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e ses œuvres, qu’elle a propagée sans prudence ni
plan
d’ensemble, dont elle n’est plus propriétaire, mais dont elle garde e
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les s’épuisent : ce n’est pas le déroulement d’un
plan
, dont nul ne voit qui l’aurait calculé et imposé. Et ce n’est pas l’i
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us exacte de l’aventure occidentale, sur tous les
plans
. Les savants de l’Occident, de Kepler à Einstein, de Léonard — avec s
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s d’Europe, vous n’en trouverez pas deux dont les
plans
soient superposables. S’ils se ressemblent, c’est par leur complicati
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ait croire que l’ère technique, qui est celle des
plans
à grande échelle, allait lui porter le coup de grâce. Bien au contrai
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nales se prononce chaque année plus nettement. Au
plan
européen, le Conseil des communes d’Europe, l’Union des villes et des
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e ! » — je ne le trouve jamais invoqué dans aucun
plan
ou plaidoyer, à la seule exception de ceux des jacobins. Il a certes
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s qui jalonnent cette évolution et les principaux
plans
d’union qui en illustrent les étapes. Les deux premiers datent des an
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ne », lisons européenne23. Inutile de dire que ce
plan
ne rencontra guère plus d’écho que l’utopie de Dante. Non qu’il manqu
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s’entretuer, et que par suite, les promoteurs de
plans
d’union ne sont pas tous, nécessairement, de doux rêveurs ou de dange
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pape un Traité d’alliance qui est, en vérité, un
plan
de fédération25 : car il limite expressément les souverainetés tout e
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roi de France Louis XI et par le pape Pie II, le
plan
de Podiebrad n’eut aucune suite. Et pourtant, ce pape n’était autre q
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s nations, c’est-à-dire entre les princes. Quatre
plans
de grande envergure vont contribuer à cet effort de mise en ordre, qu
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nstitutions européennes, jusqu’à nous. Ces quatre
plans
, dans l’ordre chronologique, sont : le Nouveau Cynée d’Émeric Crucé,
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joutera, au début du xviiie siècle, un cinquième
plan
: le Projet de paix perpétuelle, du trop fameux abbé de Saint-Pierre,
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é de Saint-Pierre, 1712. À franchement dire, ces
plans
n’améliorent pas sensiblement celui de Podiebrad, bien qu’ils en redé
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s et les industries artisanales, et développer un
plan
de grands travaux européens : canaux joignant « les deux mers », amén
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commune et suppression des douanes et péages. Ce
plan
, d’une étonnante richesse, n’eut pas de suite. Mais Leibniz, bon Euro
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u… — et qui lui racontent ainsi sa propre vie. Le
plan
prévoit — autant qu’on peut le reconstituer — des conseils provinciau
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tre sage au milieu des fous. »32 Certains de ces
plans
devinrent célèbres, comme celui de Sully, certains furent beaucoup lu
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», ainsi que l’on nommait alors les colonies. Ce
plan
, faut-il le dire, resta sans suite… Un peu plus tard, le comte Henri
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C’est de ce moment-là que date la renaissance des
plans
d’union — la Paneurope du comte Coudenhove-Kalergi puis d’Aristide Br
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frustrée depuis plus de six siècles. Le temps des
plans
qui n’ont pas eu de suite est révolu. Désormais, tout s’enchaîne et s
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connu, dans ce langage, les principaux motifs des
Plans
que j’ai cités. Rien de nouveau, sinon ceci, qui est décisif : nous n
25
Le mouvement vers l’union paraît irréversible au
plan
économique, où déjà les ententes industrielles spontanées anticipent
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aie vocation de l’Europe. 21. Les citations des
plans
européens qu’on trouvera plus bas sont toutes empruntées à cet ouvrag
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la mort de l’auteur, que Jeremy Bentham inclut A
Plan
for an Universal and Perpetual Peace, traitant de la question europée
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s, les Européens, en désordre, et sans le moindre
plan
d’ensemble, du xvie au xixe siècle fondent sur tous les continents
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ratiques ont été diffusés en désordre, sans aucun
plan
, sans nulle sagesse régulatrice. Il en résulte deux séries de conséq
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te exactement de la fin de la dernière guerre, au
plan
mondial. L’Europe se sentait écrasée entre les deux colosses encore à
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e sur qui tirer. D’où fin des guerres. Ce nouveau
plan
de paix perpétuelle est fait pour éblouir par sa logique brutale cert