1
cor. Macrocosme et microcosme : la politique des
peuples
ressemble à celle des individus, pour ce qui est du moins, de mentir
2
où l’Europe semblait abandonner à son malheur ce
peuple
turbulent et déchu, suffirent à faire d’un affairiste anglais l’idole
3
e et mystique, elle le doit au charme égyptien du
peuple
errant qui lui donna sa musique nationale8. Les signes parlent, et ce
4
. On ne sait d’où tu viens, tu ne sais où tu vas,
peuple
de perdition, Peuple inconnu, — mais c’est toi, c’est toi qui l’as ca
5
viens, tu ne sais où tu vas, peuple de perdition,
Peuple
inconnu, — mais c’est toi, c’est toi qui l’as caché dans une roulotte
6
ticulières de son activité. En même temps elle se
peuple
d’arbres, de germes lents, de passages ailés. Le vent qui glisse à tr
7
e fois de plus, je m’émerveille du réalisme de ce
peuple
de rêveurs. Dans Les Affinités électives, au moment le plus dramatiqu
8
d’elle et battirent de leurs grandes ailes. Et le
peuple
effrayé recula. » Mais la princesse jette sur eux les cottes d’orties
9
le. « Elle est innocente ! » s’écrient-ils, et le
peuple
s’agenouille comme devant une sainte. « Et pendant que l’aîné des frè
10
re chose que d’arguments. À l’effort admirable du
peuple
russe retrouvant la grandeur des luttes élémentaires, n’aurions-nous
11
ubtile et précise qui en dit long sur l’âme de ce
peuple
discret. C’est l’impression que je veux retenir pour le moment des ge
12
trouvent en dépôt chez la mère Renaud : L’Ami du
Peuple
ou La France de Bordeaux, la feuille locale des curés ou celle des ré
13
Un brouillard vague flottait sur les marais. « Le
Peuple
», me disais-je en pédalant, ce qu’ils appellent le Peuple !… je revo
14
me disais-je en pédalant, ce qu’ils appellent le
Peuple
!… je revoyais cette centaine d’hommes dans la salle nue. Leur méfian
15
n eux, et pour eux-mêmes sans doute. Et on dit le
Peuple
, la volonté du Peuple, — comme si on ne les avait jamais vus ! ou jam
16
es sans doute. Et on dit le Peuple, la volonté du
Peuple
, — comme si on ne les avait jamais vus ! ou jamais aimés. Là-dessus,
17
ier, à A… Il me semble qu’elle m’apprend sur « le
peuple
» davantage que toutes mes expériences précédentes. Il me semble même
18
tes. Il me semble même qu’elle m’a fait voir « le
peuple
» pour la première fois de ma vie. Première constatation : l’apathie
19
eilles de phrases sur la volonté et la mission du
peuple
. On a beau se méfier des phrases, il faut se trouver placé soudain de
20
es mentent, et quel immense désir de réveiller le
peuple
elles traduisent chez certains qui les prononcent de bonne foi. Elles
21
dant ils sont la réalité vivante et présente du «
peuple
». Par contre, il est très facile de haïr et de condamner un certain
22
l est très tentant d’appeler cette haine amour du
peuple
… Troisième constatation : la plupart des discours que l’on tient au p
23
ation : la plupart des discours que l’on tient au
peuple
lui sont incompréhensibles ; mais ceux qui les écoutent ont l’air de
24
ectuels sont en mauvaise posture pour agir sur le
peuple
. Qu’ils disent des vérités ou des mensonges, on n’applaudira guère qu
25
’agiter dans le vide — ce qui est malsain — et le
peuple
à ne pouvoir se libérer des charlataneries politiques autrement que p
26
s » d’aujourd’hui ne pense pas très différemment.
