1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
1 ent mis à sac Rome et Delphes, et soumis tous les peuples de l’Atlantique à la mer Noire. Ils poussèrent même jusqu’en Ukraine
2 son tour n’était nullement l’émanation des petits peuples ou tribus, mais « une institution en quelque sorte internationale »,
3 uelque sorte internationale », commune à tous les peuples d’origine celtique, du fond de la Bretagne et de l’Irlande jusqu’en I
4 rencontres des druides « cimentaient l’union des peuples celtiques et le sentiment de leur parenté19 ». Les druides formaient
5 stitutions tout à fait identiques chez les autres peuples indo-européens : mages iraniens, brahmanes de l’Inde, pontifes et fla
6 qui était originaire de l’Iran) a pris, selon les peuples et leurs croyances, des formes très diverses, tantôt chrétiennes, tan
7 assion doit normalement se développer au sein des peuples qui adorent Éros ? Et qu’au contraire, les peuples chrétiens — histor
8 euples qui adorent Éros ? Et qu’au contraire, les peuples chrétiens — historiquement les peuples d’Occident — ne devraient pas
9 raire, les peuples chrétiens — historiquement les peuples d’Occident — ne devraient pas connaître la passion, ou tout au moins
10 antes, qui les imposèrent par la force à tous les peuples d’Occident. Dès lors, les vieilles croyances païennes refoulées devin
11 temps, d’autres mouvements hétérodoxes agitent le peuple et le clergé. Opposant aux prélats ambitieux et aux pompes sacrales d
12 . Mais hors de l’Église, dans ses marges, dans le peuple auquel ces disputes paraissent lointaines ou incompréhensibles, les o
13 le premier génocide ou massacre systématique d’un peuple , enregistré par notre histoire « chrétienne » de l’Occident. 73. Co
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
14 l’évolution du mythe courtois dans la morale des peuples d’Occident : l’on peut admettre qu’elle est parallèle à ses métamorph
15 sormais dans les couches profondes et muettes des peuples , là où la vie sociale ne se prête plus aux formes nobles, ne fournit
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
16 artiates s’ordonnait au rendement militaire de ce peuple . L’eugénisme de Lycurgue, et ses lois minutieuses réglant les relatio
17 r tâche de réprimer la brutalité et la licence du peuple , mais elle n’y suffisait pas. L’aristocratie, en dehors des préceptes
18 hommes d’armes étaient ou paysans ou de la lie du peuple , presque toujours sujets d’un autre prince que celui pour lequel ils
19 but pour conquérir et garantir l’indépendance des peuples  : Français de 1792-93, Espagnols de 1804-1814, Russes de 1812, Allema
20 ations glorieuses et puissantes de la passion des peuples qui s’appellent : Valmy, Saragosse, Tarancon, Moscou, Leipzig, etc. E
21 ntageux. Après avoir été le moyen violent que les peuples employaient pour se faire une place dans le monde en tant que nations
22 inqueur triomphait d’un vivant, d’un pays ou d’un peuple encore désirables. L’intervention d’une technique inhumaine, qui met
23 ’est une négation de la passion ; mais il dit aux peuples voisins : — Nous sommes trop nombreux dans nos frontières, j’exige do
24 trop bien : Dans sa grande majorité, écrit-il, le peuple se trouve dans une disposition et un état d’esprit à tel point fémini
25 ver alors en la faisant peser sur la vie même des peuples ainsi constitués en blocs. L’État totalitaire est bien une forme recr
26 s hommes coûtant cher — et de ne pas effrayer les peuples au point de rendre impossible tout recrutement des volontaires… 193.
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
27 1. — Contraintes sacrées. — Le mariage, chez les peuples païens, s’est toujours entouré d’un rituel dont nos institutions gard
5 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
28 glorifier dans la guerre au nom de l’innocence du Peuple  ! Mais pour moi, ici et maintenant, le problème ne comporte pas d’éch
29 nces n’ont pas produit les mêmes effets parmi les peuples de l’Orient ? C’est qu’elles n’y ont pas trouvé les mêmes obstacles.