1 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
1 t-être initier leur renaissance. Au-delà de la peur Voilà donc notre Europe, patrie de l’homme conscient, lieu de cons
2 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
2 n de deux motifs apparemment contradictoires : la peur et l’attrait combinés. Il est clair qu’une partie sans cesse croissan
3 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
3 , nous vivons, depuis la dernière guerre, dans la peur des Russes et de la charité des Américains. » Je traduis maintenant l
4 deau de fer, 325 millions d’hommes vivent dans la peur de 190 millions et de la charité de 155 millions. » La raison de ce p
4 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
5 Politique de la peur proclamée (novembre 1954)u D’un Premier Allemand qui joue sur une
6 lle régnait Guillaume II. Ce qui peut s’écrire : Peur de l’Allemagne + Guillaume II = Peur de l’Allemagne – Adenauer ou P +
7 t, sauf dans le seul cas où l’on attribuerait à «  Peur de l’Allemagne » une valeur infinie. Ce que l’on fait, en réalité. La
8 valeur infinie. Ce que l’on fait, en réalité. La peur de l’Allemagne étant infinie — ou absolue — c’est-à-dire indépendante
9 Allemagne réelle fasse ou non, soit ou non, cette peur ne pourrait donc être supprimée que si l’Allemagne disparaissait tota
10 ns L’Express du 25 septembre). ⁂ L’argument de la peur qu’inspire l’Allemagne a été l’arme principale des anticédistes. N’es
11 -il pas très nouveau qu’un grand pays proclame sa peur dans l’instant qu’il règle sur elle sa politique ? Naguère, on préfér
12 n préférait crâner. C’était bien vu. L’aveu de la peur n’était permis qu’à l’esprit qui la maîtrisait : « Tu trembles, carca
13 trembles, carcasse ! » Les Russes ont réellement peur de l’Occident. Mais leur gouvernement ne cesse d’affirmer que l’URSS
14 craint personne. Les Américains n’ont pas du tout peur des Russes, mais leur gouvernement ne cherche qu’à prévenir ou conten
15 ance et de l’Allemagne. Encore une fois, seule la Peur , affectée du signe ∞, peut rendre un sens quelconque à ces divagation
16 quelconque à ces divagations. ⁂ Quelqu’un n’a pas peur  : M. Bevan. Malenkov l’a pleinement rassuré. « Il a l’esprit vif, bea
17 llions de Français de la Métropole ont réellement peur de 48 millions d’Allemands de l’Ouest, quelle ne doit pas être la ter
18 iste. u. Rougemont Denis de, « Politique de la peur proclamée », Preuves, Paris, novembre 1954, p. 67-68.
5 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
19 ié la fin des religions et des magies, nées de la peur , qu’il a permis le développement de la Science, recherche « impitoyab
6 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
20 . Ce n’est donc pas des lois de la Nature qu’on a peur , mais au contraire de l’imprévu des phénomènes. Loin d’essayer de se
7 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
21 créditer : qu’il s’agisse du besoin d’avoir moins peur de leurs propres chefs chez les Russes, du besoin d’avoir moins peur
22 es chefs chez les Russes, du besoin d’avoir moins peur des Russes chez les Occidentaux, ou enfin du besoin d’un retour au bo
8 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
23 sont capables de nous laisser prendre par simple peur de s’affronter. Il faudra réfléchir, pendant les semaines qui viennen
9 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
24 s calculs machiavéliques, au pacifisme ému par la peur atomique comme à la Realpolitik. Elle peut réussir. Mais elle signifi
10 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
25 l’espoir du monde depuis qu’elle n’en est plus la peur . Qu’elle réussisse ou non à se démocratiser par les moyens de la tyra
11 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
26 Trop petite ! vont répétant ceux qui en ont déjà peur . Bon début, disent les autres, si l’on ne s’arrête pas là. Il est cla
12 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
27 litarisme et de l’imitation, des slogans et de la peur de différer. C’est apprendre au jeune homme qu’il doit faire ce qu’il
13 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
28 ionaliste français), l’URSS fait prime, elle fait peur , elle fait vendre. Montrer que l’Europe — la France au premier rang —
14 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
29 ont vitalement intéressés. Ce serait la fin de la peur mutuelle qui nourrit la guerre froide, dans les deux camps, la fin de
15 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
30 rit pour avoir écrit que le mur ne me faisait pas peur . » De quel côté du mur a-t-il écrit cela ? Qui l’a « proscrit » ? On
31 ger à sauter le mur pour prouver qu’il n’en a pas peur . bg. Rougemont Denis de, « Le mur de Berlin vu par Esprit  », Preu
16 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
32 s réactions prévisibles : un État-capitale ferait peur aux autres. La Suisse perdrait dans cette affaire son indépendance et