Peuple
ou « clercs », ils estiment également que la « vérité » n’engage à ri
27
s’en vantent : c’est plus commode ainsi. Quant au
peuple
il y a belle lurette qu’il sait ce qu’on doit penser des gens instrui
28
es conditions, qu’un intellectuel aille parler au
peuple
, on l’écoutera bien patiemment, s’il a su se rendre sympathique et su
29
Cela va de soi. Il est probable qu’aucun homme du
peuple
ne s’est jamais dit cela comme je le dis ici. Mais il me paraît clair
30
der plus objectivement ceux qui m’entourent, ce «
peuple
» qu’il s’agit d’aider, et que je vois encore si mal. (Ce qui ne m’a
31
c’est le seul moyen de transformer et d’animer un
peuple
auquel on n’a pas su donner le sens civique, le sens de la communauté
32
ui est-ce qui se préoccupe en France de donner au
peuple
une éducation solidariste ? On cherche à enrôler ces cultivateurs dan
33
ar des gens qui recherchent la « considération du
peuple
». D’où le ton haineux, typiquement petit-bourgeois, de certaines de
34
feuilles. Je n’ai jamais retrouvé ce ton dans le
peuple
. S’il en paraît parfois, par accident, quelques traces ici ou là, c’e
35
accident, quelques traces ici ou là, c’est que le
peuple
de France lit trop de journaux, ne lit que cela, et finit par se croi
36
aux, ne lit que cela, et finit par se croire « le
Peuple
» tel que l’imaginent les bourgeois et leurs journalistes. Ce n’est p
37
te la place. Abîme entre la politique des amis du
peuple
, et la réalité du peuple : rien ne le rend plus sensible que cette di
38
la politique des amis du peuple, et la réalité du
peuple
: rien ne le rend plus sensible que cette différence de ton entre tel
39
reconnaître dans leur existence le beau mythe du
peuple
primitif aux prises avec les éléments hostiles. En vérité, ils vivent
40
, menace ou entreprise commune, qui rassemble les
peuples
et les pousse à créer des signes visibles de leur union : assemblées,
41
Il faut vivre à Paris pour y croire. Réveillez ce
peuple
, il sera peut-être capable de grandes choses — c’est son mystère — ma
42
guerres de religion ont tiré de l’héroïsme de ce
peuple
. Mais combien se feraient tuer aujourd’hui pour sauver leurs pratique
43
is longtemps ou depuis toujours par une partie du
peuple
, est au contraire dans la révolution matérielle. Mais cette révolutio
44
qui en sont dépourvus, attribuent par erreur au «
peuple
» en général. Sans compter les moyens techniques dont ils disposent e
45
ma condition… » 16 mars 1934 D’un autre «
peuple
». — Il faut encore que je revienne sur mon séjour vendéen. J’avais à
46
ement vraies. Ce qui est faux, c’est de parler du
peuple
en général. — « On le savait depuis longtemps. » — On sait tant de ch
47
ationaliste de la scission entre la culture et le
peuple
» cela ne peut accrocher à rien dans cet être que j’ai devant moi, av
48
ais eu la moindre idée. Si je remplaçais le mot «
peuple
» dans mon livre, par une série de noms propres d’hommes du peuple qu
49
livre, par une série de noms propres d’hommes du
peuple
que j’ai connus, est-ce que mes raisonnements ne paraîtraient pas lou
50
ener tous les jours parmi la confusion d’un grand
peuple
, avec autant de liberté et de repos que vous sauriez faire dans vos a
51
is le malheur du jour d’aujourd’hui, c’est que le
peuple
qui lit les journaux a l’esprit plus « artializé » encore que les écr
52
d’artifice. Pourquoi s’obstineraient-ils à parler
peuple
à un peuple habitué dès l’école à ne plus se reconnaître dans l’écrit
53
Pourquoi s’obstineraient-ils à parler peuple à un
peuple
habitué dès l’école à ne plus se reconnaître dans l’écrit ? 17 avr
54
bâtiment. Il y a bien assez à faire dehors, et le
peuple
m’intéresse infiniment. Hier, je suis resté longtemps au marché, et j
55
ui de nouveau s’impose à moi, ici, c’est celle du
peuple
. Grande masse ! Et une existence nécessaire, dépourvue d’arbitraire.
