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e ; soit en tant que précurseurs ou champions des
plans
d’union fédérative qui, sous nos yeux, commencent à prendre corps. De
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it en passant par les Utopies et par une série de
Plans
issus les uns des autres, quelques thèmes généraux se dégagent. Si je
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, juriste de Philippe le Bel, premier auteur d’un
plan
d’union de nos États, au début du xive siècle. Nous avons décidé d’a
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sage de la conception mythique et géographique au
plan
politique et « culturel » : l’étape d’Hippocrate, celle d’Aristote et
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2.Premiers
plans
d’union Dante (1265-1321) Selon Gilles de Rome (xiiie s.) le
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conquérir la Terre sainte, Dubois expose un vaste
plan
de réformes, qui consiste à détruire le pouvoir temporel du pape, à d
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r les idées du traité de Pierre Dubois d’après le
plan
suivi par l’auteur lui-même. Son ouvrage n’a rien de systématique : l
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roduire ses projets d’alliances politiques par un
plan
grandiose de fédération européenne. C’est encore Antoine qui a présen
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elle de Pierre Dubois — qu’entendait se fonder ce
plan
fédératif : il prenait acte d’une situation de fait, et tentait de pr
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om d’Europe ou de l’adjectif européen, dans leurs
plans
qui cependant ne concernent que l’Europe, en tant que chrétienté de f
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ménage de la Renaissance et de la Réforme. Quatre
plans
de vaste envergure apportent leur contribution à cet effort de mise e
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ée » d’Émeric Crucé De ce premier auteur d’un
plan
d’union qui engloberait non seulement l’Europe chrétienne mais le mon
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plus la guerre pour « exercice ». Il proposait un
plan
d’éducation des peuples (sciences, médecine et mathématiques en premi
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s, médecine et mathématiques en premier lieu), un
plan
de développement des industries artisanales, et un plan d’aménagement
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e développement des industries artisanales, et un
plan
d’aménagement des territoires : rivières à rendre navigables, canal j
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près l’assassinat du roi. Les états successifs du
plan
qu’il nous révèle (sous forme de lettres apocryphes ou de discours) d
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nt pour Venise et le royaume de Sicile. Enfin, le
plan
Sully prévoit en détail les ajustements territoriaux nécessaires pour
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on évolution, à mesure que lentement il mûrit son
plan
, le désir d’assurer la primauté à sa propre nation s’estompe de plus
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32, 1). L’Essay de William Penn Après les
plans
du moine français, du duc huguenot, de l’évêque morave, voici enfin c
20
e la guerre pouvant être réduit, par suite de mon
plan
, les deniers seront mieux employés au bien public. De sorte que les s
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es bagatelles semblables. Leibniz, à propos d’un
plan
de Tribunal catholique européen100 : Voilà des projets qui réussiron
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6.En marge des grands
plans
, l’utopie prolifère Autour des cinq projets majeurs publiés entre 1
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sieurs douzaines d’utopies politico-mystiques, de
plans
de fédérations, d’anticipations pacifistes ou d’élucubrations : les t
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del medesimo 104. Le Cardinal veut associer à son
plan
chrétien les protestants et les orthodoxes, mais non le pape ! Un Con
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rmanent entre les princes. On en revient donc aux
plans
de l’abbé. En Allemagne c’est le Dr Eobald Toze qui reprend l’idée da
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, mais il ajoute deux importantes innovations aux
plans
précédents : 1° la souveraineté des États participants serait transfé
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pleine Révolution française pour voir paraître un
plan
d’union qui change de « tête de Turc » si l’on ose dire. Anticipons s
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pour marquer cette fin d’une époque. Il s’agit du
Plan
d’une pacification générale en Europe par le Citoyen Delaunay, Consul
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union de l’Europe dans ses diversités, en fait un
plan
et le propose à Louis XIV : fédéralisme. Il a étudié toutes les scien
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à les détourner vers l’Orient. De là l’ébauche du
plan
qu’il soumit au roi, intitulé Consilium Ægypticmorum. Il s’agissait d
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andent à l’auteur du Contrat social d’élaborer le
plan
d’une constitution moins bizarre et anarchique que celle qui a causé
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xposera encore dans sa revue Teutscher Merkur, un
plan
de Tribunal européen, comptant cette fois-ci sur Napoléon pour le réa
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égligée par les grands politiques, accumulait les
plans
d’union mais n’en réalisait aucun, l’Amérique, elle, se fédérait. Ses
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ionnels invoquant le nom de l’Europe, pas un seul
plan
sérieux d’union continentale n’est sorti de la Révolution, du moins e
35
rs du drame de Paris, on les distingue mieux. Les
plans
d’union de l’Anglais Bentham, de l’Italien E. L’Aurora, des Allemands
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et de la Paix. C’est dans le quatrième essai, « A
