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ions. Laissons les « mystiques » synthétiques aux
peuples
qui en ont grand besoin, parce qu’ils n’ont pas nos réalités — et leu
2
et par toutes nos histoires nationales. Tous les
peuples
du monde, sans exception, peuvent nous envier à cet égard. Il semble
3
un seul que n’ait conquis l’immense majorité des
peuples
libres qui vivent à l’ouest du rideau de fer : parmi lesquels près de
4
aux) au service de la vocation commune à tous nos
peuples
, le monde entier verra que l’Europe c’est l’espoir, qu’elle a pris su
5
préjugé, qui relèvent à la fois de la sagesse des
peuples
et d’une erreur courante sur la culture. Ventre affamé n’a point d’or
6
es que la reine Marie-Antoinette conseillait à un
peuple
sans pain. Culture n’est pas consommation, mais production. C’est ce
7
: jeunes intellectuels éduqués en Angleterre, ou
peuples
de la côte du Malabar, très anciennement christianisés. Pour admettre
8
Voici le trait que l’on doit souligner : tous les
peuples
du monde aujourd’hui, nous imitent — pour leur bien et leur mal à la
9
’originalité et la cohésion mentale et morale des
peuples
européens. » (Esprit, juin 52.) f. « Le dialogue Europe-Amérique »,
10
o veut aider la culture, et plus encore aider les
peuples
à se cultiver, non point d’ailleurs pour le plaisir de l’art, mais pa
11
aines activités culturelles et le bien commun des
peuples
ou du groupe de nations considéré). S’il fallait résumer encore ces r
12
, on vient de le sentir à Berlin, surgissant d’un
peuple
écrasé. Et ce n’est pas l’Europe des marchandages entre nations qui e
13
par la science pure, du moins par l’idée que les
peuples
et leurs éducateurs se font de la science. De plus en plus, l’on acco
14
ès est un parlement des intellectuels de nombreux
peuples
qui ont reconnu leur dépendance mutuelle. La liberté de la science se
15
enée par des esprits aussi divers que le sont nos
peuples
et les familles intellectuelles qui les composent. Mis aux prises ave
16
s proposés, l’idée d’un destin commun de tous les
peuples
de l’Europe, défini par leur unité incontestable d’origines et par le
17
ut. La recherche des origines communes à tous les
peuples
de l’Europe, nous l’avons faite sous la conduite magistrale et souria
18
crets techniques de notre puissance chez tous les
peuples
de la terre ; et puis soudain, au xxe siècle, le renversement subit
19
lle a réduit en servitude et parfois massacré des
peuples
entiers, en Amérique, en Asie, en Afrique. Elle a produit Hitler, les
20
l’acceptation de nos guerres intérieures par nos
peuples
. Deux arguments m’ont frappé, comme étant propres à éduquer le sens e
21
nent aujourd’hui les décisions principales, et le
peuple
n’a sur elles aucun contrôle. Au contraire, les organisations suprana
22
l’Europe) rétabliront en fait la souveraineté du
peuple
, car le peuple sera associé à leur gestion. Il importe d’expliquer ce
23
bliront en fait la souveraineté du peuple, car le
peuple
sera associé à leur gestion. Il importe d’expliquer cela aux masses,
24
ement le statu quo, mais l’avenir commun de leurs
peuples
. Deux mois plus tard, tout est déjà changé. L’Occident s’est laissé g
25
patriote éclairé parce qu’il avait connu d’autres
peuples
et d’autres coutumes — dans la fédération austro-hongroise — il atten
26
dirigeant chinois, est maintenant d’atteindre le
peuple
. » Seule, une « petite fraction de la société chinoise » est communis
27
tion à régner au nom de tous contre une moitié du
peuple
, le Parti vit dans l’obsession des « ennemis de la liberté », appelan
28
. Toutefois, cette idéologie n’est pas le fait du
peuple
entier, mais d’un parti ; et ce parti agit par le moyen de l’État. À
29
érante : elle veut apporter la Liberté aux autres
peuples
, sous la contrainte des baïonnettes. Mais voici que la guerre nationa
30
erre), puis fatalement décline et meurt. « Chaque
peuple
mûrit un fruit ; son activité consiste à accomplir son principe, non
31
monde. » Et encore : « À chaque époque domine le
peuple
qui incarne le plus haut concept de l’Esprit. » Voici donc les peuple
32
e plus haut concept de l’Esprit. » Voici donc les
peuples
élevés à la dignité d’intentions particulières de l’Esprit mondial, m
