1
ent, par la pensée, l’art et les lois de ces deux
peuples
de la mer du Sud, mystérieusement inaccessibles aux Celtes. La conquê
2
se. Pour saint Augustin, Japhet est l’ancêtre des
peuples
de l’Occident, qui comprend l’Europe et l’Afrique, tandis que Sem est
3
pe et l’Afrique, tandis que Sem est l’ancêtre des
peuples
de l’Orient. Augustin voit dans Genèse 9, 27 une prophétie, prophetic
4
é « s’étendra » jusqu’au domaine de Sem, donc les
peuples
de l’Europe se convertiront au vrai Dieu. Le mot sur lequel insistent
5
s, Thraces, Gaulois et Espagnols : Tels sont les
peuples
de la lignée de Japhet, qui, du Mont Taurus dans l’Asie médiane jusqu
6
icolas Jorga écrivait en 1932 : Pour les anciens
peuples
orientaux qui vivaient dans les pays d’où se lève le soleil, c’est-à-
7
.-C. ; et qui est aussi la déesse des Philistins,
peuple
venu de Crète en Palestine vers 1200 av. J.-C. (Ishtar = Esther = Ast
8
age, et qu’il y a par ailleurs divers et nombreux
peuples
qui habitent beaucoup d’autres contrées semblables. C’est ici le lie
9
. Dissemblance qui s’étend à tel point à certains
peuples
qui habitent ces deux parties du monde, qu’ils contrastent entre eux
10
e en est plus douce ; d’où il suit encore que les
peuples
qui l’habitent sont d’un naturel plus doux et d’un esprit plus pénétr
11
atiques, car j’ai déjà observé que partout où les
peuples
sont soumis à des rois, ils sont nécessairement très-lâches, en raiso
12
au livre VII, chapitre 6, de la Politique : Les
peuples
qui habitent les pays froids et les différentes contrées de l’Europe
13
ls ne peuvent pas conquérir les pays voisins. Les
peuples
de l’Asie sont intelligents et propres à l’industrie, mais ils manque
14
ce plus misérable que ne l’est en somme celle des
peuples
qui en regorgent. Ajoutons enfin qu’elle nourrit une très grande quan
15
bien orné de villes, châteaux, villages, et a un
peuple
viril, qu’elle surpasse Asia et Africa. Elle est partout habitée par
16
e est abondante en toutes sortes de biens, et les
peuples
y sont ordinairement doux, honnêtes, civilisés et très propres pour l
17
enne, c’est-à-dire d’une communauté de destin des
peuples
habitant l’Europe telle qu’Hérodote ou Strabon la décrivent, peut-ell
18
ans les comparaisons globales entre le destin des
peuples
de l’Europe et de l’Asie, esquissées par Hippocrate et Aristote. Mais
19
n Celse, détruirait les diversités politiques des
peuples
de la Terre, voulues et garanties par les dieux païens ! Pour cet anc
20
eprises le nom de Eurupa, désignant à la fois les
peuples
francs et le continent arrosé par le Rhin et le Danube. Isidore de Sé
21
e, dans son Histoire des Goths, montre tous les
peuples
de l’Europe tremblant devant eux (Hos Europæ omnes tremuere gentes).
22
même destin de défense contre un même ennemi les
peuples
vivant au nord des Pyrénées et des Alpes. Il se peut que les historie
23
mais bien comme les membres d’une même famille de
peuples
. 8.« Europa vel regnum Caroli » Cette conscience commune de l’E
24
I, « imperator » d’imitation, l’idée revit d’un «
peuple
européen » : des expressions telles que populus Europæ, ou totius Eur
25
a plus profonde et la mieux ressentie de tous les
peuples
qui habitent ce continent. Mais les dissensions internes qui la trava
26
s : celui de l’établissement de la paix entre les
peuples
chrétiens et celui d’une reprise de la guerre contre les Infidèles. L
27
es choses et de la juridiction des princes et des
peuples
. L’empereur reçoit de lui son autorité temporelle, comme la Lune reço
28
sse l’empereur. Selon Marsile de Padoue, c’est le
peuple
qui est le vrai dépositaire de toute autorité, et il la délègue à l’e
29
elle, donc vertueux. De plus il est le délégué du
peuple
romain, prédestiné par Dieu à régner sur le monde. Il commande souver
30
Il commande souverainement aux corps et mène les
peuples
au bonheur temporel, tandis que le pape conduit les âmes à la lumière
31
gne de la même origine commune : presque tous les
peuples
cités ci-dessus possèdent la réponse affirmative io. Faisant suite à
32
que procèdent les langues vulgaires de ces trois
peuples
, c’est qu’on les voit désigner une foule d’objets par les mêmes mots
33
il meurt, il aime, et presque tout le reste. Les
peuples
de langue d’oc occupent l’occident de l’Europe méridionale au-delà du
34
dix-sept vastes royaumes, et elle en tira tant de
peuples
qu’elle occupa longtemps une grande partie des païens en même temps q
35
u ton éclat sans rival ? Où est la vigueur de ton
peuple
? Où, le respect que toutes les nations te portaient ? Où, ta majesté
36
cerne pour ne pas voir quelle est la puissance du
peuple
chrétien, combien vaillante est l’Espagne, guerrière la France, popul
37
image du monde et l’image des relations entre les
peuples
que pouvaient se faire les penseurs et les hommes politiques du temps
38
ne pourraient être justifiées que par le bien des
peuples
, mais qu’elles ne servent pas ce bien, en fait ; leur condamnation gl
39
es pour le bien des princes mais pour le bien des
peuples
; et les choses étant ainsi, veuillez voir, ô hommes de bien, si nos
40
des États : Le genre humain, quoique partagé en
peuples
et en royaumes divers, n’en a pas moins une unité non seulement spéci
41
imples citoyens, ils l’ont du moins loué chez les
peuples
dont ils portent aux nues la persévérance à défendre la liberté. Puis
42
les princes chrétiens font prendre les armes aux
peuples
. L’un a prouvé ou simulé quelque droit suranné, comme s’il importait
43
t étroitement unis et de dépouiller le malheureux
peuple
, grâce à cette autorité sans frein que donne la guerre… XXXV. — Ils n
44
ause a poussé et pousse encore maintenant tant de
peuples
à prendre les armes contre la France, sinon le fait que ce pays est l
45
a Réforme a provoqué une rupture de l’« unité des
peuples
et des princes » dans « une Europe autrefois toute catholique » (Disc
46
us courageuse et la plus résistante est celle qui
peuple