Plan
for an Universal and Perpetual Peace », que Bentham aborde la questio
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jet du présent essai est de soumettre au monde un
plan
de paix universel et perpétuel. Le Globe est l’aire de l’influence à
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inet de l’Humanité le théâtre de son intrigue. Le
plan
qui suit se fonde sur deux propositions fondamentales : 1. La réducti
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é d’une paix universelle et durable, moyennant un
plan
praticable à cet effet, et qui ait chance d’être adopté, il ne saurai
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tion d’un tel préjugé soit nécessaire pour que le
plan
reçoive audience. Quoi de mieux fait, pour préparer les esprits à rec
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vons entreprendre ce qui peut les faire mûrir. Un
plan
de cette nature est de ceux qui ne viennent jamais trop tôt, ni trop
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supposé acquis, les principales difficultés d’un
plan
de pacification générale et permanente pour toute l’Europe seraient é
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ambour battant les douze premiers articles de son
plan
, Bentham remarque au sujet du treizième : Établissez un Tribunal com
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leurs préventions ? L’un des principaux objets du
plan
est d’effectuer une réduction — et très considérable — des dépenses d
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les, sociales et militaires entre les nations. Le
plan
de Bentham ne fut publié qu’un demi-siècle après avoir été écrit, et
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siècle143. Beaucoup plus célèbre sera dès 1795 le
plan
de Kant, et beaucoup plus efficace la pensée de Gentz, homme politiqu
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réfère en effet (jusque dans l’ordonnance de son
plan
) à la Paix de Bâle, que la Prusse et l’Espagne viennent de signer ave
48
ulevé dans l’élite prussienne la redécouverte des
plans
de Sully et de l’abbé de Saint-Pierre (grâce à l’édition des Œconomie
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rale entre les différents États. Pour réaliser ce
plan
, on pourrait prévoir plusieurs formes. Ainsi, les États fédérés se ré
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itable république fédérative — non pas d’après le
plan
insuffisant de Saint-Pierre, mais dans le sens indiqué ici et seul va
51
ortation également doit diminuer… Car, suivant le
plan
, le gouvernement diminue le nombre des fabriques calculées pour le dé
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isation européenne. Certes, il n’y propose pas un
plan
d’union166, mais l’idée de l’Europe comme formant un ensemble n’est p
53
tur fondateur d’une secte religieuse, publiait un
plan
d’États-Unis d’Europe d’une conception absolument nouvelle. En voici
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et les phalanstériens, on doit reconnaître à son
plan
européen deux qualités majeures : 1° il rompt avec la tradition Duboi
55
agements solides ». Plus que tout autre auteur de
Plans
antérieurs, il se fonde sur l’économie. Il est le vrai précurseur de
56
ion d’en parler comme d’une entité objective. Les
plans
d’union le laissent indifférent, comme la chose politique en général.
57
e réveil de la religion sera menée selon un vaste
plan
divin où rien ne sera négligé. Personne ne protestera plus alors cont
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ence et même contre sa volonté, de s’adapter à un
plan
naturel dont l’aboutissement verra l’union universelle des peuples et
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-être chez Proudhon, il ne prend pas la suite des
plans
de paix européenne que nous avons cités plus haut, de Pierre Dubois à
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urs et utopistes cités jusqu’ici, ce n’est pas un
plan
d’union des princes ou des États qu’il propose, mais il rédige la pre
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jet d’État fédéral européen, Bluntschli oppose un
plan
beaucoup plus prudemment confédéral. En voici le principe : Si le gr
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g, nous ferons payer aux autres notre honte. » Le
plan
que je vous révèle ici peut paraître chimérique à des yeux distraits
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mocratique en Europe : derrière tous les premiers
plans
politiques et moraux, désignés par une telle formule, s’accomplit un
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de ces « empires » et de ce qui occupe le premier
plan
, je vois plus loin. Ce qui m’importe, c’est l’Europe une, et je la vo
65
e ouvrage. Le choix des textes sera fonction d’un
plan
dont voici le très simple argument : L’Europe contestée par le Monde
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inoises, qui mettent ces philosophies sur le même
plan
que celle des Grecs, et les considèrent simplement comme des configur
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e trop rigide des statistiques. Pour elles, aucun
plan
quinquennal, aucune machine électronique n’est concevable. Elles excl
68
u’elle prévient parmi nous les entreprises et les
plans
gigantesques que nous voyons proliférer ailleurs. D’autre part, elle
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s cesse calculée dans la somme de son présent. Au
plan
politique, l’Europe a peut-être failli, mais au plan culturel elle re
70
n politique, l’Europe a peut-être failli, mais au
plan
culturel elle représente, pour utiliser un slogan commercial populair
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ité d’ordre supérieur des éléments qui, dans leur
plan
, s’excluaient mutuellement.314 Nous observions plus haut que les d
72
s diversités fécondes de l’Europe existent sur un
plan
plus profond et plus organique que celui du fait national. Paul Valér
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de l’atome le signifient aujourd’hui sur d’autres
plans
et dans d’autres domaines. Et la même plainte se renouvelle : le vieu