33
va du nationalisme occidental « attrapé » par les
peuples
de l’Orient comme de notre rhume de cerveau, souvent mortel pour les
34
ensibles en soi, et souvent tout obscures pour le
peuple
chrétien. Tout cela serait absurde si ce n’était sublime, si ce n’éta
35
rçue. Qu’a-t-elle changé aux habitudes de vie des
peuples
et des individus ? Si peu que rien. On voit très bien que l’introduct
36
u’il prend par erreur pour « technique » chez les
peuples
anciens. L’histoire des inventions n’est pas celle de besoins qui aur
37
Et pourquoi l’or fut-il pur ornement chez tant de
peuples
? À cause de leur magie, de leurs rêves différents, et des règles par
38
l’ensemble. Mais il serait faux de penser que les
peuples
d’Occident aient jamais cherché et voulu ce qu’ils reçoivent aujourd’
39
. Au xixe siècle, l’essor technique crée dans le
peuple
une misère inhumaine, mais dans la grande majorité des élites bourgeo
40
a roue qui compte en soi, mais bien l’usage qu’un
peuple
a décidé d’en faire : chars et wagons en Occident, jouets et ornement
41
ralité au produit de leur commune exploitation du
peuple
, personne ne songe à contester à ces joyeux et francs butors l’usage
42
oire, autrement, qu’elle ne sert qu’à tromper les
peuples
, à nier les évidences, à fuir les châtiments, et à mettre les crimes
43
illions d’innocents, condamnés comme « ennemis du
peuple
» au nom des intérêts « historiques » du Parti ; 7. que la politique
44
ccusation produits par la « justice » au nom du «
peuple
» hongrois étaient proprement scandaleux, et visiblement fabriqués. B
45
de mon vieux Togliatti »)55. Mais Thorez, Fils du
Peuple
, s’accroche au Père des peuples : il n’a pas liquidé ses complexes. S
46
is Thorez, Fils du Peuple, s’accroche au Père des
peuples
: il n’a pas liquidé ses complexes. Sa « rare capacité d’adaptation »
47
effet, dire que Staline était le génial Père des
peuples
était « vrai » au nom de l’Histoire, s’exprimant par la bouche du Par
48
ceux d’Aragon à la gloire de Staline (il rend les
peuples
féconds !) n’ont jamais fait de mal qu’à leur auteur. Mais Sartre par
49
umanité, 19 septembre 1949. 54. « Les ennemis du
peuple
et leurs divers agents feignent de railler ce qu’ils appellent le “cu
50
raire, la politique maritime, caractéristique des
peuples
occidentaux, a toujours été celle du mouvement libérateur, de la déco
51
le résultat de l’automation. L’indépendance d’un
peuple
ou d’un groupe de nations ne se défendra plus sur ses frontières, com
52
disaient-ils sans honte, rentrant de là-bas, les
peuples
satellites et leurs chefs « adorés ». (M. Pierre Cot parlait ainsi de
53
lle personnes, dit un journal. C’est la moitié du
peuple
de cette ville, dont un quart vote pour les communistes. La foule pen
54
e Et qui n’a pas conquis sa liberté ! Lâches, les
peuples
t’ont abandonné ô Magyar ! Toi seul continues à combattre… Liberté, q
55
’abaisse sur nous, Reconnais-nous ! Reconnais ton
peuple
! Alors que d’autres n’osent même pas verser des larmes Nous les Magy
56
ait une Europe qui puisse voler au secours de ses
peuples
colonisés sans demander d’abord à New York une permission refusée d’a
57
ne me disent pas : et Berlin ? Et Poznań ? Et le
peuple
, après tout, de la Sainte Russie colonisée par un parti impérialiste
58
ntation, et ne se privait pas de haranguer le bon
peuple
à la sortie de la messe, en vieux père de famille. C’est ici que la p
59
aux de la gabelle et même du servage. Sur quoi le
peuple
vient lui rendre hommage à la Saint-François de 1777. M. de Voltaire
60
plus puissamment armés que l’ensemble des autres
peuples
, l’URSS et les USA pourraient se payer le luxe de se déclarer neutres
61
ment parmi les hommes les plus libres de tous nos
peuples
? Si Napoléon avait vraiment voulu créer les États-Unis d’Europe, il
62
promouvoir une meilleure compréhension entre les
peuples
». Mais il le fait à coups de clichés, et ce sont ces clichés qu’il «
63
ompait pas. Rien dans tout cela qui rapproche les
peuples
: tout confirme, au contraire, les préjugés symbolisant leurs différe
64
t bon de se connaître, que les échanges entre les
peuples
aident les hommes à se mieux comprendre, que la compréhension crée l’
