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nes, propres à étouffer toute spontanéité chez un
peuple
qui vraiment ne péchait point par l’excès de cette vertu. La discipli
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oudraient se « distinguer ». (Le mépris que notre
peuple
met dans cette expression !) Pour moi, ce que je retire de plus évide
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age mensongère de l’ancienne Suisse, à l’usage du
peuple
souverain qui ne manque pas d’en être flatté. Et puis, quelle est cet
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. C’est-à-dire : une méthode d’abâtardissement du
peuple
. D’autre part, il est aisé de voir que tous ces principes dérivent né
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ipal de l’instruction publique était d’éduquer le
peuple
d’une façon désintéressée, les gouvernements seraient un peu plus fou
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entiquement noble en chaque homme. Si les fils du
peuple
souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils n’ont pas d’eux-mêmes u
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té d’un régime établi dans des fauteuils ; car un
peuple
d’électeurs fantaisistes serait parfois tenté de retirer brusquement
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elle est descendue dans la bourgeoisie et dans le
peuple
; elle y est devenue une tyrannie. Avant il y avait la Raison et les
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e Poète dira un mot, ou bien fera un acte, et ces
peuples
de somnambules s’éveilleront du cauchemar où les plongent toutes vos
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instituteurs aux pommes de terre ? Impossible. Le
peuple
qui déteste l’école a pourtant faim d’instruction 15, et se croirait
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irait lésé dans un de ses droits fondamentaux. Le
peuple
veut s’instruire et on lui bourre le crâne pour l’en empêcher. Il s’a
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émocratique convient aux petits États… ceux où le
peuple
est plus facile à rassembler. » 26 Plus un État est populeux, plus le