l’Europe ; que les Asiatiques sont craintifs et ne valent rien pour l
47
aisir de leurs possessions. Je confronte ces deux
peuples
, pour ce qu’ils sont par manière de dire ennemis naturels, et ont div
48
s est-il possible, dira quelqu’un, d’accorder des
peuples
qui sont si séparez de volonté et d’affection, comme le Turc et le Pe
49
is le roy de France « attendu qu’il commande à un
peuple
le plus renommé qui se trouve au monde », puis le roy d’Espagne. Le
50
traité, Crucé s’était demandé ce que feraient les
peuples
, s’ils n’avaient plus la guerre pour « exercice ». Il proposait un pl
51
exercice ». Il proposait un plan d’éducation des
peuples
(sciences, médecine et mathématiques en premier lieu), un plan de dév
52
er tout différend, tant entre un souverain et son
peuple
qu’entre différents États. Ils ont pour mission de régler toutes les
53
n but suprême est d’annoncer le Christ à tous les
peuples
. Cette Lumière doit être apportée aux autres peuples au nom de notre
54
ples. Cette Lumière doit être apportée aux autres
peuples
au nom de notre patrie européenne ; et c’est pourquoi nous devons tou
55
nomie de l’argent pour les princes comme pour les
peuples
. Par ce moyen sont dissipés les malentendus qui s’élèvent entre eux e
56
instruit par mes yeux de l’extrême misère où les
Peuples
sont réduits par les grandes Impositions, informé par diverses Relati
57
cun de leurs révenus & des richesses de leurs
Peuples
… XII. — On ne changera jamais rien aux onze Articles fondamentaux ci-
58
des Armes et des Loix, et le Père en effet de ses
Peuples
François, et des servitudes utiles, obéissances convenables et admini
59
de soi, aussi bien chez les princes que chez les
peuples
»105. Dans un manuscrit retrouvé à Nancy, et datant de 1748, le roi S
60
cette fin, qu’on n’attende pas un soulèvement des
peuples
, car ils ignorent souvent leurs propres droits. Qu’on ne cherche pas
61
ut qui se découvre elle-même, en se comparant aux
peuples
d’outre-mer. Au début et au terme de cette vaste enquête, plaçons en
62
etrouvent tous les clichés sur la psychologie des
peuples
qui ont subsisté jusqu’à nos jours : On dit que les Français sont po
63
leux, méprisans et fiers jusqu’à la férocité. Les
peuples
d’Europe, par leur adresse et par leur courage, se sont soumis ceux d
64
et profanes, soit pour les génies différents des
peuples
qui l’habitent. Nous devons encore ajouter aux avantages de l’Europe,
65
sagesse vulgaire des hommes, et que certains des
peuples
soumis semblent peu favorisés par la nature. Pour commencer par les p
66
t ; le khan de Tartarie étend son autorité sur un
peuple
sans énergie comme le furent les anciens Sères qui formaient la majeu
67
ants rois de Fez et du Maroc, ils régnent sur des
peuples
faibles et très simples de goûts. Mais si l’on passe à la zone tempér
68
nobles ne veulent point admettre que les gens du
peuple
sont hommes comme eux. Il y a beaucoup d’humanité chez les Chinois ca
69
que P. Hazard vient de les citer : « De tous les
peuples
du monde le François est celui qui voyage le plus, mais plein de ses
70
trouve en France. Avec cela pourtant, de tous les
peuples
de l’Europe celui qui en voit le plus connoît le moins. L’Anglois voy
71
, mais d’une autre manière ; il faut que ces deux
Peuples
soient contraires en tout. La Noblesse Angloise voyage, la Noblesse F
72
oyage, la Noblesse Françoise ne voyage point : le
Peuple
François voyage, le Peuple Anglois ne voyage point. Cette différence
73
e ne voyage point : le Peuple François voyage, le
Peuple
Anglois ne voyage point. Cette différence me paraît honorable au dern
74
l, & le François ceux de la vanité. Comme les
Peuples
les moins cultivés sont généralement les plus sages, ceux qui voyagen
75
oses d’agrément, sur lesquelles je doute qu’aucun
peuple
nous égale.122 Montesquieu (1689-1755) Charles-Louis de Second
76
sont opposées aux nations du fort au faible, les
peuples
guerriers, braves et actifs, touchent immédiatement des peuples effém
77
ers, braves et actifs, touchent immédiatement des
peuples
efféminés, paresseux, timides : il faut donc que l’un soit conquis, e
78
ente ou diminue, selon les circonstances.127 Les
peuples
du Nord de l’Europe l’ont conquise en hommes libres ; les peuples du
79
de l’Europe l’ont conquise en hommes libres ; les
peuples
du Nord de l’Asie l’ont conquise en esclaves, et n’ont vaincu que pou
80
aincu que pour un maître. La raison en est que le
peuple
tartare, conquérant naturel de l’Asie, est devenu esclave lui-même. …
81
été semblable à celui des empires de l’Asie. Les
peuples
, dans ceux-ci, sont gouvernés par le bâton ; les peuples tartares par
82
, dans ceux-ci, sont gouvernés par le bâton ; les
peuples
tartares par les longs fouets. L’esprit de l’Europe a toujours été co
83
à ces mœurs ; et, dans tous les temps, ce que les
peuples
d’Asie ont appelé punition, les peuples d’Europe l’ont appelé outrage
84
e que les peuples d’Asie ont appelé punition, les
peuples
d’Europe l’ont appelé outrage. Les Tartares, détruisant l’empire grec
85
les nations qui l’habitent au-dessus de tous les
peuples
du monde : c’est qu’elles ont été la source de la liberté de l’Europe
86
ne paix perpétuelle et universelle entre tous les
peuples
d’Europe, jamais auteur ne mérita mieux l’attention du public que cel
87
de gouvernement confédérative, qui, unissant les
peuples
par des liens semblables à ceux qui unissent les individus, soumette
88
issent subsister des relations communes entre des
peuples
divisés. C’est ainsi que toutes les puissances de l’Europe forment en
89
e le pensent beaucoup de gens. Cette société des
peuples
n’a pas toujours existé : c’est à l’Empire puis à l’Église de Rome qu
90
mme l’Asie ou l’Afrique, une idéale collection de
peuples
qui n’ont de commun qu’un nom, mais une société réelle qui a sa relig
91
s, ses coutumes, et même ses lois, dont aucun des
peuples
qui la composent ne peut s’écarter sans causer aussitôt des troubles.