65
moyen. La fin, c’est l’union fédérale de tous les
peuples
qui se reconnaîtront les héritiers d’une même culture embarqués dans
66
xclu. Tout dépendra des libres décisions que leur
peuple
seul imposera aux États-nations d’aujourd’hui. La conscience de cette
67
? L’URSS écrase les défenses instinctives de ses
peuples
et leur inflige le Plan par la police. Les USA vivent dans le bonheur
68
ans ses rapports inévitables et imprévus avec les
peuples
non préparés à l’absorber. Le cessez-le-feu, qui doit intervenir abs
69
que l’étymologie. Démocratie veut dire pouvoir du
peuple
. Ça n’existe nulle part au monde. C’est un mensonge que de l’invoquer
70
ique à ses conséquences fatales. Ils voulaient un
peuple
unanime, monolithique comme on dit à Moscou, et ils l’ont eu, l’épura
71
ident n’y croit plus. Il la revend d’occasion aux
peuples
dits sous-développés, qui l’useront vite, ignorant les soins hypocrit
72
toute mesure approuvée par les trois quarts d’un
peuple
, mais refusée par les seuls communistes ». J’aurais aimé demander qu’
73
ion du communisme. On élimine d’abord le Père des
peuples
, puis son culte. On élimine le chef de sa Police secrète. On élimine
74
nt dans le sens d’un rapprochement futur entre le
peuple
russe et l’Occident. Le spoutnik lui-même, dans la mesure où il manif
75
(en vertu d’une entente tacite) à l’attention des
peuples
et de leurs dirigeants. Et non seulement elle nous fabrique les faits
76
s ; que votent les parlements et même parfois les
peuples
; et que l’Histoire s’écrira demain. L’irréalité de ce siècle provien
77
ces contradictions apparentes entre le rêve d’un
peuple
et son comportement.) Fontenelle écrit en 1686 : « L’art de voler ne
78
, dans le temps même qu’il excite contre nous les
peuples
qui l’ont « attrapé ». À cause de lui, nous refusons de nous unir, ta
79
dire : — peuvent-elles être adoptées par tous les
peuples
, et marquer un progrès pour tout homme d’où qu’il vienne qui les pren
80
vi que la ville de son choix est un carrefour des
peuples
, un lieu prédestiné auquel la géographie, la politique, l’histoire, l
81
éralisme représente un effort vers l’union de nos
peuples
, et que c’est le nationalisme qui a pour projet de rompre l’unité con
82
s textes modifiés. En cas de conflit prolongé, le
peuple
tranche par un référendum. — Que me dites-vous là ? Le Parlement ne p
83
tion du fédéralisme est désormais posée devant le
peuple
français : que l’on soit pour ou contre importe beaucoup moins que le
84
der le sens traditionnel et un peu vague des mots
peuple
et démocratie avec les résultats du référendum : il suffit pour cela
85
ela d’admettre que la démocratie, gouvernement du
peuple
, est en fait le régime choisi par la majorité des électeurs. En revan
86
à la démocratie, il faut admettre alors que ni le
peuple
ni la démocratie ne sont ce que l’on croyait, que le « vrai » peuple
87
atie ne sont ce que l’on croyait, que le « vrai »
peuple
n’est pas valablement représenté par la majorité des électeurs, et qu
88
ition d’en avertir ». On croyait jusqu’ici que le
peuple
signifiait l’ensemble de la population d’un pays, ou l’élément « popu
89
tous les cas, c’était le grand nombre. L’appel au
peuple
, procédé démocratique par définition, était donc l’appel au grand nom
90
e que ce résultat n’exprime pas l’opinion du vrai
peuple
et sonne le glas de la vraie démocratie, c’est qu’on a changé le sens
91
le cordon des flics, très loin, le grondement du
peuple
qui dit Non. » Voyons les faits. Sans grondement, le peuple a dit Oui
92
dit Non. » Voyons les faits. Sans grondement, le
peuple
a dit Oui. C’est donc qu’il n’était pas le véritable Peuple, celui qu
93
it Oui. C’est donc qu’il n’était pas le véritable
Peuple
, celui qui aura toujours raison, et qui ne peut être défini par une t
94
défini par une trompeuse majorité71. Car le vrai
Peuple
vote à gauche de Guy Mollet, c’est-à-dire à l’est de la gauche. Un pa
95
catholique, un ouvrier même syndiqué n’est pas le
Peuple
, dès l’instant qu’il vote pour de Gaulle : c’est un électeur égaré et
96
e précise, « terrorisé ». Il s’ensuit que le vrai
Peuple
— celui qui gronde — et que les vraies « masses », qui sont une part
97
