père des peuples était « vrai » au nom de l’Histoire, s’exprimant par la bouche du Par
48 ceux d’Aragon à la gloire de Staline (il rend les peuples féconds !) n’ont jamais fait de mal qu’à leur auteur. Mais Sartre par
49 umanité, 19 septembre 1949. 54. « Les ennemis du peuple et leurs divers agents feignent de railler ce qu’ils appellent le “cu
16 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
50 raire, la politique maritime, caractéristique des peuples occidentaux, a toujours été celle du mouvement libérateur, de la déco
17 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
51 le résultat de l’automation. L’indépendance d’un peuple ou d’un groupe de nations ne se défendra plus sur ses frontières, com
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la honte et l’espoir de l’Europe (janvier 1957)
52 disaient-ils sans honte, rentrant de là-bas, les peuples satellites et leurs chefs « adorés ». (M. Pierre Cot parlait ainsi de
53 lle personnes, dit un journal. C’est la moitié du peuple de cette ville, dont un quart vote pour les communistes. La foule pen
54 e Et qui n’a pas conquis sa liberté ! Lâches, les peuples t’ont abandonné ô Magyar ! Toi seul continues à combattre… Liberté, q
55 ’abaisse sur nous, Reconnais-nous ! Reconnais ton peuple  ! Alors que d’autres n’osent même pas verser des larmes Nous les Magy
56 ait une Europe qui puisse voler au secours de ses peuples colonisés sans demander d’abord à New York une permission refusée d’a
57 ne me disent pas : et Berlin ? Et Poznań ? Et le peuple , après tout, de la Sainte Russie colonisée par un parti impérialiste 
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
58 ntation, et ne se privait pas de haranguer le bon peuple à la sortie de la messe, en vieux père de famille. C’est ici que la p
59 aux de la gabelle et même du servage. Sur quoi le peuple vient lui rendre hommage à la Saint-François de 1777. M. de Voltaire
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
60 plus puissamment armés que l’ensemble des autres peuples , l’URSS et les USA pourraient se payer le luxe de se déclarer neutres
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
61 ment parmi les hommes les plus libres de tous nos peuples  ? Si Napoléon avait vraiment voulu créer les États-Unis d’Europe, il
62  promouvoir une meilleure compréhension entre les peuples  ». Mais il le fait à coups de clichés, et ce sont ces clichés qu’il «
63 ompait pas. Rien dans tout cela qui rapproche les peuples  : tout confirme, au contraire, les préjugés symbolisant leurs différe
64 t bon de se connaître, que les échanges entre les peuples aident les hommes à se mieux comprendre, que la compréhension crée l’
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
65 moyen. La fin, c’est l’union fédérale de tous les peuples qui se reconnaîtront les héritiers d’une même culture embarqués dans
66 xclu. Tout dépendra des libres décisions que leur peuple seul imposera aux États-nations d’aujourd’hui. La conscience de cette
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
67  ? L’URSS écrase les défenses instinctives de ses peuples et leur inflige le Plan par la police. Les USA vivent dans le bonheur
68 ans ses rapports inévitables et imprévus avec les peuples non préparés à l’absorber. Le cessez-le-feu, qui doit intervenir abs
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
69 que l’étymologie. Démocratie veut dire pouvoir du peuple . Ça n’existe nulle part au monde. C’est un mensonge que de l’invoquer
70 ique à ses conséquences fatales. Ils voulaient un peuple unanime, monolithique comme on dit à Moscou, et ils l’ont eu, l’épura
71 ident n’y croit plus. Il la revend d’occasion aux peuples dits sous-développés, qui l’useront vite, ignorant les soins hypocrit
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
72  toute mesure approuvée par les trois quarts d’un peuple , mais refusée par les seuls communistes ». J’aurais aimé demander qu’
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
73 ion du communisme. On élimine d’abord le Père des peuples , puis son culte. On élimine le chef de sa Police secrète. On élimine
74 nt dans le sens d’un rapprochement futur entre le peuple russe et l’Occident. Le spoutnik lui-même, dans la mesure où il manif
27 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
75 (en vertu d’une entente tacite) à l’attention des peuples et de leurs dirigeants. Et non seulement elle nous fabrique les faits
76 s ; que votent les parlements et même parfois les peuples  ; et que l’Histoire s’écrira demain. L’irréalité de ce siècle provien
28 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
77 ces contradictions apparentes entre le rêve d’un peuple et son comportement.) Fontenelle écrit en 1686 : « L’art de voler ne
29 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
78 , dans le temps même qu’il excite contre nous les peuples qui l’ont « attrapé ». À cause de lui, nous refusons de nous unir, ta
79 dire : — peuvent-elles être adoptées par tous les peuples , et marquer un progrès pour tout homme d’où qu’il vienne qui les pren
30 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
80 vi que la ville de son choix est un carrefour des peuples , un lieu prédestiné auquel la géographie, la politique, l’histoire, l