56
humaine, malgré tout. Pourtant c’est bien ici le
peuple
« raisonnable » qu’on donne en exemple aux barbares de l’Europe centr
57
en exemple aux barbares de l’Europe centrale. Le
peuple
qui sait calculer, faire son budget, bourrer le bas de laine et nourr
58
teur ont raison. Et que la santé spirituelle d’un
peuple
n’est pas totalement compromise quand il fait encore des enfants en d
59
par exemple. Les instituteurs d’A… ? Ils sont du
peuple
. Oui, mais bourgeois par leur profession. Et les Calixte ? Prolétaire
60
e — où l’on s’imagine bien à tort que les gens du
peuple
sont spécialement adroits de leurs mains, débrouillards et pleins de
61
alement, les mots n’ont plus le même sens pour le
peuple
et pour ceux qui voudraient lui parler. Le petit exemple que je viens
62
et précise. Ils n’éveillent plus chez l’homme du
peuple
les mêmes espoirs, les mêmes dégoûts que chez nous. Leur résonance se
63
surveillé des écrivains dans le langage parlé du
peuple
fut affectée de malentendus de ce genre. Voire. Le peuple ne lisait p
64
ut affectée de malentendus de ce genre. Voire. Le
peuple
ne lisait pas, avant l’école de Guizot. Le « public », c’était, outre
65
sse et les bourgeois imitant la noblesse. Le vrai
peuple
les comprenait dans la seule mesure de l’utile. L’Église faisait le t
66
provoquant chaque fois de gros rires. L’homme du
peuple
— et je pense qu’il en va de même du bourgeois peu cultivé et sans do
67
rapides se trouve par là même inefficace sur le «
peuple
». Elle manque de durée. Évitant méticuleusement les reprises, les re
68
20 décembre 1934 « Ô pays sans musique ! ô
peuple
, où est ton chant ? » À peine un aigre sifflotis d’« air de Paname »
69
e impensable. Quand on en vient à désespérer d’un
peuple
, d’un régime, ou de soi-même, quand on prêche et proclame d’une voix
70
sont peut-être moins bas que ces « assurés ». Ce
peuple
à la retraite qui meurt en rouspétant contre les bureaucrates ne sait
71
sur tout plein d’objets ». Malchance affreuse du
peuple
français : il n’échappe aux jésuites que pour tomber dans le fétichis
72
écouvrant, les liens profonds qui m’unissent à ce
peuple
de paysans et d’ouvriers, si délibérément superstitieux dans leur con
73
ux principes posés, revenons à la superstition du
peuple
. Je l’approuve et je la partage en fait le plus souvent, quand elle e
74
chant et profondément rassurant. Il est encore un
peuple
au monde pour qui le souci de se montrer humain prime cette volonté d
75
ouve simplement, une fois de plus, que l’homme du
peuple
ne comprend pas profondément ce qu’on lui donne à lire ou à entendre.
