1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 d’avant-guerre, la Course au Flambeau, tiré de la pièce de Paul Hervieu. Entre chaque épisode reparaissent les mêmes éphèbes
2 n’est plus possible de se chauffer dans la grande pièce , je vais travailler à la cuisine, pendant que ma femme prépare les re
3 ller. Je ne conçois, en somme, que trois types de pièces habitables, pour un homme qui attache de l’importance à ce qui l’ento
4 aleur est trop forte. Je travaille dans la grande pièce de l’étage, où j’ai transporté ma table à tréteaux. Un de mes rêves s
5 é : écrire sur une table en sapin, dans une vaste pièce vide, aux murs nus et aux fenêtres ouvertes, où passent le vent, une
6 nt me prier à voix basse d’aller attendre dans la pièce voisine. J’attends je ne sais combien de temps, je n’ai pas de montre
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
7 lons rougeâtres et gris non revêtus. Il y a trois pièces au premier étage, où l’on entre de plain-pied par-derrière. Au-dessou
8 ux et le plan d’arrangement actuel de chacune des pièces du premier, avant de les vider et de transporter leur contenu à l’éta
9 s guéridons et le dessus de cheminée — vingt-deux pièces dûment recensées — sont allés les remplacer. Seul vestige des splende
10 urrer le bas de laine et nourrir la bouteille aux pièces de dix sous. Une chose est claire : faire des enfants, dans les condi
11 avardant sur l’Ostergade à midi, ou arpentant les pièces illuminées de son appartement de Copenhague, pendant ses nuits génial
12 logis — nous avions cru comprendre que les autres pièces étaient vides ou ne servaient que de débarras —, et rien ne pouvait n
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
13 vars, 8 kilomètres de Chartres, Petite fermette 3 pièces meublées — 2 grandes cours et jardin — un bras de rivière au bas du j