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ubtile et précise qui en dit long sur l’âme de ce
peuple
discret. C’est l’impression que je veux retenir pour le moment des ge
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trouvent en dépôt chez la mère Renaud : l’Ami du
Peuple
ou la France de Bordeaux, la feuille locale des curés ou celle des ré
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Un brouillard vague flottait sur les marais. « Le
Peuple
», me disais-je en pédalant, ce qu’ils appellent le Peuple !… je revo
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me disais-je en pédalant, ce qu’ils appellent le
Peuple
!… je revoyais cette centaine d’hommes dans la salle nue. Leur méfian
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n eux, et pour eux-mêmes sans doute. Et on dit le
Peuple
, la volonté du Peuple, — comme si on ne les avait jamais vus ! ou jam
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es sans doute. Et on dit le Peuple, la volonté du
Peuple
, — comme si on ne les avait jamais vus ! ou jamais aimés. Là-dessus,
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ier, à A. Il me semble qu’elle m’apprend sur « le
peuple
» davantage que toutes mes expériences précédentes. Il me semble même
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tes. Il me semble même qu’elle m’a fait voir « le
peuple
» pour la première fois de ma vie. Première constatation : l’apathie
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eilles de phrases sur la volonté et la mission du
peuple
. On a beau se méfier des phrases, il faut se trouver placé soudain de
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es mentent, et quel immense désir de réveiller le
peuple
elles traduisent chez certains qui les prononcent de bonne foi. Elles
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dant ils sont la réalité vivante et présente du «
peuple
». Par contre, il est très facile de haïr et de condamner un certain
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l est très tentant d’appeler cette haine amour du
peuple
… Troisième constatation : la plupart des discours que l’on tient au p
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ation : la plupart des discours que l’on tient au
peuple
lui sont incompréhensibles ; mais ceux qui les écoutent ont l’air de
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ectuels sont en mauvaise posture pour agir sur le
peuple
. Qu’ils disent des vérités ou des mensonges, on n’applaudira guère qu
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’agiter dans le vide — ce qui est malsain — et le
peuple
à ne pouvoir se libérer des charlataneries politiques autrement que p
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s » d’aujourd’hui ne pense pas très différemment.
Peuple
ou « clercs », ils estiment également que la « vérité » n’engage à ri
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s’en vantent : c’est plus commode ainsi. Quant au
peuple
il y a belle lurette qu’il sait ce qu’on doit penser des gens instrui
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es conditions, qu’un intellectuel aille parler au
peuple
, on l’écoutera bien patiemment, s’il a su se rendre sympathique et su
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Cela va de soi. Il est probable qu’aucun homme du
peuple
ne s’est jamais dit cela comme je le dis ici. Mais il me paraît clair
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der plus objectivement ceux qui m’entourent, ce «
peuple
» qu’il s’agit d’aider, et que je vois encore si mal. (Ce qui ne m’a
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c’est le seul moyen de transformer et d’animer un
peuple
auquel on n’a pas su donner le sens civique, le sens de la communauté
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ui est-ce qui se préoccupe en France de donner au
peuple
une éducation solidariste ? On cherche à enrôler ces cultivateurs dan
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ar des gens qui recherchent la « considération du
peuple
». D’où le ton haineux, typiquement petit-bourgeois, de certaines de
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feuilles. Je n’ai jamais retrouvé ce ton dans le
peuple
. S’il en paraît parfois, par accident, quelques traces ici ou là, c’e
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accident, quelques traces ici ou là, c’est que le
peuple
de France lit trop de journaux, ne lit que cela, et finit par se croi
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aux, ne lit que cela, et finit par se croire « le
Peuple
» tel que l’imaginent les bourgeois et leurs journalistes. Ce n’est p
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te la place. Abîme entre la politique des amis du
peuple
, et la réalité du peuple : rien ne le rend plus sensible que cette di
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la politique des amis du peuple, et la réalité du
peuple
: rien ne le rend plus sensible que cette différence de ton entre tel
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reconnaître dans leur existence le beau mythe du
peuple
primitif aux prises avec les éléments hostiles. En vérité, ils vivent
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, menace ou entreprise commune, qui rassemble les
peuples
et les pousse à créer des signes visibles de leur union : assemblées,
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Il faut vivre à Paris pour y croire. Réveillez ce
peuple
, il sera peut-être capable de grandes choses — c’est son mystère — ma
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guerres de religion ont tiré de l’héroïsme de ce
peuple
. Mais combien se feraient tuer aujourd’hui pour sauver leurs pratique
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is longtemps ou depuis toujours par une partie du
peuple
, est au contraire dans la révolution matérielle. Mais cette révolutio
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qui en sont dépourvus, attribuent par erreur au «
peuple
» en général. Sans compter les moyens techniques dont ils disposent e
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r ma condition… » 16 mars 1934 D’un autre «
peuple
». — Il faut encore que je revienne sur mon séjour vendéen. J’avais à
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ement vraies. Ce qui est faux, c’est de parler du
peuple
en général. — « On le savait depuis longtemps. » — On sait tant de ch
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ationaliste de la scission entre la culture et le
peuple
» cela ne peut accrocher à rien dans cet être que j’ai devant moi, av
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ais eu la moindre idée. Si je remplaçais le mot «
peuple
» dans mon livre, par une série de noms propres d’hommes du peuple qu
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livre, par une série de noms propres d’hommes du
peuple
que j’ai connus, est-ce que mes raisonnements ne paraîtraient pas lou
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ener tous les jours parmi la confusion d’un grand
peuple
, avec autant de liberté et de repos que vous sauriez faire dans vos a
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is le malheur du jour d’aujourd’hui, c’est que le
peuple
qui lit les journaux a l’esprit plus « artializé » encore que les écr
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d’artifice. Pourquoi s’obstineraient-ils à parler
peuple
à un peuple habitué dès l’école à ne plus se reconnaître dans l’écrit
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Pourquoi s’obstineraient-ils à parler peuple à un
peuple
habitué dès l’école à ne plus se reconnaître dans l’écrit ? 17 avr
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bâtiment. Il y a bien assez à faire dehors, et le
peuple
m’intéresse infiniment. Hier, je suis resté longtemps au marché, et j
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ui de nouveau s’impose à moi, ici, c’est celle du
peuple
. Grande masse ! Et une existence nécessaire, dépourvue d’arbitraire.