92
ans la pratique, des chefs si bienfaisants et des
peuples
si misérables, des gouvernements si modérés et des guerres si cruelle
93
contrariétés ; et cette fraternité prétendue des
peuples
de l’Europe ne semble être qu’un nom de dérision pour exprimer avec i
94
onstance qui vient à changer. L’antique union des
peuples
de l’Europe a compliqué leurs intérêts et leurs droits de mille maniè
95
uer le Congrès européen. Pour Rousseau, c’est aux
peuples
eux-mêmes à créer leur fédération. Car : … peut-on espérer de soumet
96
dont les intérêts sont toujours opposés à ceux du
peuple
et presque toujours à ceux du prince ? Les ministres ont besoin de la
97
génie, le caractère, les goûts et les mœurs d’un
peuple
, qui le font être lui et non pas un autre… Il n’y a plus aujourd’hui
98
dres s’exécutent sous leurs yeux. Tous les grands
peuples
, écrasés par leurs propres masses, gémissent, ou comme vous dans l’an
99
e nationale : De cette manière, vous formerez un
peuple
ingrat, avide, servile et fripon comme les autres, toujours sans aucu
100
gne, le défaut de commerce, le mélange de tant de
peuples
et de leurs langages, retinrent longtemps l’Europe dans une ignorance
101
un temps immense à leur perfectibilité ; car les
peuples
de la Californie et de la Nouvelle-Hollande, qui sont anciens de troi
102
voix, qui sera plus forte et terrible qu’eux, ces
peuples
téméraires qui oseraient troubler le calme et le bonheur du genre hum
103
intérieure et dans les expéditions militaires des
peuples
de l’Europe. Mais sans une connoissance exacte de la forme particuliè
104
ntageusement les Européens et leurs colonies. Les
peuples
sauvages sont les ennemis communs de toutes les sociétés civilisées ;
105
té apparente ne doit pas nous faire oublier qu’un
peuple
obscur, à peine visible sur la carte du monde, peut nous présenter de
106
sur la parfaite union de toutes ses parties. Les
peuples
, devenus des sujets, renoncèrent à l’espoir et même au désir de l’ind
107
atigue entretiennent les forces et le courage des
peuples
barbares. Dans tous les siècles, ils ont fait la loi aux nations pais
108
ne entreprise difficile et dispendieuse, ou qu’un
peuple
industrieux fasse servir à sa défense les arts qui survivent et suppl
109
ur de l’état de civilisation où sont parvenus les
peuples
les plus éclairés, les plus libres, les plus affranchis de préjugés,
110
méricains ? Cette distance immense qui sépare ces
peuples
de la servitude des nations soumises à des rois, de la barbarie des p
111
richesses, observée jusqu’à présent chez tous les
peuples
civilisés, entre les différentes classes qui composent chacun d’eux ;
112
s propres droits pour se jouer de ceux des autres
peuples
, respecteront cette indépendance, qu’ils ont jusqu’ici violée avec ta
113
rêvé sur la fin de l’Europe, « sur la cendre des
peuples
et la mémoire de leur grandeur ». (Paul Valéry s’en est sans doute so
114
les soins touchans de sa subsistance, affluait un
peuple
nombreux : là, une industrie créatrice de jouissances appelait les ri
115
sée ; je me rappelai ces siècles anciens où vingt
peuples
fameux existaient en ces contrées ; … Cette Syrie, me disais-je, aujo
116
nt tour à tour transmis le sceptre du monde à des
peuples
si différens de cultes et de mœurs, depuis ceux de l’Asie antique jus
117
omptueusement tracées, ses villes habitées par un
peuple
immense, ses flottes répandues sur toutes les mers, ses ports couvert
118
s, et ne pleurera pas solitaire sur la cendre des
peuples
et la mémoire de leur grandeur ?140 Christoph Martin Wieland (1733-
119
te du siècle : Ils furent peu nombreux parmi les
peuples
des temps passés ceux qui connurent comme il convient la valeur de la
120
que ses habitants ont su conserver sur les autres
peuples
de la terre de par un perfectionnement des facultés naturelles de l’h
121
qui consiste à faire et à assurer le bonheur des
peuples
, par une législation et une direction responsable des affaires de l’É
122
importantes, si essentielles pour le bonheur des
peuples
, l’Europe, en sa situation actuelle, semble aller vers une révolution
123
and de poursuivre le projet d’une association des
peuples
européens. C’est ainsi que dans ses Gespräche unter vier Augen, parus
124
: À quel degré de perfection et de bien-être les
peuples
d’Europe ne parviendraient-ils, avec nous ou indépendamment de nous,
125
ient atteindre ce résultat par une association de
peuples
, constituée sans tenir compte de cette variété des formes de gouverne
126
ront s’assouplir et accorder plus de libertés aux
peuples
, s’ils veulent diminuer l’ampleur des émigrations ou même les préveni
127
le 17 septembre 1787. Ce plaidoyer est adressé au
peuple
de l’État de New York par Alexander Hamilton, John Jay et James Madis
128
lamera la paix universelle ; alors le bonheur des
peuples
sera le seul but des législateurs, la seule force des lois, la seule
129
e fait vers la paix, l’humanité et le bonheur des
peuples
. Déjà, le Patriote français avait publié le 15 décembre 1791, cet ap
130
lisation » du sentiment patriotique dans tous nos
peuples
. Le « qui veut faire l’ange fait la bête » de Pascal se traduit ici p
131
yaumes ne sera plus ; il n’y aura plus qu’un seul
peuple
, qu’on appellera le genre humain. Le processus de nivellement des di
132
suite, pourrons-nous concentrer l’approbation des
peuples
et obvier à leurs préventions ? L’un des principaux objets du plan es
133
duction — et très considérable — des dépenses des
peuples
. Le montant de cette réduction, pour chaque nation, devrait être stip
134
différents États. De cette manière, la masse des
peuples
, qui est la partie la plus exposée à se laisser égarer par des préven
135
aux n’est encore qu’une faible part de la voix du
peuple
, il n’en reste pas moins que l’enseignement qu’ils donnent constitue,
136
sur ces sujets, tout l’enseignement que reçoit le
peuple
. Enrico Michele L’Aurora, qu’on a nommé « il bizzarro agitatore », f
137
neté absolue est enlevée aux princes et passe aux
peuples
: c’est la doctrine rousseauiste dans toute sa pureté. Le fameux ouvr
138
ité, dès lors ne devrions-nous pas penser que les
peuples
civilisés (dont chacun forme un État distinct) devraient se hâter de
139
qui se montre à nu dans les libres relations des
peuples
entre eux (alors que, dans l’État civil et juridique, elle est voilée
140
concevoir. Car s’il arrivait, par bonheur, qu’un
peuple
puissant et éclairé se constituât en une république (qui, par nature,
141
se librement, qui s’étendrait à la fin à tous les
peuples
de la terre. Mais comme, d’après l’idée qu’ils se font du droit des g
142
éternelle ne régnerait pas pour autant entre les
peuples
— et cette remarque concerne même l’aspect purement idéal du projet.
