1 1977, L’Avenir est notre affaire. Introduction. Crise de l’avenir
1 ’abord aux rythmes saisonniers, puis sur un autre plan aux traditions reçues, aux secrets d’usage transmis, et aux héritages
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
2 ’addition au hasard de « grands ensembles », sans plan ni perspectives, ni centre ni raison. À cette consternante absence de
3 e, sont ceux qui refusent en vérité de changer de plan et de présupposés, et de se tourner vers une société qui serve d’autr
4 mal, on dira que c’est la faute du pouvoir, ou du plan , ou du grand capital. S’en remettre à la technique, à ses « impératif
5 et d’armements, seuls comparables et valables au plan mondial, seuls indicateurs d’une croissance qui ne saurait sévir déso
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — Le grand litige
6 mass médias. Alors, on y va ? — Et comment ! Les plans de quelques dizaines de centrales sont acceptés et mis en œuvre aux U
7 s « dans une trentaine d’années48 ». D’ici là, le plan ORSECRAD a prévu en cas d’accident, des « contrôles et décontaminatio
4 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
8 ment constitutives au changement d’attitude et de plan qui leur permettrait d’un seul coup, de découvrir les problèmes réels
9 renoncer à sa présence dans le Pacifique. » « VIe Plan  : enrichir la France sans que les Français en souffrent. » L’État-nat
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
10 ute régulation exercée par des citoyens, celle du plan stalinien, mais aussi celle des ordinateurs du Pentagone, programmés
11 scurs, non moins précis. L’un des responsables du plan français se déclarait, il y a peu, incapable de dire « si nous verron
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
12 ent ridicules, voire grotesques, si l’on passe au plan politique national et international. « Les grandes compagnies pétroli
7 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
13 itaires nous met au défi de résoudre sur tous les plans le grand dilemme que voici : — ou bien nous perdrons notre temps et n
8 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
14 entant Thouret, principal auteur, avec Sieyès, du plan de centralisation de la France via sa départementalisation, avait for
15 d’un Toynbee sur la cité universelle, ou que les plans pour un Grand Paris de vingt millions d’habitants se réalisent jamais
16 t jusqu’à discuter les permis de construire et le plan directeur d’urbanisme, qui sont les secrets les mieux gardés (ou, au
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
17 du xxe siècle — trop petit pour jouer un rôle au plan mondial, trop grand pour animer chacune de ses régions. Désormais, le
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — L’autogestion politique
18 l’Europe, celle de la culture, la plus vraie. Au plan de la politique générale, existerait-il une juste « taille européenne
19 erses de celles de la durée de l’État-nation.) Au plan de l’économie enfin : que Rhône-Alpes soit « compétitif » avec Rhein-
20 forgé par Thomas More, qui en fit le titre de son plan d’une société bonne et heureuse, signifie « le pays de nulle part » o
21 tre la nécessité d’un organisme qui assumerait au plan continental la concertation politique, l’arbitrage entre les régions,
22 e les données les plus disparates et élaborer les plans d’ensemble. » José Bidegain, industriel, dans L’Express du 5 avril 19
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
23 période des organisations intergouvernementales : plan Marshall, OECE, Communautés de Luxembourg et de Bruxelles. La lenteur
24 en effet, que les maisons que nous bâtissons, les plans d’urbanisme que nous décidons ou négligeons de décider, les centaines
25 tion aux décisions de l’entreprise, fixées par le plan à Moscou. Mais au fait, pourquoi tenez-vous tant à la lutte des class
26 ne image de l’avenir, je produirai maintenant mon plan d’action, la condition première de son succès étant qu’il soit posé d
27 uniront périodiquement en assemblées générales au plan européen, débattront de leurs problèmes communs, et arrêteront d’un c
28 les plus divers, et de les charger d’élaborer des plans d’ensemble, d’animer et de coordonner les échanges interrégionaux. Et
29 es ressources régionales.   — Bien entendu, votre plan n’est qu’un rêve ? — La différence entre un rêve de ce genre et la ré
30 oir. Ils voudraient bien agir dans le sens de mon plan , mais s’ils en montraient l’intention, ils perdraient aussitôt et à c
31 se de me poser. Vous demandez qui va réaliser mon plan . À vrai dire, il y a toutes raisons de redouter que personne ne s’en