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rains, alors naissants, qu’il voulait prémunir le
peuple
européen. Les mêmes motifs, l’un déclaré, l’autre réel, sont repris a
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des princes, en attendant qu’elle soit celui des
peuples
, grâce aux conquêtes de la Révolution. Alors, on change de motifs d’u
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européenne, ou de la nécessité de rassembler les
peuples
de l’Europe en un seul corps politique, en conservant à chacun son in
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i s’adressaient aux seuls princes, il propose aux
peuples
d’élire un Parlement européen « placé au-dessus de tous les gouvernem
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rché commun de Jean Monnet ! « À toute réunion de
peuples
comme à toute réunion d’hommes, il faut des institutions communes, il
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on commune, constatant la solidarité qui unit les
peuples
en lutte contre l’oppression nazie. Ils désignent les buts moraux, so
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ie par la création d’une Union fédérale entre les
peuples
européens. On aura reconnu, dans ce langage, les principaux motifs d
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son célèbre discours appelant à l’union tous les
peuples
du continent (sauf les Anglais). On lui offrira la présidence. Et c’e
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ore toute l’économie, toute la vie matérielle des
peuples
. L’unité de l’Europe comme culture se définit en termes de compréhens
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Paul Valéry considérait comme Européens tous les
peuples
qui ont subi au cours de l’histoire ces trois influences décisives :
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: jeunes intellectuels éduqués en Angleterre, ou
peuples
de la côte du Malabar, très anciennement christianisés. Pour admettre
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urt le risque de la faire apparaître aux yeux des
peuples
comme un facteur, non de diversité féconde, mais de division anarchiq
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se proposer « d’inspirer à l’élève le respect des
peuples
étrangers », comme le voudrait une directive ministérielle animée des
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l’élève, c’est le respect des auteurs, et non des
peuples
. Un peuple n’écrit rien, ne produit pas de littérature. Il arrive à l
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st le respect des auteurs, et non des peuples. Un
peuple
n’écrit rien, ne produit pas de littérature. Il arrive à l’inverse qu
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je m’élève contre ces expressions (« respect des
peuples
», « apports des pays »), c’est qu’elles traduisent l’obsession natio
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découvert la terre entière, alors qu’aucun autre
peuple
ne songeait à venir les découvrir. Ce sont eux qui ont ainsi permis à
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l est le drame. Il intéresse l’avenir de tous les
peuples
de la terre. En voici la formule la plus simple, je crois : la diffus
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s, et ne pleurera pas solitaire sur la cendre des
peuples
et la mémoire de leur grandeur ? Une trentaine d’années plus tard, H
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s plus tard, Hegel introduisait l’idée que chaque
peuple
est « un individu dans la marche de l’Histoire » et qu’il obéit donc,
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éfinitif. Au surplus, les nouveaux empires et les
peuples
émancipés proclament déjà leur Volonté de retourner contre nous nos p
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voir, sinon satisfaire, du moins séduire tous les
peuples
du monde. Nous avons vu aussi que l’Europe envoie dans le monde plus
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la civilisation diffusée par l’Europe à tous les
peuples
puisse s’éclipser ou disparaître, sans entraîner le genre humain dans
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homme, qui définissent aujourd’hui, pour tous les
peuples
du tiers-monde à peine moins que pour ceux de l’OTAN, la dignité de l
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aussi ce qui nous mine à l’intérieur. Ce que les
peuples
d’outre-mer nous opposent, c’est ce que nous opposons nous-mêmes à no
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ns l’esprit des Européens comme dans l’esprit des
peuples
neufs, empêchant au-dedans cette union fédérale qui ferait notre forc
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ècle ? Celle des fédérations et de l’harmonie des
peuples
, ou celle d’une renaissance des particularismes nationaux ? Je répond
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en vue de la guerre. C’est ce modèle que tous les
peuples
de l’Europe, grands et petits, ont imité l’un après l’autre tout au l
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ù cette différence foncière : on peut annexer des
peuples
à une nation, des territoires à un État, mais on ne peut rien annexer
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f, au nom de son propre sentiment patriotique, de
peuples
qui ont l’honneur de parler sa langue, quand celle-ci se trouve être
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ne, puisque en fait on lui sacrifie la santé d’un
peuple
et son niveau de vie, la liberté économique et la justice elle-même.
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ir fédéral. Voici les textes : Article 1. — Les
peuples
des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis par la présente
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leurs constitutions, la liberté et les droits du
peuple
… (etc.) Ratifiés par la majorité du peuple et des cantons, ces artic
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ts du peuple… (etc.) Ratifiés par la majorité du
peuple
et des cantons, ces articles ont résolu le problème à la satisfaction
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t ? Ces dilemmes se posent aujourd’hui à tous les
peuples
avancés sous le rapport de l’industrie et de la technique. Et ils les
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er-État-nation ne pourrait être imposé à tous nos
peuples
qu’à la faveur d’une guerre générale — selon la loi de formation de l
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responsables décideront de faire élire par leurs
peuples
un parlement européen doté de pouvoirs délibérants, comme le demandai
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— quand c’est un parti qui s’en empare au nom du
peuple
, comme ce fut le cas des jacobins puis des « démocraties » plébiscita
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toutes les places. « Il faut une religion pour le
peuple
», assure-t-on, et comme ce n’est plus guère le christianisme, ce ser
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pas. Dans cette Europe unie, la représentation du
peuple
français sera assurée par l’État fédéral français. Parmi les plus gra
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ipal foyer de fidélité, particulièrement pour les
peuples
récemment émancipés et économiquement arriérés43 » (Z. Brzezinski). P
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té nationale, terme absolu de toute histoire d’un
peuple
digne de ce nom. Ayant « fait son unité » (comme on fait sa puberté),
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. Ces solidarités ne se nouent pas entre nations,
peuples
, partis, députés, fonctionnaires ou ministres. Elles se nouent entre
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cle, et pas du tout les nations au sens premier —
peuples
, régions, ethnies ; elles sont du type France, Espagne, Grande-Bretag
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sans l’ombre d’un droit ni d’une consultation des
peuples
. 33. Cf. Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre,
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dérale suisse (cf. La Suisse, ou l’histoire d’un
peuple
heureux ). 47. Jacob Burckhardt, Considérations sur l’Histoire unive
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on juridique, et qui est d’exécuter la volonté du
peuple
. Cette volonté, on vient de le voir, n’est nullement de refuser l’uni
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t plus qu’une nostalgie. Diront-ils enfin que les
peuples
ignorent ce que signifieraient les abandons de souveraineté qu’impliq
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’implique l’union européenne ? Je réponds que les
peuples
ne retrouveront l’usage de leur souveraineté véritable qu’au jour où
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ur eux, quand « le souverain » sera de nouveau le
peuple
, comme le voulait Rousseau, et comme on le dit encore à très bon droi