1 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. I. Protohistoire d’un continent sans nom
1 ent, par la pensée, l’art et les lois de ces deux peuples de la mer du Sud, mystérieusement inaccessible aux Celtes. La conquêt
2 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. III. Le Mythe de Japhet
2 se. Pour saint Augustin, Japhet est l’ancêtre des peuples de l’Occident, qui comprend l’Europe et l’Afrique, tandis que Sem est
3 pe et l’Afrique, tandis que Sem est l’ancêtre des peuples de l’Orient. Augustin voit dans Genèse 9, 27 une prophétie, « prophet
4 é « s’étendra » jusqu’au domaine de Sem, donc les peuples de l’Europe se convertiront au vrai Dieu. Le mot sur lequel insistent
5 s, Thraces, Gaulois et Espagnols. « Tels sont les peuples de la lignée de Japhet, qui, du mont Taurus dans l’Asie médiane jusqu
3 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. V. Les étymologies
6 Jorga écrivait encore en 1932 : Pour les anciens peuples orientaux qui vivaient dans les pays d’où se lève le soleil, c’est-à-
7 .-C. ; et qui est aussi la déesse des Philistins, peuple venu de Crète en Palestine vers 1200 av. J.-C. Vertigineuse réfractio
4 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VI. Le concept géographique
8 age, et qu’il y a par ailleurs divers et nombreux peuples qui habitent beaucoup d’autres contrées semblables. C’est ici le lie
9 . Dissemblance qui s’étend à tel point à certains peuples qui habitent ces deux parties du monde, qu’ils contrastent entre eux
10 e en est plus douce ; d’où il suit encore que les peuples qui l’habitent sont d’un naturel plus doux et d’un esprit plus pénétr
11 tiques ; car j’ai déjà observé que partout où les peuples sont soumis à des rois, ils sont nécessairement très lâches, en raiso
12 rticulier. Enfin on remarque encore en Europe des peuples qui diffèrent entre eux par le courage comme par la forme et la compl
13 e au livre IV, chapitre 6, de la Politique : Les peuples qui habitent les pays froids et les différentes contrées de l’Europe
14 ls ne peuvent pas conquérir les pays voisins. Les peuples de l’Asie sont intelligents et propres à l’industrie, mais ils manque
15 ce plus misérable que ne l’est en somme celle des peuples qui en regorgent. Ajoutons enfin qu’elle nourrit une très grande quan
16 bien orné de villes, châteaux, villages, et a un peuple viril, quelle surpasse Asia et Africa. Elle est partout habitée par l
17 e est abondante en toutes sortes de biens, et les peuples y sont ordinairement doux, honnêtes, civilisés et très propres pour l
5 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VII. De la géographie à l’histoire
18 enne, c’est-à-dire d’une communauté de destin des peuples habitant l’Europe telle qu’Hérodote ou Strabon la décrivent, peut-ell
19 ans les comparaisons globales entre le destin des peuples de l’Europe et de l’Asie, esquissées par Hippocrate et Aristote. Mais
20 n Celse, détruirait les diversités politiques des peuples de la Terre, voulues et garanties par les dieux païens ! Pour cet anc
21 eprises le nom de Eurupa, désignant à la fois les peuples francs et le continent arrosé par le Rhin et le Danube. Isidore de Sé
22 le, dans son Histoire des Goths, montre tous les peuples de l’Europe tremblant devant eux. (Hos Europae omnes tremuere gentes.
23 même destin de défense contre un même ennemi les peuples vivant au nord des Pyrénées et des Alpes. Il se peut que les historie
24 mais bien comme les membres d’une même famille de peuples . 25. R. Cagnat, Inscriptiones Graecae ad res Romanas pertinentes,
6 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VIII. « Europa vel regnum Caroli »
25 I, « imperator » d’imitation, l’idée revit d’un «  peuple européen » : des expressions telles que populus Europae, ou totius Eu