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ncée, et que si l’on convient de mettre au second
plan
le débat des définitions, considéré comme byzantin — on met du coup a
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nsidéré comme byzantin — on met du coup au second
plan
le travail spécifique de la pensée, on la prive de ses résistances, o
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ambition, l’ambition d’établir et de réaliser un
Plan
des travaux scientifiques nécessaires pour organiser la société (Comt
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ute cette « ismomanie » culmine dans la notion de
plan
, espèce de dénominateur commun de trois systèmes par ailleurs ennemis
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narchie, établissement d’une dictature militaire,
plan
quinquennal, conversion personnelle, application d’une série de mesur
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e de telle manière qu’on omettrait l’essentiel du
Plan
si l’on se bornait à décrire les faits. Le Plan, ce n’est pas seuleme
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u Plan si l’on se bornait à décrire les faits. Le
Plan
, ce n’est pas seulement des tracteurs, des barrages, des kolkhozes et
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de nous retenir que l’élan titanique du Troisième
Plan
. Je comprends très bien qu’en présence des « réalisations » impressio
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en somme introduire la tactique de Lénine dans le
plan
culturel. C’était substituer aux lois les hommes, les petits groupes
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moyens d’action ou même de contrainte : c’est le
plan
41. J’insiste : la mesure effective à quoi s’ordonne toute la constru
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ccident se sont faits les conservateurs. C’est un
plan
beaucoup plus opportuniste que doctrinal, plus « russe » et plus léni
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asse l’ordre des erreurs possibles : c’est que le
Plan
est l’instrument forgé par la dictature communiste pour unifier la pe
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imilation de la culture (et donc de sa mesure) au
Plan
, est même si radicale, ou si naïve, que les Soviets en sont venus à c
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ns donc avec sérieux notre examen de la valeur du
Plan
considéré comme mesure culturelle, sans plus tenir compte de ces énor
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e l’œuvre. Essayons en particulier d’appliquer au
plan
quinquennal nos deux critères objectifs de vérité de la mesure. 1° Le
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critères objectifs de vérité de la mesure. 1° Le
Plan
joue-t-il parmi les communistes russes le rôle d’un permanent rappel
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permettent d’affirmer que, de gré ou de force, le
Plan
est bien ce rappel permanent des fins dernières conçues par le Parti
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bscurs, peut-être criminels, du nôtre. 2° Mais le
Plan
possède-t-il vraiment cette actualité intrinsèque, cette puissance an
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s, le caractère d’une mesure vivante ? L’idéal du
Plan
soviétique, qui est le monde intégralement socialisé, embrasse-t-il r
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er à un exemple : les disciplines imposées par le
Plan
à la création artistique sont-elles vraiment des disciplines fécondes
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vains communistes, que la littérature conforme au
Plan
n’est pas un art, mais une forme assez basse de propagande politique
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e la nouvelle Russie s’est développée en marge du
Plan
, par anticipation ou régression sur les « décrets culturels » de Stal
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line ; et je ne dis pas, ou pas encore, contre le
Plan
, mais en vertu de tout autres raisons. Ce hiatus inquiétant, cette pr
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ellement le même langage, qui était le langage du
Plan
. Mais cet accord était en somme très limité, et ce langage essentiell
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, et ce langage essentiellement technique. Car le
Plan
était avant tout, conformément à la doctrine marxiste, un schéma de l
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rielle, quantitative. Le succès même des premiers
plans
de cinq ans devait manifester l’insuffisance d’un principe de communi
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ésormais recourir à une mesure qualitative que le
Plan
ne pouvait fournir, n’ayant pas voulu en prévoir l’irrationnelle néce
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ionnaire » ou « réalisme socialiste », l’échec du
Plan
en tant que tel, dans le domaine littéraire, n’en est pas moins en év
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tue dans les esprits les plus vivants à l’idée du
Plan
scientifique. Mais avec cette idée nietzschéenne, c’est l’aventure, l
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serait vain de le nier : la mesure imposée par le
Plan
et qui régit encore l’action pratique des communistes, est d’ores et
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te subsiste encore, officiellement appuyée sur le
Plan
dont les succès aveuglent la grande masse. Mais elle est réfutée dans
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endra par-dessus. » Telle fut la grande maxime du
Plan
. Car, disait-on, il faut parer au plus pressé, et la culture ne vient
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e inévitable. Peut-être les bienfaits concrets du
Plan
surpassent-ils largement pour l’heure sa malfaisance « culturelle ».
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7-28. 40. Ibid., p. 29 et 33. 41. Le troisième
Plan
sera consacré plus spécialement à l’édification de la culture. 42. C
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e, ou fouetter l’enthousiasme en faveur du énième
Plan
, se révèlent dérisoires et dégradants dès qu’il s’agit de la culture.
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réglée par une mesure autoritaire, — l’argent, le
Plan
, l’État, le chef — et l’esprit va d’un autre côté, bientôt sans force
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simples. Elles se définissent d’un seul mot : le
Plan
, ou le Führer, ou le Parti. Or, tout le monde sent et sait très bien
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’Arche de l’Alliance, le latin du xve siècle, le
Plan
russe, le concept de Führer. Cependant, une mesure n’est rien, et ses
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me ; le latin s’il n’y a pas une catholicité ; le
Plan
s’il n’y a pas un Paradis à venir sur cette terre ; le Führer s’il n’
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: l’enthousiasme du peuple russe pour le premier
plan
quinquennal, alors que la famine régnait sur la Russie ; et l’écrasan
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uvelles nous met au défi de résoudre sur tous les
plans
le grand dilemme que voici : ou bien nous perdrons notre temps et not
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éclate en l’autre à tout coup. Et ceci dictera le
plan
de cette section de notre recherche. Nous suivrons d’une part la logi
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l marquer qu’un tel problème déborde largement le
plan
des controverses politiques où le maintient la nervosité partisane ?
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et de la volonté de le servir par leur pensée. Le
plan
précis du cadre matériel nouveau importe moins que la restauration d’