n conclure qu’une vraie démocratie, celle du vrai
Peuple
, ne saurait être gouvernée que par une élite éclairée, sachant mieux
98
ratie est ce qu’en dit le Littré, un régime où le
peuple
exerce la souveraineté, elle n’a jamais été réalisée et ne saurait l’
99
t convenu d’appeler démocraties les régimes où le
peuple
, qui ne saurait l’exercer, délègue la souveraineté à qui lui plaît. À
100
urvu qu’elle ait pris soin de se nommer le « vrai
peuple
». Ainsi Khrouchtchev peut déclarer sans rire que le référendum franç
101
ce ou prolétariat, par contraste avec populus, le
peuple
entier) quand une majorité trop forte se dégage. C’est un paradoxe ét
102
mandent pourquoi sont traités de fascistes. Si un
peuple
décide à une très forte majorité de déléguer sa souveraineté à un seu
103
n ensemble, j’entends le drame entre l’auteur, le
peuple
russe et le régime, drame préfiguré dans le roman lui-même, que j’int
104
le laisse, lui, Pasternak, en communion avec son
peuple
. Comment comprendre cette démarche, venant d’un homme qu’on ne peut s
105
un homme qu’on ne peut soupçonner de lâcheté ? Le
peuple
russe condamne Pasternak pour avoir mal parlé des commissaires. Mais
106
Mais Pasternak les attaquait pour avoir trahi le
peuple
russe. Si maintenant il les approuve afin de rentrer dans la faveur p
107
a faveur publique, n’est-ce pas lui qui trahit le
peuple
? Ce serait le cas, en effet, si Le Docteur Jivago était un acte poli
108
secrètes », erreur sur le militarisme éternel du
peuple
allemand et sur le pacifisme actuel de certains colonels français, er
109
emerciez d’avoir sauvé la France et réconforté le
peuple
allemand en le coupant en deux tronçons. J’eusse peut-être applaudi
110
scandale absolu. Il y a d’une part la lutte d’un
peuple
pour la dignité, la justice, la liberté et la prospérité. Admettons q
111
Reste « le degré de prospérité et de bonheur des
peuples
, et l’amélioration de leur vie matérielle et spirituelle » — pour rep
112
’homme à créer en toute liberté dans l’intérêt du
peuple
. » À ce niveau d’idéal, il est clair qu’aucune contradiction ne saura
113
de s’il va nous séduire… et de redevenir enfin le
peuple
confiant et résolu que nous sommes en réalité. Je ne vois guère moin
114
elle au départ, et ce récit du voyage fait au bon
peuple
de Moscou sur le ton du paysan qui revient de la ville et raconte en
115
capitalisme aux abois. Après le voyage de K. les
peuples
vont sentir — très lentement et d’abord inconsciemment — que ces deux
116
es années 1880 ; mais il est certain que ces deux
peuples
sont destinés à se ressembler de plus en plus, dans toute la mesure o
117
ns l’affaire de Berlin, désamorcée.) Aux yeux des
peuples
du monde entier, les images concrètes de la Russie et de l’Amérique s
118
, figées et pâlies à l’arrière-plan. Aux yeux des
peuples
du monde entier, la carte des grandes masses qui font l’histoire du s
119
bdomadaire parisien, souhaite « la paix entre les
peuples
et la guerre dans la littérature ». Ehrenbourg, lui, est pour la paix
120
la maîtrise des instincts : La civilisation d’un
peuple
se manifeste dans l’unité disciplinée des instincts de ce peuple : la
121
este dans l’unité disciplinée des instincts de ce
peuple
: la philosophie maîtrise l’instinct de connaissance, l’art maîtrise
122
’un régime qui se dit populaire veut empêcher son
peuple
de le fuir. À travers Berlin, chaque jour et depuis une dizaine d’ann
123
e socioéconomique de tout État ne regarde que son
peuple
et personne d’autre ». Cette déclaration solennelle, tous les peuples
124
d’autre ». Cette déclaration solennelle, tous les
peuples
du monde l’approuvent. Mais c’est parce que Moscou refuse aux Alleman
125
rincipes qu’il proclame, même quand le droit d’un
peuple
à disposer de lui-même le conduit à opter pour la démocratie. M. Khro
126
t de femmes sans armes ne menacent pas la paix du
peuple
russe. Nous demandons à M. Khrouchtchev de ne pas pousser à bout les
127
oient encore vers un avenir plus libre. Priver un
peuple
entier de tout espoir n’est pas « consolider la paix ». Nous demandon
128
ispensables, garantirait l’évolution pacifique du
peuple
allemand, à laquelle ses voisins de l’Est sont vitalement intéressés.
