1 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
1 , non dans le leur. Je ne prétends pas fonder sur pièces une de ces solutions textuelles et « scientifiques » après quoi, comm
2 la Dame (ou Reine) prendre le pas sur toutes les pièces , sauf sur le Roi, celui-ci se trouvant d’ailleurs réduit à sa moindre
2 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
3 lle a tout fait pour cela. Dans la dédicace de sa pièce , il s’adresse en ces termes à un personnage inconnu ; « C’est de vou
4 n étonner, comme il se doit, dans un Examen de sa pièce  : « Cet amour de son repos n’empêche point qu’au cinquième acte (Ali
5 e de notre mythe. Mais Racine, dans ses premières pièces , raccourcit la portée du mythe à la mesure d’une psychologie exagérém
6 ant la décision. D’où la duplicité profonde de la pièce . La loi morale, la loi du jour qu’il veut servir désormais, oblige Ra
7 ité, ai-je dit, mais à tel point essentielle à la pièce , constitutive de la crise même d’où elle est née, qu’il serait bien v
8 fut le théâtre de Dumas à Bataille. La fameuse «  pièce à trois personnages », modèle de presque tous les auteurs dramatiques
3 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
9 la coutume du chevalier de porter le voile ou une pièce du vêtement de sa dame, qu’il lui remet parfois, après le combat, tou
10 s avaient une artillerie plus légère, et dont les pièces qu’ils appelaient canons étaient toutes de bronze… Les décharges étai
11 es, un des adversaires a perdu ou gagné plusieurs pièces — villes ou places fortes — alors vient la grande bataille : du somme
4 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
12 érie de mutations phoniques à partir du nom de la pièce originelle. Dans le shatranj (persan pour chaturanga, qui signifie le
13 ns, les cavaliers, les chars et les éléphants) la pièce se nommant firz ou farz ou farzin, désignant un conseiller, ministre
14 ou ne pas être, comme on le voit en Russie, où la pièce reste masculine. Ensuite, le passage de Vierge à Dame ou Reine ne va
5 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
15 plus tard, sous la même signature, à propos de la pièce de Julien Gracq intitulée Le Roi pêcheur, je lis ceci : « Pour dénier