31 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (I) (août 1958)
81 éralisme représente un effort vers l’union de nos peuples , et que c’est le nationalisme qui a pour projet de rompre l’unité con
32 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
82 s textes modifiés. En cas de conflit prolongé, le peuple tranche par un référendum. — Que me dites-vous là ? Le Parlement ne p
83 tion du fédéralisme est désormais posée devant le peuple français : que l’on soit pour ou contre importe beaucoup moins que le
33 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
84 der le sens traditionnel et un peu vague des mots peuple et démocratie avec les résultats du référendum : il suffit pour cela
85 ela d’admettre que la démocratie, gouvernement du peuple , est en fait le régime choisi par la majorité des électeurs. En revan
86 à la démocratie, il faut admettre alors que ni le peuple ni la démocratie ne sont ce que l’on croyait, que le « vrai » peuple
87 atie ne sont ce que l’on croyait, que le « vrai » peuple n’est pas valablement représenté par la majorité des électeurs, et qu
88 ition d’en avertir ». On croyait jusqu’ici que le peuple signifiait l’ensemble de la population d’un pays, ou l’élément « popu
89 tous les cas, c’était le grand nombre. L’appel au peuple , procédé démocratique par définition, était donc l’appel au grand nom
90 e que ce résultat n’exprime pas l’opinion du vrai peuple et sonne le glas de la vraie démocratie, c’est qu’on a changé le sens
91 le cordon des flics, très loin, le grondement du peuple qui dit Non. » Voyons les faits. Sans grondement, le peuple a dit Oui
92 dit Non. » Voyons les faits. Sans grondement, le peuple a dit Oui. C’est donc qu’il n’était pas le véritable Peuple, celui qu
93 it Oui. C’est donc qu’il n’était pas le véritable Peuple , celui qui aura toujours raison, et qui ne peut être défini par une t
94 défini par une trompeuse majorité71. Car le vrai Peuple vote à gauche de Guy Mollet, c’est-à-dire à l’est de la gauche. Un pa
95 catholique, un ouvrier même syndiqué n’est pas le Peuple , dès l’instant qu’il vote pour de Gaulle : c’est un électeur égaré et
96 e précise, « terrorisé ». Il s’ensuit que le vrai Peuple — celui qui gronde — et que les vraies « masses », qui sont une part
97 n conclure qu’une vraie démocratie, celle du vrai Peuple , ne saurait être gouvernée que par une élite éclairée, sachant mieux
98 ratie est ce qu’en dit le Littré, un régime où le peuple exerce la souveraineté, elle n’a jamais été réalisée et ne saurait l’
99 t convenu d’appeler démocraties les régimes où le peuple , qui ne saurait l’exercer, délègue la souveraineté à qui lui plaît. À
100 urvu qu’elle ait pris soin de se nommer le « vrai peuple  ». Ainsi Khrouchtchev peut déclarer sans rire que le référendum franç
101 ce ou prolétariat, par contraste avec populus, le peuple entier) quand une majorité trop forte se dégage. C’est un paradoxe ét
102 mandent pourquoi sont traités de fascistes. Si un peuple décide à une très forte majorité de déléguer sa souveraineté à un seu
34 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
103 n ensemble, j’entends le drame entre l’auteur, le peuple russe et le régime, drame préfiguré dans le roman lui-même, que j’int
104 le laisse, lui, Pasternak, en communion avec son peuple . Comment comprendre cette démarche, venant d’un homme qu’on ne peut s
105 un homme qu’on ne peut soupçonner de lâcheté ? Le peuple russe condamne Pasternak pour avoir mal parlé des commissaires. Mais
106 Mais Pasternak les attaquait pour avoir trahi le peuple russe. Si maintenant il les approuve afin de rentrer dans la faveur p
107 a faveur publique, n’est-ce pas lui qui trahit le peuple  ? Ce serait le cas, en effet, si Le Docteur Jivago était un acte poli
35 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
108 secrètes », erreur sur le militarisme éternel du peuple allemand et sur le pacifisme actuel de certains colonels français, er
109 emerciez d’avoir sauvé la France et réconforté le peuple allemand en le coupant en deux tronçons. J’eusse peut-être applaudi
110 scandale absolu. Il y a d’une part la lutte d’un peuple pour la dignité, la justice, la liberté et la prospérité. Admettons q
36 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur un chassé-croisé d’idéaux et de faits (novembre 1959)
111 Reste « le degré de prospérité et de bonheur des peuples , et l’amélioration de leur vie matérielle et spirituelle » — pour rep
112 ’homme à créer en toute liberté dans l’intérêt du peuple . » À ce niveau d’idéal, il est clair qu’aucune contradiction ne saura
113 de s’il va nous séduire… et de redevenir enfin le peuple confiant et résolu que nous sommes en réalité. Je ne vois guère moin
114 elle au départ, et ce récit du voyage fait au bon peuple de Moscou sur le ton du paysan qui revient de la ville et raconte en
115 capitalisme aux abois. Après le voyage de K. les peuples vont sentir — très lentement et d’abord inconsciemment — que ces deux
116 es années 1880 ; mais il est certain que ces deux peuples sont destinés à se ressembler de plus en plus, dans toute la mesure o
117 ns l’affaire de Berlin, désamorcée.) Aux yeux des peuples du monde entier, les images concrètes de la Russie et de l’Amérique s