143
; il en serait de même dans les procès entre les
peuples
, où, peut-être plus souvent encore que dans les litiges d’ordre privé
144
s hommes de la Révolution croyaient unir tous les
peuples
de la terre en une grande fédération cosmopolite, et ils n’ont réussi
145
attribue l’origine véritable de la Communauté des
peuples
européens. Le contraste est total avec les conceptions des Schlegel,
146
nature des liens tissés par la Réforme entre les
peuples
les plus distants les uns des autres : La diversité des constitution
147
lations régulières et d’échanges entre nos divers
peuples
. Dans un fragment sur les Croisades de son Universalhistorische Ueber
148
nombreux soient les siècles qui ont passé sur ces
peuples
, si grands les changements qui auraient dû s’opérer ou qui se sont ré
149
partie du monde et que des foules innombrables de
peuples
n’entrent absolument pas en ligne de compte pour ce qui est de la per
150
onal autarcique. Partant de l’idée de société des
peuples
libres, Fichte constate d’abord que l’expansion coloniale est le gran
151
osera sa culture, par la guerre s’il le faut, aux
peuples
du reste du monde, et la Science finalement réunira le genre humain.
152
(L’État commercial fermé)149 publié en 1800. Les
peuples
du monde antique étaient séparés les uns des autres d’une manière trè
153
u un barbare. On peut au contraire considérer les
peuples
de la nouvelle Europe chrétienne comme formant une seule nation. Unis
154
soumission au chef visible de cette dernière. Aux
peuples
de race différente qui vinrent plus tard, on inculqua, en même temps
155
ental d’usages et d’idées… Quoi d’étonnant si ces
peuples
qui, unis de toute manière, n’étaient pas séparés par ce qui d’ordina
156
création… Un seul lien devra subsister entre les
peuples
: celui de la science. Grâce à elle, mais à elle seule, les hommes s
157
ivent, quand pour tout le reste, leur division en
peuples
divers sera achevée. Elle seule demeure leur propriété commune, après
158
éralisé, et la paix perpétuelle établie parmi les
peuples
, aucun État sur terre n’aura le moindre intérêt à ne pas communiquer
159
igion chrétienne ne forment en réalité qu’un seul
peuple
, ils ne reconnaissent pour seule vraie patrie que cette Europe qui es
160
niverselle de la culture, qui comprendra tous les
peuples
. À l’expansion colonialiste, responsable de la division de l’Europe
161
’Europe dans l’histoire. Il a célébré « l’âme des
peuples
» en précurseur du nationalisme romantique, « l’équilibre européen »
162
’on leur a confiée pour contribuer au bonheur des
peuples
? L’Européen : En Europe personne n’y songe.158 Ce que Herder, l’un
163
ar l’énergie de son héroïsme, sût placer un petit
peuple
à la tête des Potentats. À la tête des puissances barbares est le Pad
164
; dans l’Occident, après la longue agitation des
peuples
, et l’ascendant passager du premier empereur des Francs, le passage d
165
en famille, et compté de clerc à maître avec les
peuples
. L’empereur, ajoute Las Cases dans le Mémorial de Sainte-Hélène, pa
166
bientôt fait de la sorte véritablement qu’un même
peuple
, et chacun en voyageant, partout se fût trouvé toujours dans la patri
167
t été l’agglomération, la concentration des mêmes
peuples
géographiques, qu’ont dissous, morcelés, les révolutions et la politi
168
’Allemands : j’eusse voulu faire de chacun de ces
peuples
un seul et même corps de nation. C’est avec un tel cortège qu’il eût
169
ue l’agglomération et la confédération des grands
peuples
. Le premier souverain qui, au milieu de la première grande mêlée, emb
170
rande mêlée, embrassera de bonne foi la cause des
peuples
, se trouvera à la tête de toute l’Europe, et pourra tenter tout ce qu
171
très loin d’« embrasser de bonne foi la cause des
peuples
», ne purent nouer au nom de la stabilité qu’une précaire Ligue des r
172
veleur et fermé, d’une part l’union pacifique des
peuples
, d’autre part la renaissance des réalités locales, écrasées par l’Éta
173
européenne, ou de la nécessité de rassembler les
peuples
de l’Europe en un seul corps politique, en conservant à chacun son in
174
, soumise à un gouvernement général qui était aux
peuples
ce que les gouvernements nationaux sont aux individus : un pareil éta
175
ce que je propose aujourd’hui… À toute réunion de
peuples
comme à toute réunion d’hommes, il faut des institutions communes, il
176
e aux usages nationaux, et se répand sur tous les
peuples
, sont plus capables d’arriver bientôt à cette généralité de vues qui
177
e qui aura été établi. Ainsi, il y aura entre les
peuples
européens ce qui fait le lien et la base de toute association politiq
178
uis placé du point de vue de l’intérêt commun des
peuples
européens. Ce point est le seul duquel on puisse apercevoir et les ma
179
ai vu… Il viendra sans doute un temps où tous les
peuples
de l’Europe sentiront qu’il faut régler les points d’intérêt général,
180
our elle qu’un seul salut : le retour de tous les
peuples
à Rome, et leur subordination sans condition au pape, « grand Démiurg
181
urope ? La religion chrétienne a été le lien des
peuples
du Nord et du Midi ; elle a fondu, pour ainsi dire, dans une opinion
182
t les vaincus ont fini par n’être plus qu’un même
peuple
dans les divers pays de l’Europe et la religion chrétienne y a puissa
183
e chose de très-singulier dans la différence d’un
peuple
à un autre : le climat, l’aspect de la nature, la langue, le gouverne
184
ligion et la poésie ; enfin, ils sont vraiment le
peuple
de Dieu, ces hommes qui ne désespèrent pas encore de la racine humain
185
es de conceptions et de sentiments… propres à des
peuples
entiers aussi bien qu’à des individus et résultant de l’inclination,
186
, le devoir d’exercer sur les relations entre les
peuples
une influence pacifiante et conciliatrice, comme celle qui consistera
187
quoi est-elle grande, sinon par cette culture du
peuple
, … qui a également imprégné toutes les parties de l’empire. »178 Ma
188
st — sont aussi pour lui une promesse d’union des
peuples
. Il s’enthousiasme à l’idée du percement de l’isthme de Panama : J’a
189
religion peut réveiller l’Europe et rassurer les
peuples
et installer visiblement sur terre la chrétienté dans sa neuve splend
190
uveau. Il faut qu’elle déverse de nouveau sur les
peuples
la corne d’abondance de ses bénédictions. Du sein sacré d’un vénérabl
191
nonce en même temps la grandeur allemande : si ce
peuple
a le bonheur de trouver un jour son Wallenstein, dit-il, celui-ci « s
192
1822, dans un essai sur La Sainte-Alliance et les
peuples
