1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 que moi… — Le pasteur sourit : — Vous me faites plaisir , tenez ! Bien sûr, vous avez raison, mon cher Monsieur. Mais c’est pl
2 ience, et cela c’est bien. On va les écouter avec plaisir quand ils viennent faire une conférence instructive avec projections
3 st que j’ai l’air assez satisfait de mon état, le plaisir de vivre à ma guise dans une simplicité très favorable à mon travail,
4 t. Pour le moment, ce qui domine en moi, c’est le plaisir du dépaysement en profondeur — et non plus en surface —, social et no
5 e, de méchanceté d’impuissants qui se torturent à plaisir pour provoquer un petit grincement nouveau de la sensibilité. Je comp
6 nner un coup de main au jardin (Je rapprends avec plaisir les petits trucs de plantage que je savais dans mon enfance campagnar
7 nes de haricots dans un sillon tiré à la ficelle. Plaisir d’avoir les doigts et les ongles terreux ; toujours ce goût d’enfance
8 plade ne s’est pas réfugiée sur ces îles pour son plaisir , et si d’autres se sont unies à elles, ce ne fut point par quelque ca
9 oir parlé que de ces moments élémentaires, de ces plaisirs d’une fascinante pauvreté, qui sont peut-être aussi les plus communs
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
10 z butane épuisé à la cuisine. Les bûches humides. Plaisir de retrouver les choses qui vous résistent. (Je crois que Ramuz en a
11 pays, il n’y a plus de vie, d’initiative, de vrai plaisir . On n’est plus fier d’en être, on approuve la jeunesse qui délaisse l