1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
1 u le plagiaire. Le fakir habituel des rues et des places , l’homme des supercheries, est de son appartenance : il forme le bord
2 in. Et du même coup paraît la société, en lieu et place du corps magique. Yin yang Dans le symbole central de la pens
3 palais et ses châteaux. Ils arrivèrent devant une place forte flanquée de très hautes tours : deux guetteurs vêtus de blanc é
4 , ordre et discipline, sont ici arrachées de leur place  ; l’horreur d’un monde étranger lui monte au cœur. Cette horreur sais
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
5 bsent) et les fonctionnaires de l’Empire ont pris place à la balustrade de l’autel. Des tumultes s’élèvent et les Pères crien
6 au lendemain de son triomphe temporel. (Nicée se place douze ans seulement après l’édit de Constantin, et beaucoup des évêqu
7 s avions volant bas sur les parades sacrées de la Place Rouge ne couvrira jamais ce murmure obsédant, échappé voici près de s
8 t absorbé par son rôle civique) ne laisse plus de place à la vie distincte de l’individu. Comment concilier dans ces conditio
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
9 la mort divinisante, mais un seul être a pris la place de tous, et du monde, et de Dieu lui-même. Tout ici rappelle la perso
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
10 au sens premier du terme43 — et ne laisse aucune place à l’Histoire, ni davantage à la personne. Seule la religion juive fai
11 toire dans l’esprit de nos contemporains prend la place de la Providence, bien qu’elle n’en revête ni la justice ni la bonté.
12 e peut le penser qu’en s’y abandonnant. Ce qui se place dans le sens de l’Histoire en reçoit l’attribut d’exister. Ce qui rés
13 plus » et démissionne. Que l’Histoire décide à ma place , de toute façon je n’y puis rien. Que le dictateur ou le Parti décrèt
14 toute nécessité, que le succès temporel prenne la place du salut et qu’il tienne lieu de but suprême. Succès individuel ou co
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
15 ns. En 1450, la « Mappemonde catalane » de Modène place au milieu une Méditerranée encombrée d’îles, mais la ramène à sa form
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
16 nce et la raison ont une fois pour toutes pris la place . Ce changement représente à ses yeux un indiscutable progrès. Quand o
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
17 chrétien par cela même qu’un J.-P. Sartre, qui se place au niveau de la morale, dans le prolongement des exigences « existent
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
18 ment une conception optimiste. L’évolution laisse place à des vues pessimistes, les suggère, ou peut-être en résulte. Ainsi s
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
19 s savent bien qu’une Europe fédérée, reprenant sa place dans l’histoire, ne sera pas la suprême solution ni l’accomplissement