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de la mort d’une civilisation. Fédérer nos petits
peuples
in extremis est notre seule chance de salut. On se demande en vain ce
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la position fédéraliste. Car si l’on veut que les
peuples
soient représentés, c’est que l’on veut aboutir à autre chose qu’au «
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onner une voix à la conscience de l’Europe et des
peuples
qui lui sont associés ». Il ne s’agit nullement de fomenter on ne sai
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’apprendre à la jeunesse à estimer et à aimer les
peuples
pacifiques, notamment ceux des deux rives de l’Atlantique… » À l’inv
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cielle. On en arrive ainsi à faire représenter un
peuple
, à l’étranger, de préférence par des médiocres. Si l’on veut que les
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le meilleur moyen de ramener vers l’Occident les
peuples
séparés, c’est de leur offrir l’image d’une Europe rénovée par l’unio
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eur intérêt actif pour la cause de l’union de nos
peuples
. Le 14 novembre 1953, une quinzaine de personnes — industriels, banqu
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. Mais l’Europe est elle-même en grand péril. Les
peuples
qu’elle a civilisés retournent contre elle les techniques qui avaient
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souvent empêchent les gouvernants autant que les
peuples
de réaliser la nature des périls menaçant de tous côtés l’ensemble de
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un luxe, mais une nécessité vitale pour tous nos
peuples
. En effet, leur niveau de vie et leur statut social dépendent de leur
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ationales, l’union économique et politique de nos
peuples
peut et doit aujourd’hui s’édifier. On nous demande : quelles seront
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ue et scientifique, et qui est commune à tous nos
peuples
, se trouve cloisonnée par des barrières de préjugés partisans et nati
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éclenchées en Europe et ravageant ses plus grands
peuples
, suffisent à expliquer l’ampleur et la rapidité du processus. Mais ce
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, par la morale bourgeoise, ou par la sagesse des
peuples
. C’est à cette anarchie profonde installée au cœur même de notre civi
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herche un guide. Duce, Führer, Caudillo, Père des
peuples
, qui lui dicte sa conduite et qui la garantisse en même temps qu’il l
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culture européenne Depuis cent ans, nos divers
peuples
ont prétendu posséder des cultures authentiques et distinctes. On par
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e, mais adoptée en quelques semaines par tous nos
peuples
. Mais au-delà et en deçà des formes, il y a les concepts fondamentaux
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vez à quoi elles mènent. Que vaut le bonheur d’un
peuple
, que vaut sa communion, quand elle est établie par la police au prix
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péraments aussi variés que le sont les vingt-deux
peuples
de l’Europe et les familles intellectuelles qui les composent. Cet ho
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Cette recherche des origines communes à tous les
peuples
de l’Europe, nous l’avons faite sous la conduite magistrale et souria
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rets techniques de notre puissance, chez tous les
peuples
de la terre ; et puis soudain, au xxe siècle, le renversement subit
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ge aimé. L’absence d’exigence esthétique, dans un
peuple
, correspond à son absence de sens civique : ce rapport devient manife
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t rural et citadin, architecture et urbanisme (un
peuple
qui tolère des maisons horribles, genre plan courant, trahit par là s
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Elle le demeure face à la démesure naturelle aux
peuples
de grandes plaines, USA, URSS, Chine ; — l’étude de l’écologie fait v
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(en vertu d’une entente tacite) à l’attention des
peuples
et de leurs dirigeants. Et non seulement elle nous fabrique les faits
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s ; que votent les parlements et même parfois les
peuples
; et que l’Histoire s’écrira demain. L’irréalité de ce siècle provien
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igateurs de la Renaissance à découvrir les autres
peuples
de la Terre, pour les convertir et les dominer. (Alors que nous. Euro
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ons les divers continents et qui a révélé à leurs
peuples
l’existence d’autres civilisations, à certains égards plus développée
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C’est la technique qui a fait voir l’Occident aux
peuples
de l’Afrique, du monde arabe, de l’Inde et de l’Extrême-Orient. Au te
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’Extrême-Orient. Au temps de la colonisation, les
peuples
du tiers-monde ne connaissaient de nous que d’assez rares exemplaires
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ons dit que la culture n’est pas un luxe pour nos
peuples
, mais une nécessité vitale. Tout cela n’est pas nouveau, mais on l’ou
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e civilisation continentale, ou une fédération de
peuples
embarqués pour un même destin, qui négligeraient encore la recherche
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ésoudre les problèmes de l’union politique de nos
peuples
, mais elle atteste mieux que la science — autre produit typique de l’
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éens se trouve être d’une part irréversible — les
peuples
de ces continents ne pourront jamais plus s’ignorer — d’autre part el
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chniques, semblent dire aux Occidentaux plusieurs
peuples
sous-développés ; et avec vos machines et vos secrets techniques, nou
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en premier lieu, c’est le sens de la vie dans ces
peuples
, et ce sont les valeurs traditionnelles qu’ils traitent en fait comme
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m’apparaît comme une nécessité commune à tous les
peuples
de la Terre. Or, j’y reviens, un homme ou une culture ne prend consc
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dramatique, de la technique au mode de vie de ses
peuples
. N’oublions pas que le marxisme est né d’un moment particulier de ce
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apidement convaincre par le principe du droit des
peuples
à disposer d’eux-mêmes lorsqu’il a accordé une certaine autonomie à l
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e qui se constituait alors dans l’inconscient des
peuples
. Entre ces deux extrêmes, des chroniqueurs du temps comme Fitzgerald,