1
s l’opinion n’est pas prête à nous suivre. Et les
peuples
disaient : — L’union ? Bien sûr ! Mais les gouvernements ne se laisse
2
tés intellectuelles se parent des noms d’amour du
peuple
, de discipline révolutionnaire, d’antifascisme, en sorte qu’à les dén
3
demain, ce sera au nom de la démocratie contre le
peuple
, au nom du peuple contre les libertés, j’entends au nom de la dictatu
4
nom de la démocratie contre le peuple, au nom du
peuple
contre les libertés, j’entends au nom de la dictature du prolétariat
5
u’on écrase ainsi, c’est la vitalité civique d’un
peuple
. Une politique fédéraliste soucieuse de se mouler sur la réalité, tou
6
d’ingéniosité technique, et de compréhension des
peuples
qu’elle gouverne. Elle exige beaucoup plus de vrai sens politique. Fi
7
d’eux, par un exécutif et un législatif issus des
peuples
. Le jour où les peuples d’Europe auront compris qu’ils sont en réalit
8
t un législatif issus des peuples. Le jour où les
peuples
d’Europe auront compris qu’ils sont en réalité beaucoup plus solidair
9
t, de nos jours, de rassembler les nations et les
peuples
à des fins pacifiques, non partisanes, on les nomme assembleurs de nu
10
nomie et les mœurs, l’idée de l’homme commune aux
peuples
de l’Europe : ni l’individu sans devoirs, ni le soldat politique sans
11
t venue d’appeler pour ce nouveau destin tous les
peuples
du continent, et de dresser devant eux l’image pacifiante vers laquel
12
ous sommes d’accord. La parole est maintenant aux
peuples
, à l’opinion qui se réveille, aux citoyens du continent. Ils vont la
13
nes expressions telles que démocratie, droits des
peuples
à disposer d’eux-mêmes, volonté populaire, antifascisme, presse libre
14
ussie n’ont pas choisi de quitter notre camp. Ces
peuples
ne sont pas plus soviétiques que nous. Ils le sont moins, si l’on s’e
15
t-il que, démocrates dans leur majorité, tous ces
peuples
aient cédé l’un après l’autre à la loi d’une minorité ? Je réponds qu
16
nous ayons, aujourd’hui, de ne pas abandonner ces
peuples
à leur destin, de créer le pôle d’attraction nécessaire à leur équili
17
ans. C’est pourquoi l’union fédérale, l’union des
peuples
au-delà des États, nous apparaît comme la seule garantie des autonomi
18
isons, notre Europe à reconquérir — pour tous ses
peuples
, pour tous ses partis, et, comme le veut son vrai génie, pour tous le
19
e chez nous…) Les grandes vertus politiques de ce
peuple
ont toujours été la lenteur, la méfiance à l’égard des solutions de p
20
6. Mais à La Haye, c’était justement cela que les
peuples
attendaient de nous tous. ⁂ Je viens de citer Paul Reynaud. On sait q
21
serons jetés dans l’inconnu, dans l’aventure… Les
peuples
ne nous suivront pas… Les gouvernements nous rassurent, et ce projet
22
t des États-Unis : qu’à la Chambre nommée par les
peuples
, réponde une Chambre nommée par les États, sauvegardant le principe f
23
endance de nos gouvernements. Il parle au nom des
peuples
de l’Europe — on n’avait jamais rien vu de pareil dans notre histoire
24
sont ces libertés, et non des étiquettes que les
peuples
d’Europe entendent sauvegarder. 9. Pour nous, Européens, la liberté c
25
soit le nom du régime que se donne librement tel
peuple
de l’Europe, il trouvera sa place dans l’Union s’il respecte les droi
26
nnent une voix à la conscience de l’Europe et des
peuples
qui lui sont associés. Mais pour cette fin précise les instituts de c
27
venue de rallier pour ce nouveau destin tous les
peuples
du continent représentés ici ou non — en une fédération qui sera le p
28
s ensemble, demain, nous pouvons édifier avec les
peuples
d’outre-mer associés à nos destinées, la plus grande formation politi
29
Europe se définit clairement. Elle est d’unir ses
peuples
selon leur vrai génie, qui est celui de la diversité, et dans les con
30
péens, rassemblés pour donner une voix à tous les
peuples
de ce continent, déclarons solennellement notre commune volonté dans