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n Italie, en Angleterre, défend avec éloquence un
plan
d’union fédérale de l’Europe, et modifie plus que nul autre la sensib
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blique conduit à prendre part à l’élaboration des
plans
d’avenir européen, je vois deux types intermédiaires, entre ceux que
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sse caractérologique des faiseurs d’utopies et de
plans
, et de leurs critiques : elle reste à écrire, on le voit. Il m’import
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ncipe.) Car il est véritablement la projection au
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continental d’une notion de l’homme dans la cité qui est constitutive
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ation oppressive. Le fédéralisme est sur un autre
plan
que ces deux erreurs complémentaires. Chacun sait que l’individualism
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visme : ces deux extrêmes, eux, sont dans le même
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, se conditionnent et s’appellent l’un l’autre. C’est avec la poussièr
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econd n’étant que la projection de la première au
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politique, en ce sens précis que les éléments antagonistes qui trouve
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égoïsme individuel ou abdication conformiste, au
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personnel, anarchie ou mise au pas tyrannique au plan politique ; et
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personnel, anarchie ou mise au pas tyrannique au
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politique ; et enfin les vertus sont les mêmes dans les deux cas : li
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fixe, ni vraiment un système, et encore moins un
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qu’il faudrait appliquer aux réalités humaines et politiques, toujour
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ctif de recourir aux solutions systématiques, aux
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simples de lignes, clairs et satisfaisants pour la logique, mais par
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fédérer, ce n’est pas mettre en ordre d’après un
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géométrique à partir d’un centre ou d’un axe ; fédérer, c’est tout si
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qui composent l’ensemble ne se manifeste guère au
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municipal. En Suisse, le respect des qualités ne se traduit pas seul
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er les réalités d’un trait de plume, de tirer des
plans
à la règle, dans un bureau, et de forcer ensuite leur exécution en éc
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bien cohérente qu’il s’agirait d’imposer, ou des
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statiques qu’il faudrait réaliser en quatre ou cinq ans, par la réduc
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uel qu’il soit — de la machine-outil à l’État, du
plan
de travail d’un écrivain au plan de production d’un pool internationa
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til à l’État, du plan de travail d’un écrivain au
plan
de production d’un pool international, des habitudes et routines priv
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isme agressif des administrations et dictature du
plan
, d’une part ; condition prolétarienne, travail humain à la chaîne, al
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uts que l’homme européen peut et doit projeter au
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de la politique et de l’organisation du continent, pour les décennies
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casionnelles à ce droit fondamental découlent des
plans
d’aménagement locaux, urbains ou agricoles, harmonisés dans le cadre
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lement au droit de déterminer leur destin, sur ce
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aussi. (Et l’on verra que ce droit joue en faveur de la paix.) La voc
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e portent automatiquement à sa défense, selon les
plans
de l’état-major européen, qui dépend du pouvoir fédéral. Moyens, o
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e de leur souveraineté théorique pour refuser les
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d’union concrète. D’autre part, les mouvements fédéralistes, par un g
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commerciales, dans la mesure compatible avec les
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fédéraux ; relations culturelles ; recherches scientifiques, hygiène,
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échelle mondiale. Elle soutient et harmonise les
plans
d’aménagement du territoire entrepris par les États membres. Elle lég
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’ailleurs homologues des solutions œcuméniques au
plan
confessionnel, dont on connaît l’essor récent et très puissant. Quant
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ossibles : — unification économique transposée au
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politique, — alliance d’États souverains, — fédération ou confédérati
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e la dictature et l’anarchie. Il est sur un autre
plan
que ces deux erreurs, qui n’en sont peut-être qu’une seule. Oui, le f
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èles à nous-mêmes, j’entends : pour illustrer, au
plan
de la culture, nos raisons d’être, pour légitimer notre accent partic
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e la dictature et l’anarchie. Il est sur un autre