129
l risque la guerre pour que Pankow maintienne son
peuple
prisonnier, il fournira l’aveu public que le sort des dictatures et d
130
la jeunesse, mais d’une part importante de votre
peuple
et, par suite de ses gouvernants. Contre cela, luttons en commun pour
131
instruments techniques de communication entre les
peuples
. Parler de monde uni, d’humanité, que ce soit pour ou contre l’Occide
132
l’ensemble pour le moins réservées, et que notre
peuple
l’est sans doute plus encore, s’agissant du projet européen. Le scept
133
on qui est aujourd’hui dans l’intérêt de tous les
peuples
de l’Europe. Si la neutralité fait obstacle à l’union, il faut en rév
134
ne « politique d’unification qui vise à mêler les
peuples
d’Europe pour éliminer peu à peu les caractéristiques nationales et l
135
politique d’unification » de vouloir « mêler les
peuples
d’Europe ». Je rappelais tout à l’heure l’afflux des travailleurs étr
136
étranger. S’il croit vraiment que le mélange des
peuples
est un danger majeur pour son pays, il n’a pas le droit d’en conclure
137
et sous le prétexte d’une indépendance dont notre
peuple
n’est pas disposé plus qu’un autre à payer le prix exorbitant. Aut
138
fort, et c’est peut-être mieux ainsi. Mais notre
peuple
comprend mal ce qui est en jeu. Je ne suis d’accord, pour ma part, ni
139
it-il le gouvernement aux yeux du parlement et du
peuple
? » Et il conclut : « Confusione hominum et providentia dei Helvetia
140
sera moins important que le poids spécifique d’un
peuple
. Les frontières deviendront insensibles, tandis que les foyers d’émis
141
ns confusion et sans nivellement. L’identité d’un
peuple
ou d’une communauté ne sera plus définie par des arpenteurs, des cord
142
ell, père de la plus vieille démocratie, ce petit
peuple
pacifique, ce petit peuple égalitaire où la femme n’a pas le droit de
143
e démocratie, ce petit peuple pacifique, ce petit
peuple
égalitaire où la femme n’a pas le droit de vote mais « cuit à l’élect
144
globant des siècles d’histoire commune à tous nos
peuples
et les diversités que l’on sait, le District fédéral ne saurait être,
145
ck et Michel Simon), et souvent, chez un homme du
peuple
à la belle tête taillée en bois d’arolle, celle de Ramuz, comme chez
146
e réel à sa juste valeur. J’ai parlé de plus d’un
peuple
dans mes livres, pour l’avoir vécu d’assez près et pour l’avoir intim
147
te sous le titre : La Suisse, ou l’histoire d’un
peuple
heureux . »
148
ire à l’uniformité. La volonté de réunir tous les
peuples
européens, ceux de l’Est compris, est affirmée comme seul moyen de pr
149
res de dix nations, et demandé une fédération des
peuples
, au lieu d’une simple société de gouvernements). Dans cette hypothèse
150
propre à sauver les caractères distinctifs de nos
peuples
; et enfin de considérer que cette union sera le premier pas vers une
151
tes demanderaient à leur tour l’élection par le «
peuple
européen » d’une Assemblée, mais ils la voudraient constituante. Or i
152
en vue de la guerre. C’est ce modèle que tous les
peuples
de l’Europe, grands et petits, ont imité l’un après l’autre, tout au
153
u ? Ces dilemmes se posent aujourd’hui à tous les
peuples
avancés sous le rapport de l’industrie et de la technique. Et ils les
154
er État-nation ne pourrait être imposé à tous nos
peuples
qu’à la faveur d’une guerre générale — selon la loi de formation de l