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duel, mais il ne s’agit pas ici de transcender le
plan
humain, la condition humaine. C’est donc faire le plus grand tort au
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l’État, c’est ce que nous appelons le domaine du
plan
; de l’autre, il a à protéger l’action de tout ce qui n’est pas l’Éta
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mais seul l’acte créateur opère le changement de
plan
et permet d’instituer un ordre nouveau. 4° Cet acte créateur dont nou
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Plans de réforme (octobre 1934)j J’ai un
plan
, tu as un plan, a-t-il un plan ? Nous avons tous un plan. Ran tan pla
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réforme (octobre 1934)j J’ai un plan, tu as un
plan
, a-t-il un plan ? Nous avons tous un plan. Ran tan plan. Il y a trois
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1934)j J’ai un plan, tu as un plan, a-t-il un
plan
? Nous avons tous un plan. Ran tan plan. Il y a trois ans, quand nous
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u as un plan, a-t-il un plan ? Nous avons tous un
plan
. Ran tan plan. Il y a trois ans, quand nous parlions de la nécessité
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a-t-il un plan ? Nous avons tous un plan. Ran tan
plan
. Il y a trois ans, quand nous parlions de la nécessité d’un « ordre n
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Cette progression à rebours est normale, dans le
plan
de la politique actuelle. Mais il y a certainement quelque chose de p
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e font, ils nous rejoindront… peut-être. 2. Le
Plan
du 9 Juillet Changeons-nous ici d’atmosphère ? On peut le croire,
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me de Jules Romains, que les jeunes auteurs de ce
plan
ont eu pour « méthode » de « foncer sur les problèmes » ! Allons, voi
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it rassurer M. Thibaudet, lequel craignait que ce
plan
ne fût qu’une œuvre d’intellectuels ! Ce sont des hommes d’action qui
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ciété à laquelle il peut collaborer. » — Enfin le
Plan
réclame « la sanction de la responsabilité personnelle à tous les éta
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». Difficultés politiques ensuite. Les auteurs du
plan
commencent par condamner le Parlement, « dont le fonctionnement exclu
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vec le vague fantôme qu’évoquent les magiciens du
Plan
. Enfin, le Plan préconise un renforcement de l’exécutif et une présid
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tôme qu’évoquent les magiciens du Plan. Enfin, le
Plan
préconise un renforcement de l’exécutif et une présidence du Conseil
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utés ont participé aux séances (de préparation du
plan
) ; l’un d’eux très régulièrement. On les traitait en camarades18. Eux
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ais je m’en voudrais de chercher les poux dans ce
Plan
qui est condamné à sombrer dans l’inefficacité. Si j’ai souligné les
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ritique plus générale qu’il nous faut faire de ce
plan
est la suivante : c’est un plan réformiste, tourné vers le passé, non
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faut faire de ce plan est la suivante : c’est un
plan
réformiste, tourné vers le passé, non vers l’avenir. C’est un plan in
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tourné vers le passé, non vers l’avenir. C’est un
plan
ingénieux, ce n’est pas un « changement de plan ». C’est un plan de b
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n plan ingénieux, ce n’est pas un « changement de
plan
». C’est un plan de bourgeois et même de capitalistes bourgeois. Et t
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ce n’est pas un « changement de plan ». C’est un
plan
de bourgeois et même de capitalistes bourgeois. Et tel qu’il est, il
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pas même populaire. Jules Romains y insiste : ce
plan
n’est qu’un programme minimum. Mais nous voulons, nous, un programme
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if et communautaire de la nation. Qu’est-ce qu’un
plan
de gouvernement qui paraît ignorer ce principe ? Qui ne le nomme pas,
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e, ce ferment révolutionnaire, qui fait défaut au
Plan
du 9 juillet et le condamne à n’aboutir, pratiquement, et si justes q
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t d’ailleurs ce dernier qui a porté sur le fameux
Plan
le jugement le plus sévère et le plus inexorable, en l’adoptant. 3
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deux discours du président sont tirés en effet du
Plan
du 9 juillet. Emprunts timides à un plan trop prudent pour être honnê
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effet du Plan du 9 juillet. Emprunts timides à un
plan
trop prudent pour être honnête. Emplâtres collés sur des lésions qui
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du régime à se sauver par ses propres moyens. Le
plan
Doumergue est purement politique, administratif si l’on veut. Au poin
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us dénoncions. Qu’allons-nous retenir de tous ces
plans
dont la critique est, hélas ! trop aisée ? Deux constatations optimis
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nouveau a définis non seulement avant tous ces «
plans
» qui ne cherchent qu’à brouiller les cartes, mais plus précisément e
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i, au sujet du service civil, les propositions du
Plan
, p. 46. 18. Nous les aurions mis à la porte. j. « Plans de réforme
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. 46. 18. Nous les aurions mis à la porte. j. «
Plans
de réforme », L’Ordre nouveau, Paris, n° 14, octobre 1934, p. 15-22.
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e vante de n’en avoir aucune. Pas d’idées, pas de
plan
, pas de programme : c’est ce que les radicaux ont toujours trouvé « p
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. Non pas en vertu d’une contrainte ou de quelque
plan
étatique, mais à partir d’une commune mesure et pour des fins dernièr
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la gauche et la droite proclamer la priorité du «
plan
d’action » sur la doctrine, on est sûr que cette gauche et cette droi
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, non sans logique : « J’ai imposé la priorité au
plan
d’action ». Mais qu’est-ce qu’un plan d’action sans programme ? Qu’es
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priorité au plan d’action ». Mais qu’est-ce qu’un
plan
d’action sans programme ? Qu’est-ce que « cet en avant qui ne sait pa
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. Si bien que l’aboutissement nécessaire de son «
plan
d’action » ne peut être rien d’autre, et quoi qu’il veuille, qu’un se
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que, il faut parer au plus pressé ; « priorité au
plan
d’action ». Seulement personne ne sait au juste comment cela se fait,
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anière générale de la plupart des fabricants de «
plans
». C’est l’amorce de ce que nous appelons la dichotomie, principe de
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ais c’est trop loin. Posons le problème sur notre
plan
concret : vous êtes SA, c’est-à-dire « fasciste » comme nous disons e
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ns pas de côté. Nous voulons la transposer sur un
plan
autre que celui de la guerre moderne. Nous nions que la guerre soit j
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is à partis, ou d’idéologies à idéologies, sur un
plan
qui n’est pas celui des intérêts vraiment humains, ni surtout de l’in
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rien de moins à ses ingénieurs que d’établir les
plans
du paradis terrestre ; il y a le puissant mouvement panafricain, si m
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tution du Service civil, dont nous avons donné le
plan
général, et que notre expérience de l’été 1935 amorça dans la pratiqu
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viie siècle, tout cela exigeait un changement de
plan
total (spirituel autant qu’économique) non des réformes. À son défaut