au congrès de Vérone, il demande que l’Allemagne redevienne … l’Auto
193
i servirait d’égide à tous les pays et à tous les
peuples
chrétiens, et c’était dans l’unité des principes religieux qu’on cher
194
unité chrétienne des États, et cette alliance des
peuples
de l’Europe occidentale ; et n’a-t-on réussi à faire sortir de cette
195
et la justice croissaient de jour en jour et les
peuples
jouissaient du bien-être… L’Église était comme un toit protecteur, co
196
tout, et sous l’abri hospitalier de laquelle ces
peuples
guerriers [du Nord] commencèrent à se ranger paisiblement, à se forme
197
spotisme effréné qui y régnait — unit d’abord les
peuples
les uns aux autres, et fit entrer en contact des coutumes et des lois
198
, jusqu’alors avaient été le monopole de quelques
peuples
isolés, contrainte qu’elle était, sans en avoir conscience et même co
199
ont l’aboutissement verra l’union universelle des
peuples
et l’État universel. La troisième période sera celle où les forces qu
200
vœux pour la réconciliation complète de tous les
peuples
européens et veux croire qu’ils adopteront à nouveau une politique co
201
t de l’Église, seule base d’une union durable des
peuples
: L’étude de l’histoire moderne qui débute, au fond, avec l’appariti
202
ncipes religieux de façon que l’union de tous les
peuples
puisse se fonder sur la communauté des convictions religieuses.189
203
e précision, surtout dans les temps modernes, aux
peuples
de l’Europe occidentale. … On ne peut certainement espérer de reconna
204
civiles de l’Europe sont finies, la rivalité des
peuples
qui la composent va s’éloignant, comme s’éteignit, sous la domination
205
berté et de patriotisme. La « Sainte-Alliance des
Peuples
» va proclamer son utopie touchante et improbable face à la politique
206
e nous sommes tous des hommes, peu importe à quel
peuple
nous appartenons et quelle langue nous parlons ; qu’aucun peuple ne s
207
artenons et quelle langue nous parlons ; qu’aucun
peuple
ne surpasse l’autre ou ne s’en distingue par quelque trait particulie
208
masculin et féminin, l’humanité s’est divisée en
peuples
très différents, dont chacun parlait sa propre langue et montrait de
209
ellement propres. D’autant plus courageusement un
peuple
défend ses particularités, d’autant mieux la vie générale peut se dép
210
dispensable de l’évolution historique : Tous les
peuples
de l’Europe et du monde devront traverser cette agonie, pour que la v
211
ité chrétienne.193 Sa conception de l’union des
peuples
est d’ailleurs très nettement fédéraliste : « harmonie et non point u
212
ande harpe dans les mains du grand maître, chaque
peuple
lui paraissait être une corde de cette harpe géante, montée sur un to
213
, qui enverrait dans l’arène les deux plus nobles
peuples
de la civilisation, causant leur perte à tous les deux ; je veux parl
214
e Et qui n’a pas conquis sa liberté ! Lâches, les
peuples
t’ont abandonné Ô Magyar ! Toi seul continues à combattre… Liberté, q
215
’abaisse sur nous, Reconnais-nous ! Reconnais ton
peuple
! Alors que d’autres n’osent même pas verser des larmes Nous les Magy
216
rigine. Et il ajoutait dans Rinnovamento : Tout
peuple
divisé qui ordonne une levée massive des citoyens veut agir au nom de
217
yonnant de partout, par-dessus les frontières des
peuples
, a créé entre les esprits cette grande nationalité intellectuelle qui
218
onde, c’est briller de sa place sur l’horizon des
peuples
pour les devancer et les guider à la fois. Dans le même esprit, mais
219
nt regarder la vérité… Ils savent qu’il existe un
peuple
de réconciliation… une nation ouverte, qui appelle chez elle quiconqu
220
iguration. La France deviendra l’Europe. Certains
peuples
finissent par la sublimation comme Hercule ou par l’ascension comme J
221
-Christ. On pourrait dire qu’à un moment donné un
peuple
entre en constellation ; les autres peuples, astres de deuxième grand
222
nné un peuple entre en constellation ; les autres
peuples
, astres de deuxième grandeur, se groupent autour de lui, et c’est ain
223
révolution de France s’appellera l’évolution des
peuples
. Pourquoi ? Parce que la France le mérite ; parce qu’elle manque d’ég
224
s les phénomènes sociaux de ce temps ; les autres
peuples
lui font ses malheurs, elle leur fait leurs idées.204 Au xxe siècle
225
ta frontière. Résigne-toi à ton immensité. Adieu
Peuple
! Salut Homme ! Subis ton élargissement fatal et sublime, ô ma patrie
226
se réalise la confédération puissante de tous les
peuples
slaves sous l’influence et le protectorat de la Russie. Les nations s
227
urope, se sera accomplie la grande fédération des
peuples
slaves ; lorsque dans l’Occident il n’y aura plus que deux armées, ce
228
59. 200. Chap. XXII : La Cause de la Liberté des
peuples
. 201. Prolegomeni al Primato. 202. Parfois désigné sous le titre d
229
ant les grandes nations, il dut y avoir de petits
peuples
, et avant ces peuples, des tribus divisées. Et chaque tribu, qu’elle
230
s, il dut y avoir de petits peuples, et avant ces
peuples
, des tribus divisées. Et chaque tribu, qu’elle habitât une vallée éca
231
nationalités respectives et représente ce que les
peuples
autochtones ont retenu d’eux-mêmes, y compris leur façon de s’agréger
232
s pays toujours plus étendus et conférèrent à des
peuples
différents par leur origine, souvent même ennemis héréditaires, un as
233
r et sur l’harmonie, supposées chères au cœur des
peuples
: « Le Peuple, dira-t-il, parole sacrée de l’avenir… » Il fut d’abord
234
onie, supposées chères au cœur des peuples : « Le
Peuple
, dira-t-il, parole sacrée de l’avenir… » Il fut d’abord l’apôtre de l
235
des Hommes ; Dans l’Égalité et la Fraternité des
Peuples
; croyant : Que l’Humanité est appelée à procéder, par un progrès con
236
au Progrès ; Convaincus : Que tout homme et tout
peuple
a une mission particulière, qui tandis qu’elle constitue l’individual
237
e constitue l’individualité de cet homme et de ce
peuple
, concourt nécessairement à l’accomplissement de la mission générale d
238
incus enfin : Que l’association des hommes et des
peuples
doit réunir la protection du libre exercice de la mission individuell
239
ence et leur vie à la sainte cause du progrès des
peuples
; Nous étant auparavant constitués en Associations nationales libres
240
IV La ligne d’attaque et de défense solidaire des
peuples
qui se reconnaissent est constituée par les trois associations. Toute
241
ts contresignera l’œuvre de la société. VIII Tout
peuple
qui voudrait participer aux droits et aux devoirs de la fraternité ét
242