76
on du « fasciste » ou du disciple de Lénine. — Le
peuple
, tel qu’il est en réalité, ou tel qu’il est devenu après x années de
77
de régime capitaliste parlementaire et laïque, le
peuple
ne sait plus voir le réel. Provisoirement, il a perdu ce qui fut de t
78
techniciens et d’hommes de poigne d’imposer à ce
peuple
déprimé un cadre politique nouveau, qui lui permette de se refaire de
79
yance illusoire en quelque Volonté infaillible du
peuple
. Ou mieux : présenter ce que l’on fait comme l’expression de cette Vo
80
ait comme l’expression de cette Volonté. Aider le
peuple
sans demander son avis. Avec l’espoir qu’un jour ou l’autre, il se re
81
isonnables ». 2. Réflexion du personnaliste. — Le
peuple
tel qu’on le voit paraît tout ignorant de ses intérêts véritables. Ma
82
loin, d’aborder des réalités. Donc, par amour du
peuple
, n’écoutons plus ses assemblées, ce n’est pas lui. Écoutons les obser
83
seule solution de ceux qui refusent d’éduquer le
peuple
. Dictature ou éducation, voilà le dilemme du xxe siècle. La dictatur
84
idienne de l’individualisme petit-bourgeois. Ce «
peuple
»-là n’a plus d’instinct. Et les chansons dites populaires ne sont mê
85
, au milieu de ce que les journaux appellent le «
peuple
en liesse ». Eh bien, quel manque de fantaisie dans cette liesse ! Je
86
que ce soit dans la société bourgeoise ou dans le
peuple
, les « artistes » aujourd’hui, sont les seuls hommes qui se préoccupe
87
es duchesses de romans font encore les délices du
peuple
. Je regarde autour de moi ces hommes en casquette et leurs femmes. On
88
ses yeux. Il faudrait le voir comme à travers son
peuple
, par les yeux de ses sectateurs et par les yeux de ses victimes, tel
89
itaire n’exprime point tant l’âme collective d’un
peuple
que le besoin de porter remède à ses carences profondes, et de les co
90
nser. Hitler est en train d’opérer un dressage du
peuple
allemand (comme Staline, un dressage du russe), dressage dont les but
91
J’ai sacrifié un demi-sou à la criante misère du
peuple
et je n’ai pas manqué le service 53, ce soir. J’ai fait attester ma p
92
e une école civique élémentaire qui aura donné au
peuple
allemand ce qui lui manquait pour désirer la vraie démocratie. Et pou
93
ne crois qu’à un Dieu qui sauve l’honneur de mon
peuple
! » Le village enfin délivré de la racaille asiatique, les jeunes gen
94
s bien ce que vous entendez par là : « Les autres
peuples
en sont encore à la guerre armée, nous, nous luttons pour édifier un
95
bourgeois de l’espèce « grand bourgeois » : « Le
peuple
est favorable au régime. Les employés et les ouvriers y trouvent mill
96
rrages jusqu’aux abords de la Festhalle — tout un
peuple
campe alentour, depuis le matin — et je ne puis franchir les portes q
97
Je ne puis vivre que si ma foi puissante dans le
Peuple
allemand est sans cesse renforcée par la foi et la confiance du Peupl
98
ans cesse renforcée par la foi et la confiance du
Peuple
en moi ! », un seul cri des masses confessant leur fidélité lui répon
99
rvivra. On me dit encore : la plus grande part du
peuple
allemand gémit sous la botte du tyran. Je réponds : non, l’opposition
100
e dressage civique. Il s’agit de faire de tout le
peuple
de France un bloc monolithique réagissant d’une manière uniforme aux
101
ble… Je suis sûr de moi depuis que je suis sûr du
peuple
. » (Cloots.) « Je ne puis vivre que si ma foi puissante dans le peupl
102
Je ne puis vivre que si ma foi puissante dans le
peuple
allemand est sans cesse renforcée par la foi et la confiance du peupl
103
