1 1947, Vivre en Amérique. Avertissement
1 jeu de société mondiale qu’est la comparaison des peuples , deux à deux, voilà qui serait, me dis-je, un thème possible. Jeu moi
2 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
2 uissant le sens des conventions publiques dans ce peuple qui, par ailleurs, a poussé plus loin que tout autre le sans-gêne ou
3 coutumes qui qualifient la vie et la vision d’un peuple , et qui par là, vont peut-être expliquer l’histoire du siècle, notre
4 otre histoire réelle. Car celle-ci dépend de deux peuples — l’autre est le russe — dont toutes les réactions intimes et sautes
3 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
5 isme. Rien de tel pour blesser l’amour entre deux peuples que de les mélanger dans leurs épreuves. Les jeunes Américains se son
6 icains se sont trouvés mêlés au grand malheur des peuples qu’ils aimaient de loin. Ils ont été courageux devant l’ennemi, mais
7 ue déserté, et couvert de papiers, cette femme du peuple qui chantait à pleine voix le Star-Spangled Banner avec la ferveur d’
8 es dirigeants à s’expliquer franchement devant le peuple , et à ne rien entreprendre sans son appui. Les plus hauts fonctionnai
4 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
9 nseur astucieux, possédé par l’idée d’empêcher le peuple de savoir ce qui se passe, n’eût pas trouvé de meilleur expédient : s
10 ne, reconstitués, discrètement archéologiques. Le peuple américain — est-il puéril ou sain ? — adore plus que tout autre les c
11 que dans ces sombres jours, il puisse conduire un peuple pieux et uni de cette vallée d’ombre jusqu’aux éternelles collines de
12 e leur Bible qu’un démagogue au nom des droits du peuple . Pendant trois siècles, les dénominations diverses ont fourni aux Pio
5 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
13 au lundi matin. Le temps de réfléchir. L’homme du peuple travaille sans hâte, attend sans nervosité dans la file son tour d’en
14 e ne demande qu’à s’ouvrir à l’amitié de ce grand peuple des plaines qui se met à nous ressembler si curieusement. Nous n’avon
15 d plus rien ne l’est en nous ni autour d’elle. Un peuple , s’il éduque son sens des formes, cesse d’imiter et se met à créer.
6 1947, Vivre en Amérique. Épilogue. La route américaine
16 roduit du rêve et de la vitalité inépuisable d’un peuple libre, et qui voit grand sans se forcer. Voici enfin un spectacle émo
17 i pourra bien se tourner l’effort collectif de ce peuple  ? Peut-être vers la profondeur, vers la culture, vers ces problèmes q