devoirs de la fraternité établie entre les trois
peuples
fédérés par cet acte, adhérera formellement à l’acte même, le signant
243
e l’Europe, le triomphe des gouvernements sur les
peuples
et du nationalisme sur la libre « association » des nationalités. Il
244
nationalité, dans la folle prétention que chaque
peuple
a eue de pouvoir résoudre le problème politique, économique et social
245
l’oubli de cette grande vérité : que la cause des
peuples
est une ; que la patrie doit s’appuyer sur l’humanité ; que toute rév
246
xtrait du procès-verbal : M. Hugo. — Le premier
peuple
du monde a fait trois révolutions comme les dieux d’Homère faisaient
247
lution humaine ; ce n’est pas le cri égoïste d’un
peuple
, c’est la revendication de la sainte équité universelle, c’est la liq
248
nce la république… la république, qui est pour le
peuple
une sorte de droit naturel comme la liberté pour l’homme. Le peuple f
249
e droit naturel comme la liberté pour l’homme. Le
peuple
français a taillé dans un granit indestructible et posé au milieu mêm
250
acés par les votes, par le suffrage universel des
peuples
, par le véritable arbitrage d’un grand sénat souverain qui sera à l’E
251
ge répression conduite par Achmet Pacha contre le
peuple
serbe, encore vassal des Turcs, arrache au vieux poète des pages dont
252
l’apercevoir. Ce fait, le voici : on assassine un
peuple
. Où ? en Europe. Ce fait a-t-il des témoins ? Un témoin, le monde ent
253
contresens éclate : la civilisation est dans les
peuples
, la barbarie est dans les gouvernants. Cette barbarie est-elle voulue
254
urope. Qu’aux gouvernements désunis succèdent les
peuples
unis. Finissons-en avec les empires meurtriers. Muselons les fanatism
255
découvrir que le fédéralisme est la santé de ses
peuples
, et le secret de son rayonnement sur la planète. On a lu les attaques
256
grandes puissances à constitutions unitaires. Le
peuple
, dans la vague de sa pensée, se contemple comme une gigantesque et my
257
opinion de son indivisible unité. Il s’appelle le
Peuple
, la Nation ; c’est-à-dire la Multitude, la Masse ; il est le vrai Sou
258
es frais… La fédération devient ainsi le salut du
peuple
: car elle le sauve à la fois, en le divisant, de la tyrannie de ses
259
ce fait un caractère très particulier. De même le
peuple
suisse et les différentes républiques suisses — je pense aussi bien a
260
nt servir d’exemples, sous ce rapport, aux autres
peuples
et jouer un rôle déterminant dans l’évolution de l’humanité. … Aussi
261
évolution de l’humanité. … Aussi longtemps que le
peuple
suisse aspire à remplir courageusement ces devoirs et à poursuivre ce
262
présentant les États et un Sénat représentant les
peuples
: Le maintien de la paix des peuples, les délibérations et résolutio
263
sentant les peuples : Le maintien de la paix des
peuples
, les délibérations et résolutions dans le domaine de la grande politi
264
tions de vie, la sécurité et le développement des
peuples
. Pour trancher toutes ces questions, la seule autorité compétente ser
265
une collaboration entre les gouvernements et les
peuples
, et quand cela est possible, par une union étroite entre eux, pour le
266
pour reprendre une expression de Schelling — « un
peuple
de peuples ».218 Frantz a bien vu et dit que l’État unitaire ne sau
267
ndre une expression de Schelling — « un peuple de
peuples
».218 Frantz a bien vu et dit que l’État unitaire ne saurait en auc
268
oulait aux pieds les nationalités en traitant les
peuples
comme une masse imposable et recrutable… De même que chaque réaction
269
pas l’État universel, mais bien la fédération des
peuples
, qui ne pourra naturellement se développer, se fortifier et s’étendre
270
a pour conséquence que tout le développement des
peuples
, en fin de compte, se fait à la caserne ou à la Bourse… … Tous les pe
271
ribué le plus à la décadence de la communauté des
peuples
occidentaux, il conviendrait que ce pays se fasse un devoir de partic
272
nos jours, du côté de l’occident, et nous autres,
peuples
du noyau, nous serons trop dégradés, trop avilis, pour savoir autreme
273
ussie vont obséder l’imagination historique des «
peuples
du noyau ». L’Amérique et la Russie sont les « pays d’avenir » destin
274
ans ses Cahiers en 1847 : Il n’y a plus que deux
peuples
. La Russie, c’est barbare encore, mais c’est grand… La vieille Europe
275
9) : Il y a aujourd’hui sur la terre deux grands
peuples
qui, partis de points différents, semblent s’avancer vers le même but
276
leur naissance et leur grandeur. Tous les autres
peuples
paraissent avoir atteint à peu près les limites qu’a tracées la natur
277
malheur d’une nation entière, fermente au cœur du
peuple
russe. Cette nation, essentiellement conquérante, avide à force de pr
278
estin de l’Europe jusqu’ici, réside en ce que les
peuples
de l’Ouest, considérés dans leurs perpétuelles mutations et révolutio
279
tion, mais elle reste impuissante dans le cas des
peuples
qui ont leur révolution derrière eux. La Russie est une nation conqué
280
gnes suivantes, parues le 31 décembre 1853 : Les
peuples
de l’Ouest remonteront au pouvoir et retrouveront l’unité de but, tan
281
que la Russie s’européanise, et il affirme que le
peuple
russe est seul capable de résoudre les problèmes spirituels et sociau
282
russe mais sa foi dans la destinée messianique du
peuple
russe. Voici la définition lumineuse de l’Europe qu’il oppose aux tén
283
pose aux ténèbres fécondes de la Russie231 : Les
peuples
de l’Europe ont une physionomie commune, un air de famille. Malgré la
284
ir de famille. Malgré la division générale de ces
peuples
en branche latine et teutonique, en Méridionaux et Septentrionaux, il
285
public. Outre ce caractère général, chacun de ces
peuples
a un caractère particulier, mais tout cela n’est que de l’Histoire et
286
ela fait le patrimoine héréditaire d’idées de ces
peuples
. Chaque individu y jouit de son usufruit, amasse dans la vie, sans fa
287
Pour concevoir le développement de famille de ces
peuples
, il n’est pas besoin d’étudier l’histoire. Lisez seulement le Tasse,
288
s demandez-lui donc, je vous prie, quels sont les
peuples
de l’Asie que nous avons civilisés ? Apparemment les mastodontes et l
289
il est nécessaire qu’existe un centre défini, un
peuple
qui domine les autres de sa supériorité politique et culturelle. Tou
290
i de progression de la civilisation qui régit les
peuples
européens, ni que cette progression soit un bien… Le peuple russe do
291
péens, ni que cette progression soit un bien… Le
peuple