ans cesse renforcée par la foi et la confiance du
peuple
en moi ! » (Hitler.) Refuser de réfléchir sur ces deux textes, sur le
104
ans le monde. Communauté, égalité et pain pour le
Peuple
. N’oublions pas, dans nos démocraties, que la grande majorité du peu
105
, dans nos démocraties, que la grande majorité du
peuple
allemand croit cela, et vit dans cette croyance. Et ensuite, mais ens
106
dire mépris des traités. Et ce qu’on souhaite au
peuple
— et qu’on lui donne — c’est le droit de se nourrir, mais mal ; de tr
107
ins des trafiquants de devises et des traîtres au
peuple
… Même les chrétiens qui ont le loyal désir de servir le peuple — et i
108
les chrétiens qui ont le loyal désir de servir le
peuple
— et il y en a — doivent être combattus, car leur erreur est préjudic
109
peur de lui ôter sa dernière volonté de vivre. Le
peuple
n’est pas encore mûr pour la nouvelle conception du monde, et une gue
110
mps comme valet de ferme. La pensée de servir son
peuple
déchu ne cesse de tourmenter son cœur, tandis qu’il fauche ou conduit
111
ues rythmes de tambour lugubres en sourdine. « Le
Peuple
était divisé, égaré… » On entend des bruits de guerre civile, cris, t
112
e est devenue réalité ! Il est venu réveiller son
Peuple
! » Et maintenant des voix militaires décrivent les fastes du nouveau
113
grâce, le héros venu « d’en haut » apporte à son
peuple
l’orgueil. Et les articles du credo sont remplacés par l’énumération
114
emagne réveille-toi ! Hitler a-t-il hypnotisé son
peuple
, maintenant en proie au cauchemar de la force ? Ou bien serait-ce auj
115
Il est facile d’avoir raison, de loin, contre un
peuple
qu’on ne voit pas. Mais face à face avec un jeune Russe, un jeune All
116
dissous ; où les religions n’apparaissent plus au
peuple
et aux élites que sous l’aspect de survivances sociales ; où les clas
117
où naît un appel. C’est à ce formidable appel des
peuples
vers un principe d’union, donc vers une religion, que les dictateurs
118
n longtemps au besoin de croire de la majorité du
peuple
. Nous voulons croire à la mission du peuple allemand. Nous voulons cr
119
té du peuple. Nous voulons croire à la mission du
peuple
allemand. Nous voulons croire à l’immortalité du peuple (un arbre don
120
allemand. Nous voulons croire à l’immortalité du
peuple
(un arbre dont nous ne sommes que les feuilles qui tombent à chaque g
121
aussi invraisemblable que « l’immortalité » d’un
peuple
: on ne peut pas exprimer d’une manière plus précise et ramassée la n
122
c la volonté consciente et avouée du Führer et du
peuple
, il n’y a pas de raison de penser que l’aventure puisse bien finir. T
123
fondé leur paix sur deux principes : le droit des
peuples
à disposer d’eux-mêmes, l’arbitrage international. Au nom du premier
124
Sudètes au nom du droit de libre disposition des
peuples
, puis leur annexion au nom de « l’unité nationale ». 3. Quelle fut la
125
monie, au nom d’un idéal latent de fédération des
peuples
sur pied d’égalité. Une vague de fond s’éleva contre la prétention al
126
officielle : Communauté, égalité et pain pour le
peuple
. Nul, peut-être, n’a mieux rendu compte de cet état d’esprit complexe
127
nes Lorsqu’il s’agit de savoir ce que pense un
peuple
« mis au pas », faut-il préférer les témoignages privés aux prises de
128
ns nul doute la discussion féconde entre les deux
peuples
», un troisième intitule son article (publié plus tard en brochure) U
129
que « dangereux pour les relations entre les deux
peuples
». Ce dernier article m’a paru le plus intéressant à analyser (Prof.