118 , figées et pâlies à l’arrière-plan. Aux yeux des peuples du monde entier, la carte des grandes masses qui font l’histoire du s
37 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
119 bdomadaire parisien, souhaite « la paix entre les peuples et la guerre dans la littérature ». Ehrenbourg, lui, est pour la paix
38 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
120 la maîtrise des instincts : La civilisation d’un peuple se manifeste dans l’unité disciplinée des instincts de ce peuple : la
121 este dans l’unité disciplinée des instincts de ce peuple  : la philosophie maîtrise l’instinct de connaissance, l’art maîtrise
39 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
122 ’un régime qui se dit populaire veut empêcher son peuple de le fuir. À travers Berlin, chaque jour et depuis une dizaine d’ann
123 e socioéconomique de tout État ne regarde que son peuple et personne d’autre ». Cette déclaration solennelle, tous les peuples
124 d’autre ». Cette déclaration solennelle, tous les peuples du monde l’approuvent. Mais c’est parce que Moscou refuse aux Alleman
125 rincipes qu’il proclame, même quand le droit d’un peuple à disposer de lui-même le conduit à opter pour la démocratie. M. Khro
126 t de femmes sans armes ne menacent pas la paix du peuple russe. Nous demandons à M. Khrouchtchev de ne pas pousser à bout les
127 oient encore vers un avenir plus libre. Priver un peuple entier de tout espoir n’est pas « consolider la paix ». Nous demandon
128 ispensables, garantirait l’évolution pacifique du peuple allemand, à laquelle ses voisins de l’Est sont vitalement intéressés.
129 l risque la guerre pour que Pankow maintienne son peuple prisonnier, il fournira l’aveu public que le sort des dictatures et d
40 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
130 la jeunesse, mais d’une part importante de votre peuple et, par suite de ses gouvernants. Contre cela, luttons en commun pour
41 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
131 instruments techniques de communication entre les peuples . Parler de monde uni, d’humanité, que ce soit pour ou contre l’Occide
132 l’ensemble pour le moins réservées, et que notre peuple l’est sans doute plus encore, s’agissant du projet européen. Le scept
133 on qui est aujourd’hui dans l’intérêt de tous les peuples de l’Europe. Si la neutralité fait obstacle à l’union, il faut en rév
134 ne « politique d’unification qui vise à mêler les peuples d’Europe pour éliminer peu à peu les caractéristiques nationales et l
135 politique d’unification » de vouloir « mêler les peuples d’Europe ». Je rappelais tout à l’heure l’afflux des travailleurs étr
136 étranger. S’il croit vraiment que le mélange des peuples est un danger majeur pour son pays, il n’a pas le droit d’en conclure
137 et sous le prétexte d’une indépendance dont notre peuple n’est pas disposé plus qu’un autre à payer le prix exorbitant. Aut
138 fort, et c’est peut-être mieux ainsi. Mais notre peuple comprend mal ce qui est en jeu. Je ne suis d’accord, pour ma part, ni
139 it-il le gouvernement aux yeux du parlement et du peuple  ? » Et il conclut : « Confusione hominum et providentia dei Helvetia
140 sera moins important que le poids spécifique d’un peuple . Les frontières deviendront insensibles, tandis que les foyers d’émis
141 ns confusion et sans nivellement. L’identité d’un peuple ou d’une communauté ne sera plus définie par des arpenteurs, des cord
142 ell, père de la plus vieille démocratie, ce petit peuple pacifique, ce petit peuple égalitaire où la femme n’a pas le droit de
143 e démocratie, ce petit peuple pacifique, ce petit peuple égalitaire où la femme n’a pas le droit de vote mais « cuit à l’élect
144 globant des siècles d’histoire commune à tous nos peuples et les diversités que l’on sait, le District fédéral ne saurait être,
145 ck et Michel Simon), et souvent, chez un homme du peuple à la belle tête taillée en bois d’arolle, celle de Ramuz, comme chez
146 e réel à sa juste valeur. J’ai parlé de plus d’un peuple dans mes livres, pour l’avoir vécu d’assez près et pour l’avoir intim
147 te sous le titre : La Suisse, ou l’histoire d’un peuple heureux . »
42 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
148 ire à l’uniformité. La volonté de réunir tous les peuples européens, ceux de l’Est compris, est affirmée comme seul moyen de pr
149 res de dix nations, et demandé une fédération des peuples , au lieu d’une simple société de gouvernements). Dans cette hypothèse
150 propre à sauver les caractères distinctifs de nos peuples  ; et enfin de considérer que cette union sera le premier pas vers une
151 tes demanderaient à leur tour l’élection par le «  peuple européen » d’une Assemblée, mais ils la voudraient constituante. Or i
43 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
152 en vue de la guerre. C’est ce modèle que tous les peuples de l’Europe, grands et petits, ont imité l’un après l’autre, tout au
153 u ? Ces dilemmes se posent aujourd’hui à tous les peuples avancés sous le rapport de l’industrie et de la technique. Et ils les
154 er État-nation ne pourrait être imposé à tous nos peuples qu’à la faveur d’une guerre générale — selon la loi de formation de l