russe doit non se prolétariser, à l’imitation de l’Europe et de l’Amé
292
propriété foncière. Ainsi il indiquera aux autres
peuples
la voie vers une vie raisonnable, libre et heureuse, étrangère à l’in
293
occidentaliste Alexandre Herzen (1812-1870), « le
peuple
russe est en premier lieu le peuple social, celui qui veut réaliser l
294
2-1870), « le peuple russe est en premier lieu le
peuple
social, celui qui veut réaliser l’ordre social et économique ici-bas
295
ut-être est-ce là toute la mission prédestinée du
peuple
russe dans l’humanité, qu’il ait à conserver en lui cette image divin
296
phénomène à peu près sans exemple chez les autres
peuples
, aussi loin qu’on remonte dans l’histoire […], ce qui prouve que tout
297
morts et ont été tués les prophètes, sans lui les
peuples
ne veulent pas vivre et ne peuvent pas même mourir ! Et toute cette s
298
trefois d’autres nations et d’autres ensembles de
peuples
furent florissants, qui étaient animés par d’autres principes, qui se
299
de l’Occident. C’est l’esprit qui transforme les
peuples
en armées bien organisées, qui construit les routes, creuse les canau
300
guistiques, une souveraineté analogue à celle des
peuples
réellement existants. Tâchons d’arriver à quelque précision en ces qu
301
t à l’histoire, au sens le plus élevé du mot, les
peuples
à l’état de civilisation, et non ceux qui sont à l’état de nature. Et
302
ux qui sont à l’état de nature. Et même parmi les
peuples
civilisés, l’histoire n’inclut pas dans son champ ceux dont la cultur
303
ues très reculées, celles d’abord où vécurent les
peuples
aryens en Inde et aussi en Perse, ensuite celles où des contacts s’ét
304
s et les Assyriens, Perses, Macédoniens et autres
peuples
. Notre objet d’étude se circonscrit donc au seul passé qui ait un rap
305
us oppose à elle… Et même si nous sommes issus de
peuples
qui, encore en leur enfance, sommeillèrent à côté des grands peuples
306
en leur enfance, sommeillèrent à côté des grands
peuples
civilisés de l’Antiquité, nous ne nous sentons pas moins les descenda
307
sante puissance mécanique, qu’elle provienne d’un
peuple
barbare conquérant ou d’une accumulation des moyens de guerre au serv
308
d’un seul homme à un certain moment pour que des
peuples
ou des civilisations entières soient ou non appelés à disparaître. Il
309
les et l’argent, mais aussi l’esprit. Ce sont ces
peuples
-là qui créèrent les civilisations hellénique, romaine, celte et germa
310
des nationalités a mises et met encore entre les
peuples
de l’Europe, grâce aux politiciens à la vue courte et aux mains promp
311
ur parler plus clairement, comme il convient au «
peuple
», la lutte contre l’oppression christiano-ecclésiastique exercée dep
312
le christianisme est du platonisme à l’usage du «
peuple
» — cette lutte a créé en Europe une merveilleuse tension de l’esprit
313
efforts et de bien des illusions dans la vie des
peuples
. Savoir laquelle de ses innombrables tendances fut la plus importante
314
s obstacles qui, jusqu’alors, avaient empêché les
peuples
dispersés de participer à une communauté culturelle. Mais ces avantag
315
12. — L’Europe, ce cimetière, est peuplée par des
peuples
qui chantent avant d’aller s’entretuer. Les Français et les Allemands
316
s Romains : Ni les rois, ni les empereurs ni les
peuples
ne savaient au juste pourquoi ils tenaient tant à se faire la guerre,
317
ope, la leur, devenue mère ou tutrice de tous les
peuples
, source des pensées et des inventions, détentrice des plus hauts secr
318
contre l’Europe et contre la civilisation, où les
peuples
avaient été conduits par la politique de leurs gouvernements et la fa
319
r — alors « moderne » — « n’est pas faite pour le
peuple
» ; or c’est elle justement que le « peuple » aujourd’hui tient pour
320
ur le peuple » ; or c’est elle justement que le «
peuple
» aujourd’hui tient pour la vraie peinture et oppose à l’art abstrait
321
omme entière de ses possibilités sous la forme de
peuples
, de langues, de doctrines religieuses, d’arts, d’États, de sciences,
322
, à la race, et condamné à mort les hommes et les
peuples
qui prisaient les vérités plus que les actes, la justice plus que la
323
que le passage de la paix à la guerre ; tous les
peuples
en sont troublés. « Et moi, se dit-il, moi l’intellect européen, que
324
précisément contre son esprit que la majorité du
peuple
allemand, née de la défaite, est en révolte. On ne peut qu’attendre,
325
que ce soient des individus ou que ce soient des
peuples
. Quand je tente de mettre mon esprit dans l’esprit de mon prochain, c
326
cacité douteuse. La question est de savoir si les
peuples
des pays encore libres sont capables d’atteindre par les voies de la
327
s européens n’ont plus cours ; aussitôt hommes et
peuples
profitent de l’occasion pour vivre sans impératifs. Car les impératif
328
ue l’air est irrespirable à l’intérieur de chaque
peuple
, parce que c’est un air confiné. Chaque nation qui était autrefois la
329
e l’État antique annulait la différence entre les
peuples
, ou la laissait inactive, ou tout au plus, la leur conservait cristal
330
e construire une grande nation avec le groupe des
peuples
continentaux relèverait le pouls de l’Europe. Celle-ci recommencerait
331
r impérial, qui prétendait « dénationaliser » les
peuples
(particulièrement l’Allemagne !), la volonté de l’Europe d’être désun
332
les unissait par-dessus leurs nations ; celle des
peuples
de nationaliser la prière, la prédication ; celle des littérateurs de
333
de l’humanité que celui dans lequel l’Europe des
peuples
n’est qu’un plus sombre passé d’oubli, mais où l’Europe vit encore pa
334
enne ». Je considérerai comme européens tous les
peuples
qui ont subi au cours de l’histoire les trois influences que je vais
335
, dans Phèdre. Mais rien de ce qu’ont produit les
peuples
d’Europe ne vaut le premier poème connu qui soit apparu chez l’un d’e
336
rmure de l’empereur ; mais, selon la tradition du
peuple
romain, cet or s’accroît et lorsqu’il recouvrira toute la statue de l
337
onde. Mais gardons-nous de fuir dans les rêves de
peuples
souffrants, ce ne serait pas conforme à l’esprit de Marc Aurèle ! « C
338
À la fin, la question sera de savoir quel sera le
peuple
germain capable d’assumer la succession du peuple romain et de restau
339
peuple germain capable d’assumer la succession du
peuple
romain et de restaurer l’imperium.289 Ce peuple sera celui des Fran
340
peuple romain et de restaurer l’imperium.289 Ce
peuple
sera celui des Francs, d’où est issu Charlemagne, « Père de l’Europe
341
