1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
1 .) Admettons que le régime des castes, imposé aux peuples de l’Inde par les conquérants aryens, ait son origine en Europe, où P
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
2 hapitre IIOù le drame se noue Née dans le petit peuple hébraïque, la révélation chrétienne se répand dans un monde où tout c
3 aussi, parler grec. Mais son discours assemble un peuple et suscite une communauté. Celle-ci réclame un cadre et des instituti
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
4 ensibles en soi, et souvent tout obscures pour le peuple chrétien. Tout cela serait absurde si ce n’était sublime, si ce n’éta
5 Nécessité dialectique invoquée par le « Père des peuples  » pour mieux décimer ses enfants… Mais l’Église au contraire est une
6 maxima contradictoires de l’économie de tous les peuples  : en fait, ils se concilient dans un prix. Mais aujourd’hui, l’économ
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
7 tion à régner au nom de tous contre une moitié du peuple , le Parti vit dans l’obsession des « ennemis de la liberté », appelan
8 . Toutefois, cette idéologie n’est pas le fait du peuple entier, mais d’un parti ; et ce parti agit par le moyen de l’État. À
9 érante : elle veut apporter la Liberté aux autres peuples , sous la contrainte des baïonnettes. Mais voici que la guerre nationa
10 erre), puis fatalement décline et meurt. « Chaque peuple mûrit un fruit ; son activité consiste à accomplir son principe, non
11 monde. » Et encore : « À chaque époque domine le peuple qui incarne le plus haut concept de l’Esprit. » Voici donc les peuple
12 e plus haut concept de l’Esprit. » Voici donc les peuples élevés à la dignité d’intentions particulières de l’Esprit mondial, m
13 va du nationalisme occidental « attrapé » par les peuples de l’Orient comme de notre rhume de cerveau, souvent mortel aux Polyn
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
14 r de libres actions dans l’existence terrestre du peuple élu : dès lors, celle-ci ne dépendait plus des astres ni d’un cours c
15 du Christ vint accomplir cette vocation unique du peuple d’Israël. Et certes, l’Évangile ignore absolument toute espèce de doc
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
16 er ? Si l’on constate, au contraire, que d’autres peuples que les Européens possédaient ces moyens depuis longtemps, pourquoi n
17 inde. Les raisons tirées du caractère des divers peuples dont les traditions alimentent l’Occident, paraissent plus séduisante
18 . Mais ce même défi de l’islam n’a pas poussé les peuples de l’Asie à rechercher le contact avec l’Europe… Les raisons historiq
19 découvert la Terre entière, et jamais aucun autre peuple , pendant la période historique, n’est venu « découvrir » l’Europe. Ma
20 mi les chrétiens ! Qu’a-t-il fait de plus pour le peuple d’Israël quand Il l’a conduit hors d’Égypte ? Ou pour David que de la
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
21 rçue. Qu’a-t-elle changé aux habitudes de vie des peuples et des individus ? Si peu que rien. On voit très bien que l’introduct
22 u’il prend par erreur pour « technique » chez les peuples anciens. L’histoire des inventions n’est pas celle de « besoins » qui
23 fut-il pur ornement, jamais monnaie, chez tant de peuples  ? À cause de leur magie, de leurs rêves différents, et des règles par
24 l’ensemble. Mais il serait faux de penser que les peuples d’Occident aient jamais cherché et voulu ce qu’ils reçoivent aujourd’
25 . Au xixe siècle, l’essor technique crée dans le peuple une misère inhumaine, mais dans la grande majorité des élites bourgeo
26 a roue qui compte en soi, mais bien l’usage qu’un peuple a décidé d’en faire : chars et wagons en Occident, jouets et ornement
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
27 vèrement. Du point de vue du mythe collectif : le peuple américain croit mieux au sien, mais le mythe des Soviets est mieux cr
28 fait de la croyance en l’Histoire, et ce que les peuples de l’Orient proche et lointain risquent de faire du nationalisme — j’
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
29 ue personne ne lui contestait. Si aujourd’hui les peuples affectés par ses méthodes de pensée, de production matérielle ou d’or
30 pparition de l’évangile soviétique — sur tous les peuples de la Terre, et il garde aussi vive que jamais l’ambition de les conv
31 ésulte du nationalisme qui, propagé dans d’autres peuples , y a pour effet de les unir — contre l’Europe. Devant vingt-cinq peti
32 ’il soit, responsable de leur condition. Tous les peuples civilisés ont connu le phénomène des classes vouées à la misère héréd
33 e vie des prolétaires, y rabaisse l’ensemble d’un peuple , et que ce progrès à rebours n’est obtenu qu’au prix de l’asservissem
34 eligion assez complexe pour séduire à la fois les peuples orientaux en pleine misère matérielle, et les Occidentaux en pleine a
35 être missionnaire, à témoigner auprès de tous les peuples de sa vérité invariable et de son ambition universelle. Il n’a jamais
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
36 technique, à un véritable chantage : ou bien ses peuples meurent parce qu’ils s’accroissent trop vite, ou bien ils sont contra