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un Talleyrand n’en jugea nécessaires ? L’amour du
peuple
et des victimes d’une société affolée s’étale sur les affiches électo
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autre groupe de clercs, fort désireux d’aller au
peuple
. On est frappé cependant de voir que ce goût du pratique n’aboutit, p
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ent, qu’à une espèce de négation de la pensée. Le
peuple
veut des programmes pratiques, mais se contente, en fait, du verbalis
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l’on ne sait qui perd le plus à ces victoires, du
peuple
satisfait provisoirement dans sa bassesse, ou du tyran vidé d’héroïsm
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vinité qui, depuis peu, serait devenue folle. Des
peuples
entiers s’exaltent pour une dictature qui tire son seul prestige de l
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ravailleurs, crée du chômage8. Et, cependant, les
peuples
de toute la terre continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de
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’histoire des collectivités, c’est l’histoire des
peuples
, des nations, des classes, des races, des entreprises publiques ou pr
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la haine. On me dira que la solidarité entre les
peuples
est désormais un fait acquis, une réalité économique. Nous devons au
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ssédante. Ils célèbrent l’esprit pour endormir le
peuple
, et, pendant ce temps, ils l’exploitent jusqu’aux moelles ! Réponse.
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dieu (conscience morale, justice humaine, nation,
peuple
, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyance morale
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a preuve est dans tous les livres d’histoire. Les
peuples
calvinistes ont été les plus « actifs » des temps modernes. Il s’est
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raison, à leur manière, qui est de réussir. « Le
peuple
est bête, les masses sont aveugles, instables, injustes, inertes, sou
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itique, un synonyme de méchant homme, d’ennemi du
peuple
, de bourgeois brutal. Réaction sans doute sympathique, mais dont je c
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rgeois, bref — d’un fascisme. On dit à l’homme du
peuple
: tout ce que tu crains, tout ce que tu détestes, ça s’appelle fascis
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stes, un homme de gauche bien entendu, un fils du
peuple
. Le triomphe de l’antifascisme s’appelle le fascisme français. Cette
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. Je simplifie à l’excès ? Mais nous voyons trois
peuples
occidentaux obéir à des déterminations guère plus complexes que celle
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mier lieu à la nostalgie d’unité qui s’empare des
peuples
fatigués — démoralisés par la politique —, incertains de leur mission
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re chose que d’arguments. À l’effort admirable du
peuple
russe retrouvant la grandeur des luttes élémentaires, n’aurions-nous
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mmédiate de ce recueil. Qu’est-ce qui conduit les
peuples
? me disent les politiciens. Les intérêts et les passions. La politiq
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thètes. Je vois comme vous, d’autre part, que les
peuples
n’entendent rien à leurs intérêts véritables, et que les tyrannies le
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gros bon sens pratique ne connaît pas, et que le
peuple
ignore davantage s’il se peut. Le monde actuel est né d’une révolutio
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d’affiches électorales, d’éditoriaux de l’Ami du
Peuple
, de « justifications » aux congrès radicaux : voilà qui est pratique,
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« Nous avons l’URSS, à quoi sert Marx ? »… Le
peuple
souverain On devrait, dire : le peuple tyran. Jamais souverain ne
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… Le peuple souverain On devrait, dire : le
peuple
tyran. Jamais souverain ne fut à ce degré jaloux de son aveuglement,
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us êtes ! » Personne ne tente plus de délivrer le
peuple
souverain de ses flatteurs. Il se trouve au contraire des centaines d
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des actes de son amour réel, de sa pitié pour le
peuple
trompé, passerait infailliblement pour le plus grand « ennemi du peup
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it infailliblement pour le plus grand « ennemi du
peuple
» — sur les affiches électorales. La seule opposition sérieuse
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lable. « Si c’était vrai, ça se verrait », dit le
peuple
. N’oublions pas que l’intellectuel d’aujourd’hui est avant tout un in
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es mêmes lieux et prétendre aux faveurs du même «
peuple
» conventionnel. Nous les voyons utiliser la même tactique, pour des
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soustraits, multipliés et divisés à l’infini. Du
peuple
on a fait une masse, — comme de la personne un numéro. De la patrie o
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trust de Roosevelt, oublient que la mission d’un
peuple
n’est pas une affaire de calcul. Ils réduisent toute la politique au
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ivité des personnes aussi bien que dans celle des
peuples
, de ce qui est organisation et de ce qui est création ; et à subordon
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beau, bien cohérent, — trop cohérent… Quel est le
peuple
qui ait jamais pratiqué une telle politique, dans l’histoire du monde
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et contre lui ; pour le chef bien-aimé, Père des
peuples
, et pour ses innocentes victimes, vipères lubriques ; pour Franco et
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urckhardt, ne se connaissait plus que comme race,
peuple
, parti, corporation, famille ou sous tout autre forme générale et col
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ts, dit le pasteur, de servir la Seigneurie et le
peuple
de telle manière que par cela je ne sois nullement empêché de rendre
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er, c’est que la doctrine réformée prédispose les
peuples
protestants à comprendre et à soutenir les régimes fédéralistes. L’h
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e, ou pas faite du tout. Il en résultait, dans le
peuple
, le sentiment que l’État et l’Église formaient un tout et constituaie
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’ont plus de courage civique. Militarisation d’un
peuple
! C’est le contraire, le mot l’indique, d’une véritable civilisation.