plan
que ces deux erreurs, qui n’en sont peut-être qu’une seule. Il représ
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Aspects fédéralistes dans les
plans
et projets d’union européenne du Moyen Âge à nos jours (1963)h Au
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devoirs qui vont bientôt incomber à l’Occident au
plan
mondial, tels que l’aide aux pays sous-développés, ou l’intervention
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t son niveau de vie. Jean Monnet et son équipe du
Plan
français se mettent à l’œuvre en silence, loin des congrès et des ass
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remières solutions expérimentales et concrètes au
plan
économique, ayant par là même alerté les intérêts et l’opinion, elle
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e type, la solution qui consisterait à étendre au
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politique les règles et méthodes de l’intégration déjà réalisée au pl
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les et méthodes de l’intégration déjà réalisée au
plan
économique par le Marché commun ? Voilà qui paraît difficile. En effe
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tant des aspects fédéralistes dans les projets et
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d’union européenne, du Moyen Âge à nos jours. Parallèlement aux cour
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ffectif des utopies politiques. La plupart de ces
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sont restés peu connus, voire inconnus de leurs contemporains. Aucun
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mérite de retenir l’attention des étudiants. Ces
plans
et projets constituent autant de prises sur leur époque, autant de do
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Dante (le De Monarchia, qui date de 1308) et d’un
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confédéral de Pierre Dubois (le De Recuperatione Terre Sancte, qui da
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re Dubois, avocat de Philippe le Bel, propose son
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d’union au moment où la première nation se constitue, menaçant la dou
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n’est pas moins important de rechercher dans ces
plans
avortés les étymologies vivantes du vocabulaire politique européen de
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éoccupations économiques, totalement absentes des
plans
du xive siècle, apparaissent avec les plans du xviie , dont celui du
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des plans du xive siècle, apparaissent avec les
plans
du xviie , dont celui du moine parisien Émeric Crucé, qui propose une
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ropéens » ; comment elles se développent dans les
plans
de Bentham et de Saint-Simon ; enfin comment elles aboutissent aux ré
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té des Nations en 1930, la galerie des auteurs de
plans
que nous allons parcourir n’est pas seulement pittoresque : elle nous
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i, notamment. h. « Aspects fédéralistes dans les
plans
et projets d’union européenne du Moyen Âge à nos jours », Bastions de
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s d’État le sentent, et le reste va s’en suivre :
plan
Schuman, Communauté du charbon et de l’acier, tentative avortée d’une
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moindre initiative visant à l’union européenne au
plan
politique. Elle ne pourrait qu’y perdre son prestige international.
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ant tout ce que d’autres proposent, mais c’est un
plan
d’union qui nous convienne et auquel nous puissions adhérer « sans ré
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s. La grandeur du décor, l’infinie variété de ses
plans
lumineux virant très lentement à mesure que nous descendions, occupai
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ourrait les réduire, à condition de concerter ses
plans
avec ceux des éducateurs et des élites culturelles du tiers-monde aut
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tiative privée, de la commune, de la région, d’un
plan
national, de groupes de régions supranationaux, de conventions passée
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emps, il proposait aux hommes d’État européens un
plan
d’union selon lequel « la communauté des intérêts devait paver le che
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presse a pris l’habitude d’appeler « Europe » le
Plan
prudemment mis au point d’union douanière (même pas économique) entre
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obstacles à l’union ; il faut opérer sur un autre
plan
que celui-là, précisément, où le problème se révèle insoluble. Il fau
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à laquelle tout le monde participait sur le même
plan
— simplement le professeur, ayant plus d’expérience, dirigeait la dis
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sur les obstacles à l’union ; opérer sur un autre
plan
que celui-là, précisément, où le problème se révèle insoluble. Il fau
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à des juristes, mais aussi à des responsables du
Plan
, à des hommes politiques comme Mendès-France, Pleven, Debré. Parmi le
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gens se voient, se rencontrent. En France, aucun
plan
d’ensemble n’existe, on pare au plus pressé. J’ai pu le constater à p
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l’imprimé, de la lecture des signes alignés, des
plans
, des cartes et des graphiques, l’homme de la « Galaxie Gutenberg » si
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priorité pour la construction des autoroutes. Le
plan
général est fait à Berne, mais chaque tracé doit être discuté avec le