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peut également que les Hébreux — Palestiniens et
Phéniciens
— nous aient transmis leur inquiétude vagabonde et quelque chose de c
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re Bersuire, au xive siècle, imagine que la rive
phénicienne
représente la vie du siècle, tandis que la Crète serait la vie contem
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g des côtes, jusque dans les régions syriennes et
phéniciennes
où le mythe retrouve son point de départ. Cependant, les légendes et
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ias — se confond avec les voyages historiques des
Phéniciens
. On voit aussi combien, dès ces débuts fabuleux, il paraît difficile
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ythes. Selon Robert Graves10, Agénor est le héros
phénicien
Chnas, qui apparaît dans la Genèse sous le nom de Canaan. Nombre de c
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selon la légende classique et son interprétation
phénicienne
, tandis que, selon la tradition biblique, c’est aux descendants de Ja
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s Grecs qui ont découvert l’Europe, mais bien les
Phéniciens
, étendant leurs comptoirs de commerce, leur piraterie et leurs explor
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le nom de la princesse enlevée par leur dieu aux
Phéniciens
, précisément : d’après Eustathe, écrivain byzantin du xiie siècle, c
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qui ont fait l’Europe. Sources grecque, juive et
phénicienne
, romaine, celte et germanique, arabe enfin ; et leur fusion dégage un
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est-à-dire des Cananéens, que les Grecs nommeront
Phéniciens
et qui sont des Sémites : les Hébreux de la mer. Or, Keret est le nom
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qu’Adam, qui signifie « rouge » ou Phœnix, — d’où
Phéniciens
. (Hérodote pense que les Phéniciens viennent de la mer Érythrée, qui
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hœnix, — d’où Phéniciens. (Hérodote pense que les
Phéniciens
viennent de la mer Érythrée, qui est la mer Rouge.) Notons enfin, d’a
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laire et du croissant géminés, proclame l’origine
phénicienne
de cette représentation »8. Tout concourt à prouver l’ascendance sémi
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re Bersuire, au xive siècle, imagine que la rive
phénicienne
représente la vie du siècle, tandis que la Crète serait la vie contem
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g des côtes, jusque dans les régions syriennes et
phéniciennes
où le mythe retrouve son point de départ. Cependant, les légendes et
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tort en l’occurrence. L’émigration des Sémites «
phéniciens
» vers l’Ionie, patrie d’Homère (certains ayant passé par la Boétie d
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ias — se confond avec les voyages historiques des
Phéniciens
. On voit aussi combien, dès ces débuts fabuleux, il paraît difficile
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ythes. Selon Robert Graves16, Agénor est le héros
phénicien
Chnas, qui apparaît dans la Genèse sous le nom de Canaan. Nombre de c
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ture de ces premiers descubridores que furent les
Phéniciens
. Voici comment Victor Bérard ramasse en une page étonnante tout cet e
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ymboles et de réalités historiques que sa thèse «
phénicienne
» nous rend intelligibles : Les Phéniciens, dans la Méditerranée ant
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se « phénicienne » nous rend intelligibles : Les
Phéniciens
, dans la Méditerranée anté-homérique, s’étaient lancés pareillement à
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tte date. Par la Crète, l’alphabet nous vient des
Phéniciens
; ceux-ci colonisèrent la Béotie et y firent souche et de leurs noble
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selon la légende classique et son interprétation
phénicienne
, tandis que selon la tradition biblique, c’est aux descendants de Jap
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t ce qu’on a rappelé plus haut sur les origines «
phéniciennes
» du mythe d’Europe vient renforcer la vraisemblance de l’étymologie
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ecs qui ont « découvert » l’Europe, mais bien les
Phéniciens
, étendant leurs comptoirs de commerce, leur piraterie et leurs explor
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le nom de la princesse enlevée par leur dieu aux
Phéniciens
, précisément : d’après Eustache, écrivain byzantin du xiie siècle, c
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, 2. 19. L’Encyclopédie (1777) dérive Europe du
phénicien
woppa, qui dans cette langue signifie « visage blanc ». De même, le D
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l’avis de Bouchart, qui pense qu’Europe vient du
phénicien
chur-appe = visage blanc, et rappelle la blancheur tant vantée de la
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qui fait remonter aux mythes et à l’histoire des
Phéniciens
et des Hébreux l’épopée homérique, et qui décèle une parenté formelle
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e lui viendra du pays le plus proche de ce rivage
phénicien
d’où avait été enlevée l’héroïne éponyme, celle qui donna son nom au
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l’image mythique de l’Europe que les navigateurs
phéniciens
découvrirent sa réalité géographique. Mais c’est aussi en renonçant à
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e lui viendra du pays le plus proche de ce rivage
phénicien
d’où avait été enlevée l’héroïne éponyme, celle qui donna son nom au
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l’image mythique de l’Europe que les navigateurs
phéniciens
découvrirent sa réalité géographique. Mais c’est aussi en renonçant à
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ts anglais et américains : il s’agit d’un langage
phénicien
écrit en caractères grecs. 10. Sur la légende de Cadmus, voir Robert
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res, 1955, I, p. 194-197. Sur l’établissement des
Phéniciens
en Béotie, cf. Victor Bérard, La Résurrection d’Homère, p. 190 et 191
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Asie. Tradition sémitique : elle est double : les
Phéniciens
, « Hébreux de la Mer », colonisent tout d’abord la Méditerranée, Grèc