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dit à juste titre : il faut une religion pour le
peuple
. Cependant, je ne vois dans cette situation, apparemment si compromis
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te, vie et mort.) Et que trouvent aujourd’hui les
peuples
devant eux ? Battus et vainqueurs, épuisés, cherchent en vain une uto
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sons principales : 1. la liturgie est agie par le
peuple
, elle appelle sa participation, son adhésion manifeste, intérieure et
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is pas que l’union sera faite, mais je dis que le
peuple
des Églises verra mieux que ce n’est pas l’usage des cierges ou quelq
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e. Ce qui est vrai du prophète l’est aussi de son
peuple
, — peuple entre tous prophétique. Ce qui est vrai de la biographie d’
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est vrai du prophète l’est aussi de son peuple, —
peuple
entre tous prophétique. Ce qui est vrai de la biographie d’un homme q
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t plus que cela : le jamais vu, ce qu’aucun autre
peuple
au monde n’a jamais pu seulement imaginer, ce qui ne répond à nul bes
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tâche de reconstituer l’évolution immanente d’un
peuple
, telle qu’on peut vraisemblablement la styliser et la chiffrer, c’est
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n’a pas la plus petite raison de supposer que le
peuple
d’Israël, s’il n’avait pas été « élu », eût évolué d’une autre sorte
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triomphante : celle que prêchent les prophètes au
peuple
et qui seule l’élève, l’assemble et donne un sens à la vie de chacun.
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’assemble et donne un sens à la vie de chacun. Ce
peuple
errait sans « fin » dans le désert, sans but jusqu’à ce que Dieu l’él
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ces idoles et les traîtres qui les adorent : Mon
peuple
consulte son bois Et c’est son bâton qui lui parle ! Car l’esprit
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voque : l’Arche de l’Alliance présente au sein du
peuple
, aussi nommée arche du témoignage, parce qu’elle atteste les volontés
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lle qui rappelle à la fois l’origine et la fin du
peuple
en tant qu’il est un « nouveau » peuple, élu par Dieu et « mis à part
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la fin du peuple en tant qu’il est un « nouveau »
peuple
, élu par Dieu et « mis à part »8. C’est à elle que tout acte se réfèr
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est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du
peuple
hébreu. Et parce qu’elle est la loi de Dieu — qui définit la vérité —
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s, dans la guerre, comme le symbole de l’unité du
peuple
, mais son usage est interdit pendant les guerres civiles : c’est que
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puisse être consacrée au ministère sacerdotal du
peuple
élu. Idole, tout ce qui n’est pas ordonné à la fin que les prophètes
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stes, les savants docteurs de la Loi, ceux que le
peuple
honorait à peu près comme on le fit plus tard des Pères de l’Église,
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r cette interprétation de la Loi, comme mesure du
peuple
hébreu, qu’un texte que je trouve dans le plus grand des historiens p
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rsement de Dieu, comme il arrive parmi les autres
peuples
, non seulement entre les personnes du commun qui disent chacun au has
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de s’oublier dans les voies vulgaires des autres
peuples
, une sorte de génie sombre lui montrait l’envers de toute chose, et a
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uvreté même garantit la fidélité de la culture du
peuple
hébreu. C’est une ascèse : il s’agit de détruire en germe tout ce qui
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Cette « pauvreté » philosophique — mais quand un
peuple
a des prophètes, a-t-il besoin de philosophes ? — est ainsi l’aspect
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t que la culture la plus pauvre, qui fut celle du
peuple
hébreu, fut aussi la plus convenable aux fins suprêmes de l’esprit. T
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arts, ou dans le langage, au lieu que les autres
peuples
méritent beaucoup de louange d’y apporter de continuels changements,
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sont maintenant les idolâtres. Voilà pourquoi le
peuple
juif, qui n’a pas cru à sa victoire, et qui repousse la nouvelle mesu
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t-à-dire la Nouvelle Alliance, est aujourd’hui le
peuple
sans mesure, sans limites et sans foyer. Sans espérance, il crée des
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e second Israël, l’héritière du Royaume promis au
Peuple
de Dieu. Aussi conserva-t-elle à l’égard du monde des gentils cette a
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e l’Ancien Testament était la vraie Antiquité des
peuples
de l’Europe protestante. Mais il y a bien davantage que cet arrière-p
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urgeoise ! Le thème de la vocation et le thème du
peuple
élu sont de ceux qui émeuvent le plus profondément la « sensibilité s
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choisis » pour témoins, en tant que collectivité,
