1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre VI. L’expérience de l’espace
1 peut également que les Hébreux — Palestiniens et Phéniciens  — nous aient transmis leur inquiétude vagabonde et quelque chose de c
2 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
2 re Bersuire, au xive siècle, imagine que la rive phénicienne représente la vie du siècle, tandis que la Crète serait la vie contem
3 g des côtes, jusque dans les régions syriennes et phéniciennes où le mythe retrouve son point de départ. Cependant, les légendes et
3 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. IV. Cadmus ou la quête d’Europe
4 ias — se confond avec les voyages historiques des Phéniciens . On voit aussi combien, dès ces débuts fabuleux, il paraît difficile
5 ythes. Selon Robert Graves10, Agénor est le héros phénicien Chnas, qui apparaît dans la Genèse sous le nom de Canaan. Nombre de c
6 selon la légende classique et son interprétation phénicienne , tandis que, selon la tradition biblique, c’est aux descendants de Ja
4 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VI. Le concept géographique
7 s Grecs qui ont découvert l’Europe, mais bien les Phéniciens , étendant leurs comptoirs de commerce, leur piraterie et leurs explor
8 le nom de la princesse enlevée par leur dieu aux Phéniciens , précisément : d’après Eustathe, écrivain byzantin du xiie siècle, c
5 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
9 qui ont fait l’Europe. Sources grecque, juive et phénicienne , romaine, celte et germanique, arabe enfin ; et leur fusion dégage un
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Première partie. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
10 est-à-dire des Cananéens, que les Grecs nommeront Phéniciens et qui sont des Sémites : les Hébreux de la mer. Or, Keret est le nom
11 qu’Adam, qui signifie « rouge » ou Phœnix, — d’où Phéniciens . (Hérodote pense que les Phéniciens viennent de la mer Érythrée, qui
12 hœnix, — d’où Phéniciens. (Hérodote pense que les Phéniciens viennent de la mer Érythrée, qui est la mer Rouge.) Notons enfin, d’a
13 laire et du croissant géminés, proclame l’origine phénicienne de cette représentation »8. Tout concourt à prouver l’ascendance sémi
14 re Bersuire, au xive siècle, imagine que la rive phénicienne représente la vie du siècle, tandis que la Crète serait la vie contem
15 g des côtes, jusque dans les régions syriennes et phéniciennes où le mythe retrouve son point de départ. Cependant, les légendes et
16 tort en l’occurrence. L’émigration des Sémites «  phéniciens  » vers l’Ionie, patrie d’Homère (certains ayant passé par la Boétie d
17 ias — se confond avec les voyages historiques des Phéniciens . On voit aussi combien, dès ces débuts fabuleux, il paraît difficile
18 ythes. Selon Robert Graves16, Agénor est le héros phénicien Chnas, qui apparaît dans la Genèse sous le nom de Canaan. Nombre de c
19 ture de ces premiers descubridores que furent les Phéniciens . Voici comment Victor Bérard ramasse en une page étonnante tout cet e
20 ymboles et de réalités historiques que sa thèse «  phénicienne  » nous rend intelligibles : Les Phéniciens, dans la Méditerranée ant
21 se « phénicienne » nous rend intelligibles : Les Phéniciens , dans la Méditerranée anté-homérique, s’étaient lancés pareillement à
22 tte date. Par la Crète, l’alphabet nous vient des Phéniciens  ; ceux-ci colonisèrent la Béotie et y firent souche et de leurs noble
23 selon la légende classique et son interprétation phénicienne , tandis que selon la tradition biblique, c’est aux descendants de Jap
24 t ce qu’on a rappelé plus haut sur les origines «  phéniciennes  » du mythe d’Europe vient renforcer la vraisemblance de l’étymologie
25 ecs qui ont « découvert » l’Europe, mais bien les Phéniciens , étendant leurs comptoirs de commerce, leur piraterie et leurs explor
26 le nom de la princesse enlevée par leur dieu aux Phéniciens , précisément : d’après Eustache, écrivain byzantin du xiie siècle, c
27 , 2. 19. L’Encyclopédie (1777) dérive Europe du phénicien woppa, qui dans cette langue signifie « visage blanc ». De même, le D
28 l’avis de Bouchart, qui pense qu’Europe vient du phénicien chur-appe = visage blanc, et rappelle la blancheur tant vantée de la
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Septième Partie. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
29 qui fait remonter aux mythes et à l’histoire des Phéniciens et des Hébreux l’épopée homérique, et qui décèle une parenté formelle
8 1962, Arts, articles (1952-1965). Le miracle européen a créé le monde civilisé (6 juin 1962)
30 e lui viendra du pays le plus proche de ce rivage phénicien d’où avait été enlevée l’héroïne éponyme, celle qui donna son nom au
31 l’image mythique de l’Europe que les navigateurs phéniciens découvrirent sa réalité géographique. Mais c’est aussi en renonçant à
9 1962, Les Chances de l’Europe. I. L’aventure mondiale des Européens
32 e lui viendra du pays le plus proche de ce rivage phénicien d’où avait été enlevée l’héroïne éponyme, celle qui donna son nom au
33 l’image mythique de l’Europe que les navigateurs phéniciens découvrirent sa réalité géographique. Mais c’est aussi en renonçant à
34 ts anglais et américains : il s’agit d’un langage phénicien écrit en caractères grecs. 10. Sur la légende de Cadmus, voir Robert
35 res, 1955, I, p. 194-197. Sur l’établissement des Phéniciens en Béotie, cf. Victor Bérard, La Résurrection d’Homère, p. 190 et 191
10 1978, Articles divers (1978-1981). L’Europe est une culture commune (1978)
36 Asie. Tradition sémitique : elle est double : les Phéniciens , « Hébreux de la Mer », colonisent tout d’abord la Méditerranée, Grèc