130
de la révolution allemande. Elle rendrait à notre
peuple
son unité spirituelle et politique, et, par l’adjonction d’un élément
131
ux institués entre l’Allemagne et tous les autres
peuples
par la Révolution nationale-socialiste. ⁂ Question de mots On n
132
se « incompréhension » que l’on observe entre les
peuples
n’est pas de nature sentimentale d’abord. Dans toutes ces querelles d
133
de chacun de ses termes. Exemples : le droit des
peuples
à disposer d’eux-mêmes signifie, dans le langage totalitaire : le dro
134
nifie, dans le langage totalitaire : le droit des
peuples
les plus forts à disposer de leurs voisins les plus faibles ; consoli
135
est l’élasticité illimitée. Plus la vitalité d’un
peuple
est « sûre d’elle-même », plus ses nécessités « vitales » s’accroisse
136
la paix »… Bornons-nous à remarquer que pour les
peuples
revendiqués par le Reich en ces termes, ce qui est pour un nazi espac
137
onne même d’Hitler, présent et agissant parmi son
peuple
. Elle n’a pas pour foyer une idée de l’homme, mais un homme. Et cet h
138
s avoir vu le Führer magnifié par le culte de son
peuple
que j’écrivais cette phrase qui parut ambiguë : « Seul un prophète pe
139
et contre lui ; pour le chef bien-aimé, Père des
peuples
, et pour ses innocentes victimes, vipères lubriques ; pour Franco et
140
e moderne de s’être « distinguée » abusivement du
peuple
, d’avoir ainsi perdu sa sève active et livré les masses affamées au d
141
’elle n’a pas hésité à sacrifier sur son autel un
peuple
ami. (Il entendait : son peuple tchèque.) Historien futur ! — s’il en
142
sur son autel un peuple ami. (Il entendait : son
peuple
tchèque.) Historien futur ! — s’il en reste — tels étaient les propos
143
faits ou par les prophètes. Isaïe réveillait son
peuple
par le sublime oracle de Séir : « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ?
144
a le récitatif du troisième acte : Ô maintenant,
peuple
des monts et des vallées — tremble dans l’attente orageuse — sous un
145
ir s’imaginer ! — que le bonheur et la force d’un
peuple
dépendent de sa grandeur physique, de sa mise au pas militaire, de so
146
oraux autodidactes et simplificateurs. Les petits
peuples
protestants de l’Europe ont réalisé ce miracle de l’équilibre entre l
147
s rien, je n’ai que mon prestige vis-à-vis de mon
peuple
! Je ne suis qu’un petit homme du commun ! si je perds mon prestige,
148
propos d’un récent discours où Hitler assurait le
peuple
anglais de ses bonnes intentions, et le menaçait en même temps de ras
149
l y a des silences plus dangereux pour l’âme d’un
peuple
que les paroles imprudentes… Il y a des cas où qui ne sait parler nui
150
qu’une « restriction » : une atteinte au moral du
peuple
, à la saveur même de la vie… À Nîmes, halte de dix minutes à la terra
151
nes. Quels journaux lit-on ici ? Désir secret des
peuples
de l’Europe : se rassurer à la pensée que la catastrophe est générale
152
voici : c’est cette Espagne amère, ce mutisme du
peuple
, ces regards méditants, désabusés et sans avenir que j’ai déjà surpri
153
n ne s’entend vraiment bien qu’entre gens du même
peuple
… 17 septembre 1940 Chaque soir, les passagers se pressent devan
154
ne serons jamais battus, parce que nous sommes un
peuple
qui ne sait pas quand il est battu. » J’ai pensé aux chefs français t
155
e luxueuse tapisserie… La rivière s’élargit et se
peuple
de mâts. Au sommet d’une falaise qui fuit obliquement éclate une long
156
toire de la démocratie. — Roosevelt est réélu, le
peuple
en joie. La dame de Tuxedo Park en sera pour ses conserves. Hier soir
157
beau coup d’archet de la péroraison : Réuni à son
peuple
, comme il est dit au livre de l’Exode, des grands vieillards antiques
158
erie (donc des règles) est encore vivant dans les
peuples
. La situation n’est pas encore si mauvaise qu’on ne puisse écrire un