peuple
ou Église. En vertu de cette « élection » dont ils ont l’assurance d’
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ne pas. De même que la loi de Moïse maintenait le
peuple
juif, malgré le péché, dans une économie provisoirement vivable et pr
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ceux qui ont cessé de croire à la mission de leur
peuple
et qui travaillent en vase clos, en exerçant des facultés psychologiq
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haque membre de l’Église. Or, Israël qui était le
peuple
élu, a trahi sa mission et s’est livré à son destin. Sa dispersion en
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« Je demande maintenant : Dieu a-t-il rejeté son
peuple
? Non certes, car je suis moi-même israélite, de la postérité d’Abrah
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e la tribu de Benjamin. Dieu n’a point rejeté son
peuple
qu’il a connu d’avance » (c’est-à-dire prédestiné) (Rom., II, 1-2). C
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écrit Calvin, j’étends ce nom d’Israël à tout le
peuple
de Dieu, en ce sens, après que les gentils seront entrés dedans (l’Ég
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’ont eus de tout temps les chrétiens à l’égard du
peuple
d’Israël. Tout dépend de lui, et il refuse ! D’où la haine sourde, et
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à l’origine que par la vocation spirituelle de ce
peuple
. Il n’est pas du tout biologique. Il ne le devient qu’accessoirement,
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présente étude. Du point de vue de l’histoire du
peuple
juif, ce raccourci souffre, entre autres, d’une très grave lacune en
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liste de la religion d’Israël qui aurait donné au
peuple
l’expression légale de sa commune mesure : le Décalogue. Ainsi la fin
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rait bel et bien donné les rudiments de la Loi au
peuple
juif dès la sortie d’Égypte. Les prophètes seraient alors ceux qui ra
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s prophètes seraient alors ceux qui rappellent le
peuple
au culte du vrai Dieu — contre les prêtres des dieux étrangers — mais
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Arnaud d’Andilly. 12. Ernest Renan, Histoire du
peuple
d’Israël, t. II, p. 265. 13. « L’embarras de l’hébreu pour expliquer
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réjugé très répandu, dans la bourgeoisie, dans le
peuple
, à Hollywood et dans les discours d’inauguration. L’Art avec majuscul
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iante, un sens ; ils sont pris au sérieux par les
peuples
qui croient que le sens de la vie, la crainte de la mort, l’angoisse
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fficace pour un grand nombre de générations et de
peuples
. L’expression courante : « j’ai été pris par cette œuvre » est tout à
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ble, nous reviendrons plus tard sur ce point.) Le
peuple
— et la bourgeoisie donc ! — répète que l’habit ne fait pas le moine,
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igateurs de la Renaissance à découvrir les autres
peuples
de la Terre, pour les convertir et les dominer, alors que nous Europé
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uvement œcuménique ne deviendra réel aux yeux des
peuples
qu’à partir du jour où il sera capable de répondre avec force et auto
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ule répond à la fois aux aspirations confuses des
peuples
et aux nécessités pratiques de la paix. Elle seule s’oppose à la fois
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e manière satisfaisante. Il en résultait, dans le
peuple
, le sentiment que l’Église et l’État formaient un tout, et constituai
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ines réponses partielles. Le sentiment obscur des
peuples
n’attend que des réponses plus claires et convaincantes pour devenir
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nisme n’a pas à les reprendre à sa charge. Et les
peuples
européens ne sont nullement prêts à se soulever pour rétablir ce qu’o
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pas la gagner réellement s’il ne propose rien aux
peuples
de l’Europe. Or il dit qu’il n’en a pas le temps… Quant au rôle de St
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valeurs, religieuses et morales à l’origine, les
peuples
récemment promus à une indépendance de type occidental se soumettent
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ux rythmes quotidiens, voire à la sensibilité des
peuples
qui cependant ignorent ses dogmes, ou même les refusent, c’est bien l
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peut préparer les voies du christianisme dans les
peuples
qui l’adoptent, si ces peuples comprennent quels sont les liens intim
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stianisme dans les peuples qui l’adoptent, si ces
peuples
comprennent quels sont les liens intimes, d’origine et de finalité, q
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logique. Si, d’une part, il s’agit de montrer aux
peuples
non chrétiens, fascinés et trop aisément convaincus par le progrès oc
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cidentels avec les conditions et les coutumes des
peuples
qui entouraient la Méditerranée quand la doctrine chrétienne s’y est
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doctrine chrétienne s’y est formée, ainsi que des
peuples
nordiques qui, par la suite, adoptèrent cette doctrine et l’accommodè