1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « L’histoire suisse commence avec Guillaume Tell »
1 erre Dubois présente à Philippe le Bel le premier plan connu d’une union de l’Europe en vue de renouveler les croisades, il
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Un pays traditionnellement neutre »
2 dit parfois très difficile l’établissement de nos plans de défense (p. 27, p. ex.). 43. Edgar Bonjour, op. cit., 7 et 19.
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
3 s lequel nous allons le voir intervenir. C’est au plan de l’économie que les insuffisances du lien « confédéral » (alliance
4  : et un peu partout, on affecta de considérer ce plan d’union comme un brandon de discorde entre les confédérés. (Tels sont
5 nt d’abord à leur souveraineté : c’est logique au plan du discours, mais impossible en réalité. Les chefs d’État nationalist
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
6 l’application de mesures générales (telles que le plan de production agricole, dit plan Wahlen) n’a pu se réaliser qu’à la f
7 s (telles que le plan de production agricole, dit plan Wahlen) n’a pu se réaliser qu’à la faveur d’initiatives locales, appu
8 itutionnelle est garanti par tous les cantons. Au plan fédéral, le droit d’initiative ne s’applique qu’aux révisions totales
9 ef de l’état-major helvétique, vient d’exposer un plan que l’on aurait tort de négliger, car ce colonel est aujourd’hui de b
10 nts les plus nombreux et les mieux armés.69 Les plans de l’état-major suisse ne sont en principe que défensifs, à cause de
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les paradoxes de la vie économique
11 calcul différentiel et intégral, et il trace les plans de la première turbine. À la même époque (xviiie siècle), les Bernou
12 giner qu’une grève puisse s’étendre rapidement au plan national. Le patronat, constitué tout d’abord en associations profess
13 te, connue sous le nom de Vorort, agit surtout au plan national et même international. Mais là encore, le nombre élevé des m
14 et la vie de Gottlieb Duttweiler méritent un gros plan . Il élevait les lapins pour ses parents, dans un quartier populaire
15 on des coopérateurs Migros sont organisées sur un plan national, parfois régional, non cantonal. La première est liée aux mi
16 ueur, passées entre le patronat et le salariat au plan local, cantonal et fédéral.
6 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Interaction de l’économique et du politique
17 Qu’en est-il de l’autre dilemme qui se posait au plan national entre l’économisme niveleur et nos structures fédéralistes ?
18 gées par l’augmentation du trafic. Solution : les plans sont établis par la Confédération, après consultations répétées des c
7 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
19 thèmes constants de notre littérature.) Les gros plans tout d’un coup, aux approches de la gare, anéantissent l’exaltant pan
20 sons neuves, qui poussent partout sans le moindre plan , ou de beaucoup de grands ensembles à bon marché qui détruisent le pl
8 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
21 u xixe siècle. Les voix suisses qui s’élèvent au plan européen ne cessent de dénoncer ces démences collectives. C’est comme
22 es d’État le sentent, et le reste va s’ensuivre : plan Schuman, Communauté du charbon et de l’acier, tentative avortée d’une
23 moindre initiative visant à l’union européenne au plan politique. Elle ne pourrait qu’y perdre son prestige international, e
24 tout ce que d’autres entreprennent, mais c’est un plan d’union qui nous convienne enfin, et auquel nous puissions adhérer « 
25 sans réserve et de plein droit ». Mais énoncer un plan suppose une politique. Et c’est à quoi le gouvernement de notre fédér
26 otre régime fédéraliste en le faisant accepter au plan européen. Voici l’impasse digne des éléates, le problème insoluble en
27 d’être confirmés, — et sans doute de s’étendre du plan moral, civique et politique, aux domaines de l’administration, de l’é
28 ibéralisme là où il existait, et l’on baptisait «  plan  » l’ensemble de ces décrets, ce qui entraînait une confusion (qui dur