159
dus jusqu’au trentième étage qui se couvrent d’un
peuple
nu, quêtant un souffle de la mer, un courant d’air de l’East River, q
160
ion, mais sans réussir à créer l’union vivante du
peuple
. La décade de Roosevelt se résume par une série de pactes de bon vois
161
sor des syndicats et l’union spontanée de tout un
peuple
, volontiers turbulent dans la libre critique. Tandis qu’Hitler n’eut
162
Mais il se refuse à définir la juste paix que les
peuples
attendent. Il recule devant l’arme capitale… Pas un seul appel offici
163
tend distribuer lui-même les vocations, au nom du
peuple
, c’est-à-dire pratiquement d’un fonctionnaire. Ma doctrine sur l’arge
164
rations) mais ne crée rien. Sinon dans l’âme d’un
peuple
, par l’excès même de ses souffrances, un appel à des créations qui po
165
r les éléments d’un ordre humain. À cet appel, le
peuple
s’imagine que les événements vont répondre d’une manière presque auto
166
une réponse. Les soldats mériteront du repos, les
peuples
du pain et des jeux. Il n’y a pas de probabilité que la guerre suscit
167
malchance, ou par hasard ? Janvier 1944 Un
peuple
se révèle dans le malheur. — Autrefois et naguère encore, avant l’occ
168
s vedettes. Mais où était dans tout cela, le vrai
peuple
de la vraie France ? Ce peuple naguère invisible, c’est le malheur le
169
tout cela, le vrai peuple de la vraie France ? Ce
peuple
naguère invisible, c’est le malheur le plus affreux de son histoire q
170
rk des nouvelles de la Résistance nous parlent du
peuple
de France ; les récits et les témoignages clandestins qui nous parvie
171
viennent de plus en plus nombreux nous parlent du
peuple
de France ; et des films tournés à Hollywood ou à Londres sur l’épopé
172
e de la Résistance ne nous montrent encore que le
peuple
de France, pour la première fois à l’étranger. Le peuple anonyme, san
173
de France, pour la première fois à l’étranger. Le
peuple
anonyme, sans vedettes, et que voici enfin devenu la vraie vedette, m
174
ens pour ma part qu’ils présentent enfin le petit
peuple
français comme le héros de la France. Soudain, l’étranger s’aperçoit
175
souvent par la faute des élites parisiennes : le
peuple
de la France est grave. Ou plus exactement il est sérieux. Il n’est p
176
d et d’abord, il est sérieux, plus qu’aucun autre
peuple
dont j’aie vécu la vie. Seulement, il est sérieux sans pose, avec pud
177
tout dire, le naturel de l’héroïsme populaire. Ce
peuple
en noir au regard vif s’est révélé face au danger. Il manquait d’arme
178
: le regard sérieux de l’homme et de la femme du
peuple
, ce jugement précis et humain, bien plus insupportable que tous les c
179
Allemands, on ne leur avait jamais parlé du vrai
peuple
de la vraie France. Ils ont continué à le piller et à le fusiller ave
180
de taxi, comme on approche du Waldorf : « Y a du
peuple
ce soir. Ce serait-il pour ce général français ? — Oui. Je vais le vo
181
du moins ici en Amérique. Jamais on n’avait vu un
peuple
aussi bien préparé à subir le choc d’une paix que l’on savait mal pré
182
fâche. Ne sait-on pas dans le monde entier que le
peuple
allemand plébiscita cinq fois le régime hitlérien, par d’écrasantes m
183
oit, leur a-t-on enseigné, c’est « ce qui sert le
peuple
allemand ». Plan d’éducation politique pour les nouvelles générations
184
n, Fiorello, la Fleurette ou le Chapeau, comme le
peuple
l’a baptisé, saisissant la baguette des mains du chef dirigera pour l
185
nt nationaliste. En attendant une vraie Ligue des
Peuples
, préparons-nous à de nombreux voyages. La SDN ressemble à l’ONU comme
186
’est pas prêt pour cela. Les chefs disent que les
peuples
n’en veulent pas, les peuples disent que les chefs s’y opposent. Faut
187
hefs disent que les peuples n’en veulent pas, les
peuples
disent que les chefs s’y opposent. Faut-il croire qu’ils sont prêts à