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t-être initier leur renaissance. Au-delà de la
peur
Voilà donc notre Europe, patrie de l’homme conscient, lieu de cons
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n de deux motifs apparemment contradictoires : la
peur
et l’attrait combinés. Il est clair qu’une partie sans cesse croissan
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, nous vivons, depuis la dernière guerre, dans la
peur
des Russes et de la charité des Américains. » Je traduis maintenant l
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deau de fer, 325 millions d’hommes vivent dans la
peur
de 190 millions et de la charité de 155 millions. » La raison de ce p
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lle régnait Guillaume II. Ce qui peut s’écrire :
Peur
de l’Allemagne + Guillaume II = Peur de l’Allemagne – Adenauer ou P +
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t, sauf dans le seul cas où l’on attribuerait à «
Peur
de l’Allemagne » une valeur infinie. Ce que l’on fait, en réalité. La
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valeur infinie. Ce que l’on fait, en réalité. La
peur
de l’Allemagne étant infinie — ou absolue — c’est-à-dire indépendante
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Allemagne réelle fasse ou non, soit ou non, cette
peur
ne pourrait donc être supprimée que si l’Allemagne disparaissait tota
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ns L’Express du 25 septembre). ⁂ L’argument de la
peur
qu’inspire l’Allemagne a été l’arme principale des anticédistes. N’es
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-il pas très nouveau qu’un grand pays proclame sa
peur
dans l’instant qu’il règle sur elle sa politique ? Naguère, on préfér
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n préférait crâner. C’était bien vu. L’aveu de la
peur
n’était permis qu’à l’esprit qui la maîtrisait : « Tu trembles, carca
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trembles, carcasse ! » Les Russes ont réellement
peur
de l’Occident. Mais leur gouvernement ne cesse d’affirmer que l’URSS
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craint personne. Les Américains n’ont pas du tout
peur
des Russes, mais leur gouvernement ne cherche qu’à prévenir ou conten
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ance et de l’Allemagne. Encore une fois, seule la
Peur
, affectée du signe ∞, peut rendre un sens quelconque à ces divagation
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quelconque à ces divagations. ⁂ Quelqu’un n’a pas
peur
: M. Bevan. Malenkov l’a pleinement rassuré. « Il a l’esprit vif, bea
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llions de Français de la Métropole ont réellement
peur
de 48 millions d’Allemands de l’Ouest, quelle ne doit pas être la ter
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iste. u. Rougemont Denis de, « Politique de la
peur
proclamée », Preuves, Paris, novembre 1954, p. 67-68.
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ié la fin des religions et des magies, nées de la
peur
, qu’il a permis le développement de la Science, recherche « impitoyab
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. Ce n’est donc pas des lois de la Nature qu’on a
peur
, mais au contraire de l’imprévu des phénomènes. Loin d’essayer de se
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créditer : qu’il s’agisse du besoin d’avoir moins
peur
de leurs propres chefs chez les Russes, du besoin d’avoir moins peur
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es chefs chez les Russes, du besoin d’avoir moins
peur
des Russes chez les Occidentaux, ou enfin du besoin d’un retour au bo
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sont capables de nous laisser prendre par simple
peur
de s’affronter. Il faudra réfléchir, pendant les semaines qui viennen
24
s calculs machiavéliques, au pacifisme ému par la
peur
atomique comme à la Realpolitik. Elle peut réussir. Mais elle signifi
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l’espoir du monde depuis qu’elle n’en est plus la
peur
. Qu’elle réussisse ou non à se démocratiser par les moyens de la tyra
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Trop petite ! vont répétant ceux qui en ont déjà
peur
. Bon début, disent les autres, si l’on ne s’arrête pas là. Il est cla
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litarisme et de l’imitation, des slogans et de la
peur
de différer. C’est apprendre au jeune homme qu’il doit faire ce qu’il
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ionaliste français), l’URSS fait prime, elle fait
peur
, elle fait vendre. Montrer que l’Europe — la France au premier rang —
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ont vitalement intéressés. Ce serait la fin de la
peur
mutuelle qui nourrit la guerre froide, dans les deux camps, la fin de
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rit pour avoir écrit que le mur ne me faisait pas
peur
. » De quel côté du mur a-t-il écrit cela ? Qui l’a « proscrit » ? On
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ger à sauter le mur pour prouver qu’il n’en a pas
peur
. bg. Rougemont Denis de, « Le mur de Berlin vu par Esprit », Preu
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s réactions prévisibles : un État-capitale ferait
peur
aux autres. La Suisse perdrait dans cette affaire son indépendance et