1 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
1 e moderne de s’être « distinguée » abusivement du peuple , d’avoir ainsi perdu sa sève active et livré les masses affamées au d
2 ’elle n’a pas hésité à sacrifier sur son autel un peuple ami. (Il entendait : son peuple tchèque.) Historien futur ! — s’il en
3 sur son autel un peuple ami. (Il entendait : son peuple tchèque.) Historien futur ! — s’il en reste — tels étaient les propos
4 faits ou par les prophètes. Isaïe réveillait son peuple par le sublime oracle de Séir : « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ?
2 1946, Journal des deux mondes. Intermède
5 a le récitatif du troisième acte : Ô maintenant, peuple des monts et des vallées — tremble dans l’attente orageuse — sous un
3 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
6 ir s’imaginer ! — que le bonheur et la force d’un peuple dépendent de sa grandeur physique, de sa mise au pas militaire, de so
7 raux autodidactes et simplificateurs. Les petits peuples protestants de l’Europe ont réalisé ce miracle de l’équilibre entre l
4 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
8 s rien, je n’ai que mon prestige vis-à-vis de mon peuple  ! Je ne suis qu’un petit homme du commun ! si je perds mon prestige,
9 propos d’un récent discours où Hitler assurait le peuple anglais de ses bonnes intentions, et le menaçait en même temps de ras
10 l y a des silences plus dangereux pour l’âme d’un peuple que les paroles imprudentes… Il y a des cas où qui ne sait parler nui
5 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
11 qu’une « restriction » : une atteinte au moral du peuple , à la saveur même de la vie… À Nîmes, halte de dix minutes à la terr
12 Quels journaux lit-on donc ici ? Désir secret des peuples de l’Europe : se rassurer à la pensée que la catastrophe est générale
13 voici : c’est cette Espagne amère, ce mutisme du peuple , ces regards méditants, désabusés et sans avenir que j’ai déjà surpri
14 n ne s’entend vraiment bien qu’entre gens du même peuple … 17 septembre 1940 Chaque soir, les passagers se pressent devan
15 ne serons jamais battus, parce que nous sommes un peuple qui ne sait pas quand il est battu. » J’ai pensé aux chefs français t
16 e luxueuse tapisserie… La rivière s’élargit et se peuple de mâts. Au sommet d’une falaise qui fuit obliquement éclate une long
6 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
17 toire de la démocratie. — Roosevelt est réélu, le peuple en joie. La dame de Tuxedo en sera pour ses conserves. Hier soir, je
7 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
18 dus jusqu’au trentième étage qui se couvrent d’un peuple nu, quêtant un souffle de la mer, un courant d’air de l’East River, q
8 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
19 Mais il se refuse à définir la juste paix que les peuples attendent. Il recule devant l’arme capitale… Pas un seul appel offici
9 1946, Journal des deux mondes. Virginie
20 tend distribuer lui-même les vocations, au nom du peuple , c’est-à-dire pratiquement d’un fonctionnaire. Ma doctrine sur l’arge
21 rations) mais ne crée rien. Sinon dans l’âme d’un peuple , par l’excès même de ses souffrances, un appel à des créations qui po
22 r les éléments d’un ordre humain. À cet appel, le peuple s’imagine que les événements vont répondre d’une manière presque auto
23 une réponse. Les soldats mériteront du repos, les peuples du pain et des jeux. Il n’y a pas de probabilité que la guerre suscit
24 malchance, ou par hasard ? Janvier 1944 Un peuple se révèle dans le malheur. — Autrefois et naguère encore, avant l’occ
25 s vedettes. Mais où était dans tout cela, le vrai peuple de la vraie France ? Ce peuple naguère invisible, c’est le malheur le
26 tout cela, le vrai peuple de la vraie France ? Ce peuple naguère invisible, c’est le malheur le plus affreux de son histoire q
27 rk des nouvelles de la Résistance nous parlent du peuple de France ; les récits et les témoignages clandestins qui nous parvie
28 viennent de plus en plus nombreux nous parlent du peuple de France ; et des films tournés à Hollywood ou à Londres sur l’épopé
29 e de la Résistance ne nous montrent encore que le peuple de France, pour la première fois à l’étranger. Le peuple anonyme, san
30 de France, pour la première fois à l’étranger. Le peuple anonyme, sans vedettes, et que voici enfin devenu la vraie vedette, m
31 ens pour ma part qu’ils présentent enfin le petit peuple français comme le héros de la France. Soudain, l’étranger s’aperçoit
32 souvent par la faute des élites parisiennes : le peuple de la France est grave. Ou plus exactement, il est sérieux. Il n’est
33 d et d’abord, il est sérieux, plus qu’aucun autre peuple dont j’aie vécu la vie. Seulement, il est sérieux sans pose, avec pud
34 tout dire, le naturel de l’héroïsme populaire. Ce peuple en noir au regard vif s’est révélé face au danger. Il manquait d’arme
35  : le regard sérieux de l’homme et de la femme du peuple , ce jugement précis et humain, bien plus insupportable que tous les c
36 Allemands, on ne leur avait jamais parlé du vrai peuple de la vraie France. Ils ont continué à le piller et à le fusiller ave
10 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
37 du moins ici en Amérique. Jamais on n’avait vu un peuple aussi bien préparé à subir passivement le choc d’une paix que l’on sa
38 fâche. Ne sait-on pas dans le monde entier que le peuple allemand plébiscita cinq fois le régime hitlérien, par d’écrasantes m
39 droit, leur a-t-on enseigné, est « ce qui sert le peuple allemand ». Plan d’éducation politique pour les nouvelles générations
40 n, Fiorello, la Fleurette ou le Chapeau, comme le peuple l’a baptisé, saisissant la baguette des mains du chef dirigera pour l
11 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
41 nt nationaliste. En attendant une vraie Ligue des Peuples , préparons-nous à de nombreux voyages. La SDN ressemble à l’ONU comme
12 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
42 ’est pas prêt pour cela. Les chefs disent que les peuples n’en veulent pas, les peuples disent que les chefs s’y opposent. Faut
43 hefs disent que les peuples n’en veulent pas, les peuples disent que les chefs s’y opposent. Faut-il croire qu’ils sont prêts à