1 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
1 ses yeux. Il faudrait le voir comme à travers son peuple , par les yeux de ses sectateurs et par les yeux de ses victimes, tel
2 itaire n’exprime point tant l’âme collective d’un peuple que le besoin de porter remède à ses carences profondes, et de les co
3 nser. Hitler est en train d’opérer un dressage du peuple allemand (comme Staline, un dressage du russe), dressage dont les but
4 J’ai sacrifié un demi-sou à la criante misère du peuple et je n’ai pas manqué le service7, ce soir. J’ai fait attester ma pré
5 e une école civique élémentaire qui aura donné au peuple allemand ce qui lui manquait pour désirer la vraie démocratie. Et pou
6 ne crois qu’à un Dieu qui sauve l’honneur de mon peuple  ! » Le village enfin délivré de la racaille asiatique, les jeunes gen
7 s bien ce que vous entendez par là : « Les autres peuples en sont encore à la guerre armée, nous, nous luttons pour édifier un
8 bourgeois de l’espèce « grand bourgeois » : « Le peuple est favorable au régime. Les employés et les ouvriers y trouvent mill
9 rrages jusqu’aux abords de la Festhalle — tout un peuple campe alentour, depuis le matin — et je ne puis franchir les portes q
10 Je ne puis vivre que si ma foi puissante dans le Peuple allemand est sans cesse renforcée par la foi et la confiance du Peupl
11 ans cesse renforcée par la foi et la confiance du Peuple en moi ! — un seul cri des masses confessant leur fidélité lui répond
12 rvivra. On me dit encore : la plus grande part du peuple allemand gémit sous la botte du tyran. Je réponds : non, l’opposition
13 e dressage civique. Il s’agit de faire de tout le peuple de France un bloc monolithique réagissant d’une manière uniforme aux
14 ble… Je suis sûr de moi depuis que je suis sûr du peuple  » (Cloots). « Je ne puis vivre que si ma foi puissante dans le peuple
15  Je ne puis vivre que si ma foi puissante dans le peuple allemand est sans cesse renforcée par la foi et la confiance du peupl
16 ans cesse renforcée par la foi et la confiance du peuple en moi ! » (Hitler.) Refuser de réfléchir sur ces deux textes, sur le
17 ans le monde. Communauté, égalité et pain pour le Peuple . N’oublions pas, dans nos démocraties, que la grande majorité du pe
18 , dans nos démocraties, que la grande majorité du peuple allemand croit cela, et vit dans cette croyance. Et ensuite, mais ens
19 dire mépris des traités. Et ce qu’on souhaite au peuple — et qu’on lui donne — c’est le droit de se nourrir, mais mal ; de tr
20 mps comme valet de ferme. La pensée de servir son peuple déchu ne cesse de tourmenter son cœur, tandis qu’il fauche ou conduit
21 ues rythmes de tambour lugubres en sourdine. « Le Peuple était divisé, égaré… » On entend des bruits de guerre civile, cris, t
22 e est devenue réalité ! Il est venu réveiller son Peuple  ! » Et maintenant des voix militaires décrivent les fastes du nouveau
23 grâce, le héros venu « d’en haut » apporte à son peuple l’orgueil. Et les articles du Credo sont remplacés par l’énumération
24 emagne réveille-toi ! Hitler a-t-il hypnotisé son peuple , maintenant en proie au cauchemar de la force ? Ou bien serait-ce auj
25 Il est facile d’avoir raison, de loin, contre un peuple qu’on ne voit pas. Mais face à face avec un jeune Russe, un jeune All
2 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
26 dissous ; où les religions n’apparaissent plus au peuple et aux élites que sous l’aspect de survivances sociales ; où les clas
27 où naît un appel. C’est à ce formidable appel des peuples vers un principe d’union, donc vers une religion, que les dictateurs
28 n longtemps au besoin de croire de la majorité du peuple . Nous voulons croire à la mission du peuple allemand. Nous voulons cr
29 té du peuple. Nous voulons croire à la mission du peuple allemand. Nous voulons croire à l’immortalité du peuple (un arbre don
30 allemand. Nous voulons croire à l’immortalité du peuple (un arbre dont nous ne sommes que les feuilles qui tombent à chaque g
31 aussi invraisemblable que « l’immortalité » d’un peuple  : on ne peut pas exprimer d’une manière plus précise et ramassée la n
32 c la volonté consciente et avouée du Führer et du peuple , il n’y a pas de raison de penser que l’aventure puisse bien finir. T
3 1938, Journal d’Allemagne. Instruction spirituelle donnée aux étudiants hitlériens, (Extrait de lettre d’un étudiant allemand)
33 ins des trafiquants de devises et des traîtres au peuple … Même les chrétiens qui ont le loyal désir de servir le peuple — et i
34 les chrétiens qui ont le loyal désir de servir le peuple — et il y en a — doivent être combattus, car leur erreur est préjudic
35 peur de lui ôter sa dernière volonté de vivre. Le peuple n’est pas encore mûr pour la nouvelle conception du monde, et une gue
4 1938, Journal d’Allemagne. Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
36 te opération antiparlementaire a été présentée au peuple allemand, après le 7 mars, comme un acte démocratique. Le Führer, dan
37 tance, ne sont en réalité que des oligarchies. Le peuple y est privé du pouvoir de trancher les questions importantes. Entre l
38 lle-ci doit être définie comme le gouvernement du peuple par lui-même. Ce régime idéal, la démocratie pure n’a jamais pu s’exe
39 ler sans sophisme d’un contrôle du pouvoir par le peuple  : c’est le pouvoir qui se confirme lui-même, et persuade au peuple d’
40 pouvoir qui se confirme lui-même, et persuade au peuple d’abdiquer. 3. Nécessité du plébiscite Le plébiscite est donc u
41 Jusqu’à quel point a-t-on le droit de tromper le peuple  ? — fût-ce pour son bien… On voit très clairement pourquoi l’état nat
5 1938, Journal d’Allemagne. Les jacobins en chemise brune
42 dire à l’orgueil impérialiste je pense, dès qu’un peuple à côté de vous, que ce soit l’Italie ou l’Allemagne, essaie de faire
43 qui sont bien loin des préoccupations urgentes du peuple allemand, mais qui fournissent des bases idéologiques à la lutte pour
44 re, on ne peut pas sauter une époque que d’autres peuples ont vécue, et tomber à pieds joints dans l’avenir. À quoi les ergoteu