erment : clans réunis en tribu, tribus réunies en
peuple
; assemblées d’hommes libres et de guerriers : le Volksthing, qui sur
342
r elle avait pour base l’union de l’Église et des
peuples
du Nord, avec, en plus, un levain d’influence orientale. Sa mort ne s
343
entretenir d’autres gardiens des âmes. Le commun
peuple
d’Europe, jusqu’à l’époque de Jeanne d’Arc et même bien plus tard, ne
344
’une concorde d’intentions et d’efforts entre les
peuples
de la même Europe, pour sauver dans le monde et pour le bien du monde
345
ose, a du moins établi une conscience commune des
peuples
qui se sont sentis, et qui se reconnaîtront toujours mieux, égaux dan
346
chercher à réagir : tel fut en général le cas des
peuples
sous-développés. Il y a des sociétés qui, à travers les aléas de leur
347
ées des vertus de l’origine. En somme, ce que les
peuples
et les classes ont recherché dans les révolutions européennes, ce n’é
348
constituent la grande majorité de l’humanité. Les
peuples
non occidentaux peuvent différer par la race, la langue, la civilisat
349
é le grand agresseur des temps modernes et chaque
peuple
pourra invoquer ses propres expériences pour justifier cette assertio
350
identales en 1941, 1915, 1812, 1709 et 1610 ; les
peuples
d’Asie et d’Afrique rappelleront que, depuis le xve siècle, les Occi
351
? Loin de là, il donne raison à la « sagesse des
peuples
», et du peuple romain au surplus : « Lorsque le monde émet des juge
352
donne raison à la « sagesse des peuples », et du
peuple
romain au surplus : « Lorsque le monde émet des jugements, on peut ê
353
découvert la Terre entière, alors qu’aucun autre
peuple
n’a songé à les découvrir. Ce sont eux qui ont permis à l’humanité de
354
isse prévoir une réaction comparable à celles des
peuples
du Proche-Orient contre l’hellénisation. Si nous. Européens, avons un
355
Si nous. Européens, avons un reproche à faire aux
peuples
asiatiques, c’est leur ductilité, leur rapide accommodation aux idéol
356
urni les prémisses qu’ont développées ensuite les
peuples
extraeuropéens, mais elle a aussi fourni les hommes de science, nés d
357
e sauver l’Esprit : Il s’agit de tirer de chaque
peuple
le meilleur, et rien que cela, de ce dont il est capable. Et ce, non
358
érales en résultent : 1° l’union politique de nos
peuples
est désormais la condition non seulement de leur survie mais du juste
359
civilisations qui leur sont propres, où enfin les
peuples
de l’Orient font valoir à nouveau les droits de la civilisation orien
360
istoriques, mais bien plutôt en développant entre
peuples
la compréhension mutuelle309. Quant à l’unité culturelle de base, su
361
evendication de l’unité nationale et du droit des
peuples
à disposer d’eux-mêmes, mais bien plutôt dans le fait qu’il identifie
362
ctivité aussi mûre que celle que forment déjà les
peuples
européens, ne soit pas près de créer l’appareil politique d’un État,
363
lus conscience qu’il y a en Europe, au-dessus des
peuples
et des cultures, une nouvelle réalité vivante : celle de l’Européen.
364
t cependant pas entraîner l’uniformisation de nos
peuples
. D’une part, face aux autres cultures, nos oppositions internes se ve
365
ène à la bestialité ». Le fait que les différents
peuples
se complètent mutuellement devient pour la conscience une vérité prem
366
Le besoin d’espace sera satisfait par l’union des
peuples
; et il n’est pas de solution plus juste. Les formes de vie commune d
367
le et le divers, dans tout ce qui différencie les
peuples
et les hommes : leur histoire, leur langue et leur race, leurs us et
368
suprême de la technique, jette son filet sur les
peuples
, mais ils vivent en liberté sous sa protection. L’Histoire ensuite in
369
nus apparaîtront… Dans ce cadre, grands et petits
peuples
s’épanouiront avec plus de vigueur qu’auparavant. À mesure que la con
370
lement une coexistence d’histoires sans liens, de
peuples
et d’États… « L’européanisation du tableau historique », qu’il nous f
371
et l’on ne saurait en supprimer l’apport d’aucun
peuple
sans la défigurer et l’affaiblir. Or notre génie d’invention est inta
372
à l’élaboration de nos destins politiques. Si les
peuples
de l’Europe le veulent, la Paneurope se réalisera : Il leur suffit, p
373
à Genève, un discours retentissant, appelant les
peuples
de l’Europe à nouer une « sorte de lien fédéral » : Je me suis assoc
374
rmi ces propagandistes […]. Je pense qu’entre des
peuples
qui sont géographiquement groupés comme les peuples d’Europe, il doit
375
uples qui sont géographiquement groupés comme les
peuples
d’Europe, il doit exister une sorte de lien fédéral […]. C’est ce lie
376
s traditions et caractéristiques propres à chaque
peuple
? L’heure n’a jamais été plus propice ni plus pressante pour l’inaugu
377
Nations d’Europe. Il semble que le sentiment des
peuples
se soit déjà clairement manifesté à ce sujet. Aux gouvernements d’ass
378
… La résistance à l’oppression nazie qui unit les
peuples
d’Europe dans un même combat a créé entre eux une solidarité et une c
379
rte de l’Atlantique, ils affirment que la vie des
peuples
qu’ils représentent doit être fondée sur le respect de la personne, l
380
ie par la création d’une Union fédérale entre les
peuples
européens. Seule une Union fédérale permettra la participation du peu
381
une Union fédérale permettra la participation du
peuple
allemand à la vie européenne sans qu’il soit un danger pour les autre
382
opéenne sans qu’il soit un danger pour les autres
peuples
. Seule une Union fédérale permettra de résoudre les problèmes des tra
383
ments des divers États membres, mais envers leurs
peuples
, par lesquels il devra pouvoir exercer une juridiction directe dans l
384
pays, pour l’organisation de l’Union fédérale des
peuples
européens et pour l’instauration de la paix et de la justice dans le
385
ent en faveur d’une « union plus étroite » de nos
peuples
. Les militants travaillent, écrivent et organisent ; les ministres se
386
s ensemble, demain, nous pouvons édifier avec les
peuples
d’outre-mer associés à nos destinées, la plus grande formation politi
387
Europe se définit clairement. Elle est d’unir ses
peuples
selon leur vrai génie, qui est celui de la diversité, et dans les con
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péens, rassemblés pour donner une voix à tous les
peuples
de ce continent, déclarons solennellement notre commune volonté dans
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communauté plus large et plus profonde entre des
peuples
longtemps opposés par des divisions sanglantes, et à jeter les bases